En commission Mobilité de la Chambre, j’ai interrogé le Ministre de la Mobil M. François Bellot, afin de lui demander des explications quant aux retards beaucoup trop fréquents du train Mons-Bruxelles de 7h35.

Ce dernier n’est, en effet, à l’heure qu’une fois sur trois et occasionne de gros désagréments aux navetteurs qui l’utilisent pour se rendre sur leur lieu de travail ou à l’école.

Dans sa réponse, le Ministre reconnaît que « le train auquel il est fait allusion nous pose un problème particulier. »  Il enregistre, selon lui, «  une bonne ponctualité de 95,2 % de Quévy à Braine-le-Comte, mais celle-ci baisse considérablement, atteignant 60,2 % entre Braine-le-Comte et Bruxelles-Nord. La raison de cette différence est le trafic très dense entre Halle et Bruxelles-Midi, trajet pour lequel le moindre retard provoque un effet boule de neige. »

Sur les solutions envisagées pour y remédier, le Ministre me répond que « l’amélioration de la ponctualité globale de la ligne passe par une refonte du plan de transport. Des analyses sont en cours à la SNCB pour dégager une solution. Le parcours du train est inséré dans plusieurs relations fixes, donc très difficiles à modifier. » Ajoutant que «  dans l’attente d’une solution définitivele train fait l’objet d’un programme spécifique d’analyse et de suivi. »

 Ce qui est clair, c’est que la réponse du Ministre confirme l’existence d’un sacré décalage entre la communication optimiste de la SNCB au sujet de l’amélioration de la ponctualité et la réalité vécue par des navetteurs excédés par les retards trop fréquents aux heures de pointe !

Des solutions concrètes doivent être trouvées. Il y a urgence ! Je ne manquerai pas de le rappeler autant que possible à la Chambre des représentants auprès du Ministre Bellot.

Le site Navetteurs.be a récemment publié des chiffres concernant les retards répétitifs du train  Mons-Bruxelles de 7h35 et ils sont interpellants ! Ceux-ci confirment une situation vécue par l’ensemble des navetteurs utilisant ce train pour se rendre à Bruxelles : les retards sont beaucoup trop fréquents !

Dans son rapport, Navetteurs.be révèle ainsi que ce dernier n’est à l’heure  « qu’une fois sur trois » et que la ponctualité, sur l’ensemble des heures de pointe sur cette ligne, n’est que de 73,3 % !

Ce sont des chiffres interpellants, mais surtout très éloignés de ceux communiqués par la SNCB. Cette dernière s’est, en effet,  récemment vantée des progrès réalisés en 2019 au sujet de la ponctualité. Alors que la réalité ressentie par les navetteurs aux heures pointe entre Mons et Bruxelles est toute autre.

J’interroge dès lors le Ministre de la Mobilité, François Bellot, afin de lui demander des explications quant à cette communication de la SNCB fort peu représentative du vécu des navetteurs. Je demande que la SNCB avance des solutions pour mettre fin aux retards trop fréquents dont sont victimes les navetteurs du train Mons-Bruxelles de 7h35.

Il n’est en effet pas acceptable que les travailleurs se rendant de Quevy, Quiévrain, Mons vers Bruxelles aux heures de pointe soient en retard si souvent !

En Commission Justice de la Chambre, j’ai interpellé le Ministre Koen Geens sur les conditions de travail difficiles des agents pénitentiaires de la prison de Mons.

Dans mon intervention, j’ ai revendiqué une valorisation du cadre, l’engagement d’agents supplémentaires et le financement des travaux de rénovation du bâtiment.

Dans sa réponse, le Ministre de la Justice m’a indiqué qu’un plan de rénovation de l’infrastructure était en cours d’analyse. Il m’a confirmé que des travaux spécifiques étaient programmés sur deux années pour restaurer plusieurs cellules.

Au niveau du renfort en personnel, le Ministre m’a répondu que des engagements sous contrat « Rosetta » seront faits pour compenser la pénurie actuelle d’agents pénitentiaires, sans m’en préciser le nombre, ni le délai .

Enfin, un plan d’action a été annoncé , avec l’intermédiaire d’une entreprise spécialisée, pour éliminer les punaises et procéder à un nettoyage des cellules .

Face aux difficultés rencontrées par les agents pénitentiaires sur place, je me suis aussi rendu à la prison de Mons pour soutenir le personnel et m’assurer du suivi des annonces faites par le Ministre de la Justice.

Durant ma visite, j’ai pû me rendre compte de l’état désastreux du bâtiment et des conditions inacceptables dans lesquelles travaillent les agents et sont hébergés les prisonniers. En sous effectifs, mais surpeuplée, la prison de Mons nécessiterait une rénovation aussi urgente que coûteuse. C’est la raison pour laquelle je soutiens l’idée de construire une nouvelle prison !