La semaine prochaine, je poserai une question à Madame Inge Vervotte, Ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques sur l’indemnisation des familles des victimes du drame de Buizingen :

Madame la Ministre, nous avons encore tous en mémoire les images de la catastrophe de Buizingen. Je ne reviendrai pas ici sur la catastrophe en elle-même, mais je souhaite vous interroger sur un point précis et au combien important pour les proches et les familles des victimes ; je veux parler de leur indemnisation. 

Cette indemnisation est, rappelons-le, une obligation légale, découlant d’un règlement européen, et qui prévoit une avance pour la famille des victimes à hauteur de 21000 €. Or, en août dernier, un article de presse relatait certains manquements en la matière de la part de la SNCB. Le porte-parole de l’Entreprise indiquait alors que le maximum était fait pour indemniser le plus rapidement possible, dans le respect des règlements européens et du droit belge.

Pourtant, un reportage consacré à la catastrophe de Buizingen diffusé le 29 septembre sur la RTBF nous apportait le témoignage d’une personne endeuillée par l’accident et qui n’avait toujours reçu une indemnisation pourtant bien nécessaire.

Madame la Ministre, même si cette personne a semble-t-il été indemnisé depuis son interview, une question essentielle demeure aujourd’hui : toutes les familles de cette terrible catastrophe ont-elles bien été indemnisées ? Ou, pour le dire autrement, la SNCB s’est-elle acquittée aujourd’hui de cette obligation morale et légale à l’égard des familles des victimes ?

Le conseil communal de septembre a approuvé notre plan d’actions local d’économies d’énergie.  Le réchauffement climatique est devenu une préoccupation majeure pour les dirigeants du monde entier.  Chacun d’entre nous a le devoir de contribuer à diminuer la production de CO2, principale cause du phénomène.  La meilleure façon d’y parvenir est de réduire notre consommation énergétique et d’utiliser les énergies renouvelables.  Depuis quelques années, la commune est à la pointe dans ce domaine.  En effet, nous menons une politique active de réduction de la consommation de nos bâtiments : réalisation d’audits énergétiques, régulation de nos installations, placement de vannes thermostatiques, remplacement de toutes nos vieilles chaudières, isolation renforcée, remplacement des vieux châssis…  Tout cela grâce à des subsides obtenus à la Région wallonne atteignant parfois 80 % !  Notre compétence a été reconnue, puisque nous avons obtenu un subside de 20.000 euros du Ministre de l’énergie Paul MAGNETTE pour la réalisation d’un plan d’actions local d’’économies d’énergie. 

Comme promis l’an dernier, l’église de Thulin est en passe d’être entièrement restaurée.  Le conseil communal a accepté le même mode de financement qu’à Hensies et Hainin pour la réalisation des travaux.  La commune a acheté la peinture et a engagé temporairement des garçons de l’équipe de notre Curé Olivier Leman.  Si nous avions dû faire réaliser l’ensemble des travaux par une firme privée, il aurait été difficile d’obtenir un tel résultat sans devoir investir une somme beaucoup plus importante. Aujourd’hui, nos églises sont ainsi entièrement restaurées.

Dans les semaines qui viennent, vous recevrez dans vos boîtes les résultats de notre enquête sur la sécurité dans votre commune.  420 personnes y ont participé, ce qui est énorme pour une entité telle que la nôtre !  Voici déjà les réponses données à 3 des 26 questions posées :

  • A la question « Vous sentez-vous en sécurité dans votre commune? », 76 % des participants ont répondu oui
  • A la question « Connaissez-vous votre agent de quartier ? », 61 % ont répondu non
  • A la question « Y a-t-il trop d’excès de vitesse dans nos rues ? », 81 % ont répondu oui

Les résultats complets vont maintenant nous permettre de proposer des solutions concrètes aux problèmes de sécurité dans la commune.

Le 15 octobre prochain, les élèves de 5ème et 6ème primaire de toutes nos écoles participeront pour la première fois à l’opération « Place aux enfants ».  Les enfants seront accueillis dans les services communaux, du cpas, de la police et dans notre centre sportif.  L’objectif est de leur faire découvrir nos institutions locales, leur expliquer à quoi servent nos différents services, les familiariser avec les forces de l’ordre.

