Fort sensibilisés par la situation d’anciens travailleurs de Bell Téléphone frappés par un cancer, les députés Eric Thiébaut et Franco Seminara soutiennent l’idée proposée par le Secrétaire d’Etat aux Affaires sociales de s’adresser au Fonds des maladies professionnelles.

L’objectif est de permettre l’ouverture d’une enquête afin de faire un lien éventuel entre les maladies développées et l’exposition à des produits toxiques.

Pour rappel, les deux députés avaient relayé l’information au Secrétaire d’Etat, Philippe Courard, en l’interpellant au Parlement. C’est ce qui a permis à ce dernier de prendre connaissance de l’inquiétude et des interrogations qui touchent les anciens travailleurs de la firme Bell Téléphone à Wasmes.

En effet, d’après leurs témoignages, ils seraient plusieurs dizaines à avoir été ou à être touchés par des cancers, majoritairement du sein et des voies digestives.

Alors qu’aucune demande n’a été introduite à ce jour concernant l’un ou l’autre cas de cancer, les deux députés se réjouissent de l’appel lancé aux anciens travailleurs.

Il s’agit là, selon eux, d’une première réponse importante qui va dans le bon sens dans la perspective d’obtenir une indemnisation.

Ce mercredi 23 mai, les députés ont adopté, à l’unanimité, la proposition de loi du PS renforçant les sanctions à l’égard de ceux qui s’en prennent aux arbitres et aux juges de lignes.  Un texte dont Eric Thiébaut est l’un des co-auteurs.

Il s’agit de la première étape d’une série de mesures destinées à renforcer la sécurité, en particulier dans les stades de football et à promouvoir la convivialité des activités sportives.

Le respect des arbitres constitue un point essentiel si l’on veut rendre à la pratique sportive sa dimension exemplative, mais aussi festive. Les arbitres incarnent le respect de règles et l’impartialité. Ces acteurs cruciaux du monde sportif sont trop souvent victimes d’agressions verbales ou physiques. Des faits qui contreviennent à l’esprit même du sport et qui pèsent sur la sécurité lors des rencontres. Ils doivent donc être mieux protégés. Le texte adopté aujourd’hui aggrave la peine encourue en cas d’agression d’un arbitre ou d’un juge de lignes. Le principe est comparable à ce qui se fait pour protéger les pharmaciens, médecins et accompagnateurs de train. Cette mesure vaut non seulement pour le football, mais aussi pour tous les autres sports, amateurs et professionnels.

Pour rappel, les députés PS ont déposé plusieurs propositions destinées à améliorer la sécurité et la convivialité lors des rencontres sportives. Les autres dispositions sont toujours en discussion. Il s’agit de la suppression des grillages dans les stades de football jugés dangereux en cas d’incident par les experts.

Plutôt que d’infliger des interdictions de stade inappliquées, le texte prévoit aussi l’introduction de peines alternatives sous forme de travaux d’intérêt général (aider à préparer et à nettoyer les tribunes, le terrain, aider à préparer la sécurité des matchs, etc.) pour conscientiser davantage les supporters. Enfin, les auteurs veulent rendre obligatoire la désignation d’un responsable sécurité dans les clubs de D3, à l’image de ce qui se fait en D1 et D2.

 

Les députés Eric Thiébaut et Franco Seminara ont été fort sensibilisés par l’information selon laquelle un nombre très élevé d’anciens travailleurs de l’ex-usine Bell Telephone ont été frappés par le cancer.   Les députés interpelleront ensemble à ce sujet le Secrétaire d’Etat en charge des Risques professionnels.

Les questions suivantes lui seront posées :

Avez-vous connaissance d’un nombre si élevé de cas d’anciens travailleurs de Bell Téléphone emportés par un cancer et luttant actuellement contre la maladie ?

Le Fonds des maladies professionnelles, voire le Fonds amiante, ont-ils été saisis de l’une ou l’autre demande d’indemnités par d’anciens travailleurs de l’entreprise ?

Si oui, l’origine du milieu professionnel a-t-elle pu être établie et les chances d’être indemnisé existent-elles ?

Dans la négative, disposez-vous d’informations sur les éventuels refus enregistrés, voire sur l’absence de demandes introduites ?

Pour les députés, les anciens travailleurs frappés par la maladie doivent être soutenus et des réponses doivent leur être apportées sur les possibilités d’indemnisation du Fonds des Maladies professionnelles, voire du Fonds amiante

L’information selon laquelle Bpost souhaiterait supprimer un grand nombre de boîtes aux lettres dans les régions les moins peuplées a créé une grande inquiétude parmi les habitants des zones concernées.

