Suite à l’annonce du Ministre de l’Intérieur de supprimer les 2/3 des casernes de la Protection civile du pays, j’ai rencontré ce mardi 25 avril les responsables des unités de Ghlin et de Libramont pour évaluer les conséquences de cette décision sur la sécurité des citoyens.

En tant que membre de la commission de l’Intérieur de la Chambre, je m’oppose vivement depuis un an à ce ce nouveau démantèlement d’un service public fédéral de proximité.

Dans la province de Hainaut, il ne fait aucun doute que la disparition de l’unité de Ghlin engendrera une augmentation des risques au détriment des citoyens et des entreprises présentes sur ce territoire. La décision est d’autant plus inacceptable que notre province regroupe en son sein un grand nombre d’entreprises SEVESO, un important établissement nucléaire à Fleurus ainsi que la présence du SHAPE, avec tous les impératifs spécifiques de protection que cela implique.

Par ailleurs, cette réforme coutera cher aux communes. En effet, les zones de secours devront reprendre les importantes missions remplies aujourd’hui par la protection civile, ce qui impliquera inévitablement l’acquisition du matériel adéquat.

A la Chambre, j’ai interpellé à plusieurs reprises le Ministre de l’Intérieur pour lui faire part de toutes les objections contre son projet de réforme. Malheureusement, Monsieur Jambon n’a pas répondu aux objections légitimes que j’ai présentées. Dès lors, je vais interpeller le Premier Ministre au parlement fédéral pour le convaincre de revenir sur cette nouvelle mauvaise décision du Gouvernement fédéral MR-NVA.

En outre, en tant que député fédéral, j’invite l’ensemble des communes de Mons-Borinage, en particulier celle de Mons, siège de la caserne de Ghlin, à introduire ensemble un recours au Conseil d’Etat contre cette décision qui nuit gravement à la sécurité de la population.

Depuis que le Ministre de l’Intérieur a présenté son projet de réforme de la protection civile, les travailleurs de l’unité de protection civile de Ghlin se posent énormément de questions quant à leur avenir et au maintien de leurs missions au sein de leur caserne.
Pour rappel, le Ministre voudrait réduire les missions de ces services et transférer une partie du personnel de la protection civile vers les zones de secours. Il voudrait aussi réduire le nombre de casernes qui protègent le pays de six aujourd’hui (trois au Nord et trois au Sud ), à deux (une au Nord et une au Sud).
Les propositions qui circulaient jusqu’à présent sur le nouveau plan de dispersion des unités opérationnelles en Belgique n’auguraient rien de bon pour les travailleurs de Ghlin.
Le mercredi 22 février, j’ai à nouveau interrogé le Ministre en Commission Intérieur de la Chambre pour relayer les craintes des travailleurs.
Parmi les réponses apportées, le Ministre a admis que le choix des unités sauvegardées pose problème au Gouvernement et qu’il n’y a toujours aucune certitude.
Par ailleurs, il a évoqué le possible maintien de 4 unités au lieu de 2 comme initialement annoncé !
Quoiqu’il en soit, il est temps de trancher sur ce dossier car l’incertitude pèse de plus en plus fort sur le moral des travailleurs !

Décrocher sur internet des tickets pour les grands concerts en Belgique devient un vrai parcours du combattant. L’exemple du concert de U2 au stade Roi Baudouin – et ce n’est pas le seul – en est la preuve éclatante. A peine lancées, les places ont toutes été vendues en dix minutes ! Immédiatement aussi, des places étaient proposées à la vente sur eBay au double, au triple ou au quadruple du prix; donc totalement illégalement.

Mais ce qui est troublant, c’est que l’on retrouve aussi des tickets revendus sur le site Seatwave qui appartient à … Live Nation, la société censée organiser la vente exclusive de billets pour la Belgique. De la sorte, cette dernière encaisse deux bénéfices en s’impliquant, d’abord, dans le marché régulier via son site classique et le marché noir, ensuite, grâce à sa filiale enregistrée à l’étranger.