Dans le secteur de l’enseignement, la rentrée scolaire a été très bonne dans toutes nos implantations.  L’augmentation du nombre d’élèves permettra cette année d’ouvrir encore de nouveaux emplois, en particulier à l’école du Centre à Hensies.

Comme l’an dernier, le concours « façades fleuries » vient de se terminer : vous avez été une soixantaine à vous y inscrire, en contribuant ainsi à l’embellissement de nos villages.  Je remercie les commerçants locaux pour les nombreux prix qu’ils ont offerts.

C’est une grande fierté pour moi de pouvoir à nouveau siéger au Parlement fédéral.  Je suis élu avec 16.307 voix de préférence.  Ce résultat, je le dédie à toutes celles et ceux qui ont cru en moi dans cette campagne et toutes les équipes de militants qui se sont dépensées sans compter.  J’ai en effet la chance de pouvoir compter sur une équipe formidable qui s’est largement étoffée au fil des ans.

L’ambiance était superbe dimanche soir à la Maison du Peuple de Thulin http://www.telemb.be/content/view/6495/166/

Mon parti a réalisé un résultat historique et en particulier dans l’arrondissement de Mons-Borinage où 55,4 % des électeurs nous ont accordé leur confiance.  Elio DI RUPO, Franco SEMINARA et moi sommes les 3 élus socialistes de la fédération de Mons-Borinage.  Le défi est grand pour Elio, il est certainement une des seules personnalités politiques de ce pays capable de lui rendre un destin durable.  Le résultat des élections en Flandre ont rendu inéluctable une nouvelle réforme de l’Etat. C’est donc le moment de discuter avec nos compatriotes néerlandophones sur une vison commune de la Belgique de demain.  Je suis persuadé qu’un avenir ensemble est toujours possible.  La Belgique a besoin de stabilité institutionnelle à long terme. Il faut régler cette question au plus vite pour pouvoir s’occuper efficacement des vrais problèmes de la population : l’emploi, le pouvoir d’achat, l’avenir des pensions, la sécurité, l’avenir de la planète…

Au niveau régional, je sens une attente immense de la population. A nous les élus de tout faire pour être à la hauteur des espoirs placés en nous !

Je poserai la semaine prochaine une question orale à la Ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques, Mme Inge Vervotte, sur l’état des gares entre Quiévrain et Mons.

Madame la Ministre,

Alors que depuis le drame de Hal, les débats sont vifs au sujet des investissements à consentir en matière de sécurité et d’entretien de notre réseau ferroviaire, je souhaite attirer votre attention sur  l’état des gares de Quiévrain, Boussu, Thulin et Hainin, situées sur la ligne 97 entre Quiévrain et Mons.

Des interrogations de la part des voyageurs tant au niveau de la sécurité du rail, de l’absence de confort dans ces gares ou du manque de communication y sont monnaie courante.

Ainsi, la gare de Quiévrain, qui constitue un important lieu de passage pour les élèves et les navetteurs se rendant à Bruxelles, se limite à un ancien bâtiment du 19ème siècle donnant une image d’abandon.

Plus aucune fenêtre ne subsiste, des blocs de béton ont remplacé les vitres et les portes sont solidement fermées par des panneaux en bois. Enfin, un conteneur fait office de guichet pour les voyageurs désireux d’acheter leur billet, uniquement ouvert le matin.

En gare de Thulin, le problème principal pour les voyageurs réside dans l’information défaillante. Il n’est pas rare de voir des gens attendre leur train sur le quai en vain alors qu’il a été tout bonnement supprimé. Les haut-parleurs installés sur la voie s’avèrent souvent silencieux. Par ailleurs, il semble que les informations données sur le site « Railtime » soient souvent tardives.

En outre, un terrain en friche repoussant longe les rails et pourrait être destiné à des parkings. Pour s’abriter, les voyageurs n’ont pas d’autre alternative que 4 minis « bunkers » de béton très inconfortables et incommodants.

La station de Hainin se dénote par l’absence d’un bâtiment digne d’une gare. Seul un panneau sur le quai indique aux voyageurs le nom de l’arrêt ! Ceux-ci sont accueillis par des tags grossièrement badigeonnés et par la vue d’un ancien abri dans état déplorable. Visiblement, Infrabel estime l’endroit indigne d’un entretien sérieux et systématique.