Pour le député Eric Thiébaut, bien que cette décision ne soit pas confirmée, elle pose d’ores et déjà la question des missions de service public de l’entreprise et le maintien d’un réseau postal de proximité par la présence de Bpost dans les zones rurales et urbaines.

Aussi, le député interrogera prochainement le Ministre des Entreprises publiques pour l’entendre sur les informations dont il dispose à ce sujet.

Parmi les questions posées :

Confirmez-vous l’intention de Bpost de supprimer de nouvelles boîtes aux lettres dans les zones rurales ? L’information relayée est-elle correcte ?

Si oui, quels seraient les villages concernés et de quelle ampleur serait cette suppression ?

Le cas échéant, des alternatives sont-elles prévues pour compenser cette perte d’accès à un service public pour les habitants concernés ?

La réponse dans les prochaines semaines

Depuis le début de son mandat, le député Eric Thiébaut sensibilise régulièrement le Gouvernement fédéral sur les tarifs pratiqués par les opérateurs de gsm dans notre pays et les prix bien plus élevés que sont contraints de payer les clients belges par rapport à ceux de nos pays voisins.

A cet égard, il a récemment interrogé le nouveau Ministre de l’Economie sur les initiatives qu’il compte entreprendre pour remédier à cette situation.

Parmi les questions posées, Eric Thiébaut a ainsi demandé des précisions sur l’arrivée prochaine d’un quatrième opérateur sur le marché belge des gsm et voir en quoi celle-ci stimulera la concurrence pour encourager la baisse des tarifs à l’instar de ce qui se fait en France par exemple.

Dans réponse, le Ministre a souligné qu’il ne fait aucun doute qu’un plus grand nombre d’acteurs sur le marché doit permettre une concurrence accrue, ce qui devrait donner lieu à des prix moins élevés, notamment au niveau des services de données mobiles où les prix sont supérieurs à ceux qui s’appliquent dans nos pays voisins.

En ce qui concerne la différence de prix avec ceux pratiqués par nos pays voisins, le Ministre a annoncé sa volonté de voir initier une étude opérant une comparaison entre la Belgique, l’Allemagne et la France concernant les divers secteurs de la télécommunication, tant le fixe que le mobile ou les sms et le transfert de données par internet et mobilophonie.

A l’instar de ce qui est fait pour les prix de l’énergie, cette étude sur les télécommunications sera très utile et permettra d’agir là où c’est nécessaire selon le Ministre.

Pour sa part, Eric Thiébaut rappelle qu’il est indispensable de mettre tout en œuvre pour permettre au plus grand nombre de citoyens d’avoir accès à des tarifs gsm accessibles et transparents.

Depuis de nombreuses années, les agressions dans les trains et dans les gares prennent une ampleur de plus en plus inquiétante. Qu’il s’agisse d’agressions physiques ou verbales, de nombreux utilisateurs et accompagnateurs de train se retrouvent confrontés à des faits de violence récurrents sur nos lignes.

Ce phénomène est particulièrement préoccupant dans la région de Mons-Borinage.

En effet, la presse régionale vient de faire échos du bulletin sécurité 2011 fourni par la SNCB.  Celui-ci relève une augmentation du nombre d’agressions physiques et verbales par rapport à 2010 sur les cinq lignes passant par cette région. Pour ce qui concerne les lignes 78 (Mons – Saint-Ghislain), 92 (Jurbise – Mons), 96 (Jurbise – Mons – Quévy), 97 (Quiévrain – Saint-Ghislain-Mons) et 118 (Mons – La Louvière), les données publiées recensent ainsi treize cas d’agressions physiques en 2011 au lieu de six pour 2010. Tandis que les agressions verbales sont aussi en augmentation, avec 22 faits au lieu de 16.

La ligne la plus touchée est celle qui passe par Mons et Saint-Ghislain.

Le phénomène n’est pas neuf, en 2004 déjà la SNCB avait mis sur pied un plan de sécurité renforcé pour lutter contre la violence sur son réseau.  Il prévoyait notamment le placement de 1500 caméras, contre 300 à l’époque. Par ailleurs, interrogé sur le sujet en janvier dernier, le Ministre Paul Magnette a annoncé que la SNCB-Holding avait autorisé le Corporate Security Service à recruter 40 personnes supplémentaires en 2012.

Le Député fédéral Eric Thiébaut estime que la situation ne peut pas rester en l’état.  C’est pourquoi il posera les questions suivantes au Ministre lors de la prochaine commission Infrastructure à La Chambre :

  • Les navetteurs de Mons-Borinage peuvent-ils espérer des mesures spécifiques pour la sécurisation de leurs lignes ?
  • Un renforcement de la prévention par une présence visible d’agents de B-Security est-il envisageable ?
  • Quel est l’état des collaborations avec les zones de police concernées ?