J’ai dès lors interpellé le Ministre de l’Economie pour que des actions soient entreprises afin de protéger les consommateurs et mettre fin à ces procédés qui pénalisent tous les fans de concerts.

Dans sa réponse, le Ministre a indiqué qu’il épuiserait tous les moyens dont il disposait afin de faire respecter la loi belge interdisant la revente de tickets.

Il m’a informé qu’il a marqué mon accord sur l’introduction de deux actions en cessation auprès du président du tribunal de commerce. « Le résultat de ces procédures sera d’une grande importance pour les autres dossiers » d’après lui.

Enfin, il s’est engagé à chercher des solutions afin d’optimaliser l’organisation de la vente de tickets et de limiter ainsi le nombre d’infractions à la réglementation. « Dans le courant du mois de mars, un revendeur initial illustrera les possibilités offertes par la technologie blockchain » a-t-il conclu.

Pour ma part, j’invite le Ministre de l’Economie à prendre toutes les dispositions nécessaires et entreprendre tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à ces pratiques qui s’apparentent à de l’entretien illégal du marché noir.

 

 

Ce mercredi à la Chambre j’attendais les explications du Ministre de la Mobilité en réponse à ma question parlementaire au sujet des retards trop fréquents dont les navetteurs sont victimes sur la ligne de trains 96 (Quévy – Mons – Bruxelles).

Loin de s’être améliorée avec l’adoption du dernier « Plan de Transport Adapté » de la SNCB, la situation ne fait en effet que se dégrader. Etant aussi navetteur, je comprends l’exaspération des usagers du rail.

En commission de l’Infrastructure de la Chambre, le Ministre a avancé trois causes pour expliquer la situation sur la ligne 96 : le chantier de la gare de Mons, les travaux sur une voie et l’augmentation de causes externes telles que la présence accrue de personnes sur les voies ou les actes de vandalisme.

Mais en ce qui concerne les mesures envisagées pour mettre fin aux retards, la seule vraie réponse donnée par le Ministre consiste en la désignation d’un « manager de ligne » opérationnel dès janvier 2017 !

La mission de ce dernier consistant en «un suivi spécifique des trains sur la ligne 96 et l’adoption de mesures spécifiques pour améliorer leur ponctualité »…

Je ne peux pas me satisfaire d’une telle réponse. Il s’agit d’une recette qui existe déjà. Selon toutes les informations recueillies sur le terrain, la situation actuelle est avant tout le fruit de coupures budgétaires de la part de ce gouvernement à l’égard de la SNCB et le désinvestissement continu dans l’entretien des lignes ferroviaires. Pour preuve, le nombre de trains en panne n’a jamais été aussi élevé !

J’attends maintenant du Ministre de la Mobilité qu’il propose des mesures concrètes qui amélioreront la ponctualité de cette ligne 96.

« Monsieur le président, monsieur le premier ministre, il y a quelques mois, en commission de l’Intérieur, le ministre Jambon est venu nous exposer sa réforme de la protection civile. En résumé, le ministre voudrait réduire les missions de ces services, transférer une partie du personnel de la protection civile vers les zones de secours et surtout, il voudrait réduire le nombre de casernes qui protègent le pays de six aujourd’hui, trois au Nord et trois au Sud du pays, à deux, une au Nord et une au Sud du pays.

Je pense, monsieur le premier ministre, que c’est un très mauvais projet pour la protection civile. C’est un projet qui va réduire la protection des citoyens et allonger les délais d’intervention en cas de catastrophe. Je ne partage absolument pas la vision du ministre de l’Intérieur.

Ceci étant dit, aujourd’hui, il y a des travailleurs qui attendent des décisions concrètes, des clarifications sur cette réforme. Ils sont 1 100 travailleurs: 450 professionnels et 650 volontaires. En particulier, ils sont dans l’attente d’une décision sur le choix des deux casernes qui seront maintenues dans le pays.

