Création d’emplois : Eric Thiébaut soutient l’implantation de Hiolle Industries à Mons-Borinage !
Avec 70 emplois à la clé, le député-bourgmestre de Hensies, Eric Thiébaut, a décidé de déployer toute son énergie pour encourager l’arrivée potentielle du groupe Hiolle Industries dans la région de Mons-Borinage.
Spécialisée dans la déconstruction ferroviaire, le désossage de voitures de chemin de fer et de métro, le groupe français avait pris les contacts avec son voisin «belge» pour lui faire part de sa volonté d’étendre son activité en s’implantant en Hainaut.
Ce mercredi 25 février, le projet a pris une tournure plus officielle en réunissant la direction de Hiolle Industries avec le président de l’intercommunale IDEA, Marc Barvais, sa directrice générale Caroline Decamps, et le député hensitois.
Pour Hiolle Industries, l’intention de s’implanter en Belgique ne laisse planer aucun doute.«Notre volonté est d’aller chez vous si possible déjà en 2015», a indiqué Xavier Bleu, chef de projet chez Nord Ferro, lequel a patiemment décortiqué depuis des mois les législations fédérale et régionale en matière d’environnement, très proches de la législation française.«Mais nous n’irons pas sans vision réelle des besoins de la SNCB.»
Pour Eric Thiébaut, c’est l’un des enjeux de ce projet. Il veillera donc à mettre toute en oeuvre pour faciliter les contacts nécessaires avec la direction de la SNCB ainsi qu’avec la Ministre Jacqueline Galant en charge de la Société nationale des chemins de fer.
À cet égard, le député a déjà récemment questionné la Ministre sur la quantité de matériel désaffecté entreposé sur notre territoire. « La SNCB possède actuellement environ 100 véhicules divers – locomotives et voitures à détruire – qui seront progressivement éliminés.» a-t-elle notamment répondu.
La réunion de travail de ce mercredi avec l’IDEA a aussi permis d’évaluer les besoins d’Hiolle Industries pour venir s’implanter à Mons-Borinage.
«Il faut trouver un bâtiment existant de 2.000 m², a précisé Jean-Michel Hiolle, éloigné des habitations et proche d’une voie ferrée. La présence d’une voie fluviale n’est pas nécessaire. Au niveau de l’emploi, sachant qu’il faut six personnes pour désamianter une voiture, six pour le dégarnissage, et six autres pour diverses opérations, et que nous tablons sur 200 wagons par an, cela représenterait 70 emplois à moyen terme.»
Un message relayé par Eric Thiébaut et qui a été reçu avec la plus grande attention par les représentants de l’intercommunale de dévellopement économique et d’aménagement du territoire de Mons-Borinage.
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