Enfin, la gare de Boussu, comme sa consoeur de Quiévrain, donne l’image d’un chemin de fer d’une autre époque. Le bâtiment est complètement fermé, les portes et fenêtres obstruées, criblé de tags, sans vie, sans âme, repoussant.

Dans un contexte où l’on souhaite rendre le rail attractif et encourager les usagers à utiliser les transports publics, il paraît inadmissible de laisser des gares, quel que soit leur niveau de fréquentation, dans une pareille situation.

Aussi, Madame la Ministre, je souhaite connaître votre position sur les cas de ces gares. N’estimez-vous pas que laisser des gares dans un état d’abandon et de service minimal soit déplorable pour l’image du chemin de fer belge ?

Au niveau de l’accueil des voyageurs, comment justifiez-vous que ceux-ci doivent, dans certaines gares, s’adresser à un simple conteneur qui fait office de guichet ?

Au niveau de l’information, trouvez-vous normal que de banals haut-parleurs servent de référence pour communiquer envers les navetteurs dans certains cas ? Etes-vous informés des lacunes liées à leur usage ?

Au niveau de la sécurité, des bâtiments non entretenus, fermés, à l’état d’abandon et des abris tagués ne sont-ils pas une source d’attractivité de la délinquance ?

Le souci d’améliorer l’image de notre chemin de fer ne passe-t-il pas par un entretien constant, systématique et rigoureux de nos gares ? Si oui, qu’est-il prévu à cet effet pour les gares évoquées ici ?

Ne croyez-vous pas qu’il est contradictoire de vouloir promouvoir l’usage des transports en commun en laissant à l’abandon ces gares ?

Reportage journal La Province 1

Reportage journal La Province 2

Ce mercredi 31 mars, les députés PS ont voté en faveur de l’interdiction de la burqa dans l’espace public. 

Comme l’a souligné le député Eric Thiebaut lors des débats en Commission : «Interdire la burqa dans l’espace public, c’est refuser le symbole de la soumission de la femme et de sa négation. La burqa n’est pas un signe religieux. Elle est synonyme de soumission, d’inégalité et de mise à l’écart de la vie en société».
 
Pour les députés PS, ce vote en Commission de l’Intérieur de la Chambre représente d’abord un choix politique: il s’agissait ici de réaffirmer la valeur fondamentale des droits de l’homme et de la femme.
 
Les députés socialistes ont toujours été opposés au port de la burqa dans l’espace public, lechoix du moyen juridique était lui ouvert. Après avoir préconisé l’interdiction par voie de règlement communal – plusieurs communes socialistes ont déjà de tels règlements -, les députés socialistes se sont ralliés à la large majorité qui préconisaitla voie législative.Néanmoins, les amendements apportés par l’ensemble de la majorité permettront aux autorités locales de continuer à infliger des amendes administratives si le Parquet ne poursuivait pas.

Le terrible drame survenu ce jour sur la ligne de train reliant Quiévrain à Bruxelles a terriblement choqué la population.

Nos premières pensées vont bien évidemment aux proches et familles des victimes.

A l’heure actuelle, 21 personnes ont perdu la vie.  Un chiffre qui risque malheureusement d’augmenter au fil de la journée.

Il s’agit d’une catastrophe sans pareil qui met une fois de plus les autorités gestionnaires du rail belge devant une réalité inquiétante.

L’enquête annuelle du Service Public Fédéral (SPF Mobilité et Transports) constate que le nombre d’accidents de trains est en constante augmentation, et ce d’année en année.

Le plus récent étant le déraillement mortel en gare de Mons.  A cette occasion, nous avions déjà interpellé le Ministre de tutelle pour le sensibiliser sur la précarité et la dangerosité du réseau ferroviaire belge.

A plusieurs reprises, nous avons également suggéré de procéder à un audit sur la fiabilité des infrastructures, la gestion du temps de travail des cheminots (conducteurs inclus) et de l’équipement du rail.

Pour nous, il est essentiel que des dispositions soient prises au plus vite pour ne plus connaître de tels drames à l’avenir.