Hier, j’ai posé la question au ministre en commission de l’Intérieur. Il a affirmé qu’il y avait au niveau du gouvernement un blocage dû au CD&V. Si c’est le cas, je dois féliciter mes collègues du CD&V pour leur clairvoyance, d’autant qu’il ressort des informations glanées dans les coulisses du ministère de l’Intérieur que le choix se porterait finalement sur les casernes de Brasschaat au Nord et de Crisnée au Sud. Ce choix serait évidemment basé sur des critères tout à fait objectifs et serait sans lien avec le fait que Brasschaat fait partie de la commune dont M. le ministre Jambon est bourgmestre et que Crisnée est la commune dont notre collègue du MR M. Goffin est bourgmestre. Ce sont des choix de goed bestuur tout à fait objectifs.

Monsieur le premier ministre, je vois que vous êtes dubitatif. Je voudrais, d’une part, simplement savoir si vous partagez la vision de la protection civile proposée par le ministre de l’Intérieur. D’autre part, quelle est la nature du blocage qui empêche aujourd’hui les travailleurs de la protection civile d’être rassurés quant à leur avenir ? »

La réponse de Charles Michel :

« En effet, je le confirme – nous l’assumons – l’accord de gouvernement prévoyait une volonté d’agir pour tenter d’optimaliser le fonctionnement de la protection civile en le rendant davantage complémentaire avec les missions qui sont menées au départ des zones de secours. L’accord de gouvernement prévoit, d’ailleurs, la possibilité de d’établir des accords de coopération entre les zones de secours et la protection civile. La démarche que nous préconisons est une démarche de spécialisation, misée sur une capacité de développer des fonctions plus spécialisées au départ de la protection civile. Et je vous confirme exactement, comme le ministre Jambon l’a indiqué en commission, non pas qu’il y a un blocage au sein du gouvernement mais qu’un débat y est en cours. »

Ma réplique :

« Monsieur le premier ministre, je suis quelque peu déçu que vous me confirmiez la mort de quatre casernes dans le pays. Encore des réductions finalement des services fédéraux, qui s’inscrivent dans la même lignée de ce qui se fait au niveau de la Défense et qui suit, évidemment, les vues et la stratégie de votre partenaire NV-A dans la majorité!

Eu égard aux choix futurs, je pense que les casernes de Liedekerke et de Jabbeke sont de très bons choix. J’observe mon collègue Bogaert de Jabbeke qui, j’en suis certain, est également très sensible à la question du maintien de la caserne de Jabbeke.

Aussi, je vous invite à continuer votre combat pour tenter de freiner cette réforme qui aura de très mauvaises conséquences pour la population. »

J’ai récemment interrogé le Ministre des Télécommunications et de la Poste au sujet du lancement par bpost d’un nouveau système de distribution de colis en ligne dénommé Bringr. Ce dernier suscite, en effet, l’inquiétude parmi les travailleurs de la société.

Il s’agit d’un système proche de celui développé par la société Uber et qui est dénoncé par les syndicats de la société. Grâce à celui-ci, tout le monde pourra en effet transporter et livrer des colis pour bpost contre rétribution. Le montant dépend de la distance, du poids et de la taille du colis ainsi que du type de contenu. Une petite commission devra également être versée à bpost.

Pour les syndicats, l’arrivée de ce nouveau système est « choquante » et fait craindre pour l’emploi. Selon eux, les travailleurs seront confrontés à une concurrence totalement déloyale puisque ce sont des personnes qui vont travailler au coup par coup et non des personnes sous contrat assurant ce métier tous les jours.

J’ai dès lors interrogé le Ministre des Entreprises publiques pour relayer les craintes des travailleurs.

Dans sa réponse, le Ministre a indiqué qu’à l’occasion du lancement de la plate-forme collaborative bringr, les partenaires sociaux ont été largement informés de ce projet pilote. Il a assuré que la plate-forme collaborative pour l’expédition de biens n’aura pas d’impact négatif sur l’emploi, le salaire ou le statut des employés au sein de l’entreprise. Selon le Ministre, bringr est complémentaire aux autres réseaux de bpost qui garderont leur positionnement en fonction des besoins du client et le type de livraison.

Pour ma part, j’ estime qu’il est indispensable que des mesures d’encadrement soient prises afin de protéger l’emploi dans la société.