Le drame de Buizingen
Comme d’autres élus de la Région de Mons Borinage, j’ai été particulièrement touché par le drame de Buizingen.
En tant qu’élu local, je connais beaucoup de proches des victimes. Je sais combien leur souffrance, leur tristesse et parfois leur colère sont grandes.
Membre de la commission spéciale sur la sécurité du rail en Belgique, je me suis particulièrement investi dans la Commission spéciale chargée d’examiner les conditions de sécurité du rail de notre pays.
Le travail réalisé a débouché sur une multitude de recommandations dont l’objectif final est de faire en sorte qu’un pareil drame ne survienne plus.
Face à la dignité des familles et des proches des victimes, j’estime que nous, parlementaires, devions répondre par la dignité de notre travail : le rapport proposé est le fruit d’un travail de fond, sans partis pris ni idéologie politique et ses recommandations amélioreront la sécurité de notre réseau ferroviaire.
Parmi ces recommandations, trois m’apparaissent particulièrement fondamentales :
1) L’exigence d’un calendrier précis pour la généralisation du système de sécurité européen sur l’ensemble du réseau ferroviaire belge. Les parlementaires contrôleront la mise en place effective de ce plan d’installation. Nous veillerons à ce que le retard pris par notre pays soit bien rattrapé.
2) Le rôle d’un « Monsieur sécurité » qui analyse et coordonne tout ce qui concerne la sécurité du rail en Belgique. Et qui disposera d’un pouvoir de sanction. Ce rôle sera tenu par la Safety Platform , un organisme public dont le statut et les compétences seront renforcés.
3) La création d’un « baromètre de l’emploi » au sein du Groupe SNCB. Il permettra d’éviter à l’avenir les problèmes de recrutement et les pénuries de certains métiers indispensables à l’installation des systèmes de sécurité (ingénieur et électromécaniciens).
Comme tous mes collègues de la commission, je mettrai tout en œuvre pour que l’on se souvienne des victimes de Buizingen en veillant à ce que notre rapport soit suivi d’effets.