Mon bilan
J’ai le privilège de siéger au sein de la Chambre des Représentants en tant que député fédéral depuis 2007, élu sur la liste de notre province de Hainaut.
Après deux législatures où j’ai pu exercer mon mandat dans la majorité parlementaire avec le groupe socialiste, j’ai cette fois-ci lors de la législature 2014-2019 consacré toute mon énergie à dénoncer les politiques antisociales du Gouvernement Michel et défendre les intérêts de la région Mons-Borinage.
Le gouvernement MR/NVA de Michel a imposé une politique d’austérité et des mesures d’économie qui ont pénalisé une grande majorité de nos citoyens. Le recul de l’âge de la pension, le saut d’index, la hausse de la TVA et des accises, les coupures budgétaires dans les services publics, notamment les soins de santé et la sécurité, sont autant d’exemples d’une politique libérale et anti-sociale que j’ai combattu avec force.
Membre de la commission Intérieur, mais aussi de la sous-commission Sécurité nucléaire, les questions de sécurité sont au coeur de mon action à la Chambre des Représentants. La suppression de la protection civile de Ghlin, la réforme des zones de secours et la lutte contre le terrorisme ont notamment monopolisé une grande partie de mon travail.
Au travers de ce blog , vous aurez la possibilité de prendre connaissance de mon action politique et parcourir les principaux dossiers sur lesquels je m’ investis depuis le début de mon mandat en 2007. Il s’agit à mes yeux du juste de devoir de transparence et d’information qu’un élu doit à ses
Mon action parlementaire pour la législature 2014-2019
Les principaux sujets d’intervention :
- le manque de moyens dans la justice
- l’état du palais de justice de Mons
- le manque de personnel et de magistrats au parquet de Mons
- la suppression de plusieurs bureaux de justice de paix dans Mons-Borinage
- le manque de moyens à la police fédérale et scientifique du Hainaut
- le manque de moyens à la police de la route du Hainaut
- la suppression de plusieurs bureaux de contribution dans les communes boraines
- la suppression de la protection civile à Ghlin
- l’état vieillissant de nos centrales nucléaires
- la prolongation des réacteurs nucléaires Doel 1 et 2
- la reconstruction de l’école internationale du SHAPE
- l’état de vétusté de la prison de Mons
- les conditions de travail des agents pénitentiaires de la prison de Mons
- la dotation aux zones de police
- la fusion des zones de police entre Haut-pays et Boraine
- la suppression du Thalys wallon
- la situation des pompiers volontaires suite à la réforme des zones de secours
- l’avenir des travailleurs du SHAPE
- les retards des trains sur la ligne Quiévrain-Mons-Bruxelles
- l’état des gares de Mons-Borinage
- La liaison ferroviaire Valenciennes-Mons
La défense des intérêts de la région Mons-Borinage
Les services publics en faveur des habitants de la région Mons-Borinage ont été mis à mal par le Gouvernement fédéral MR/NVA. Durant toute la législature, nous avons été confrontés à une politique de droite qui a coupé dans les dépenses publiques et qui s’est attaquée au démantèlement sans précédent des services publics. Cela a des conséquences néfastes pour nos citoyens.
Dans la région de Mons-Borinage, les exemples sont malheureusement nombreux. La liste des domaines pour lesquels nos concitoyens sont pénalisés est longue. Celle-ci concerne autant la sécurité, la protection civile, l’accès à la justice, les transports, les finances communales que les services octroyés aux citoyens en matière de fiscalité.
Durant toute la législature, je n’ai cessé de combattre ces attaques tout en proposant des alternatives.
Les journalistes et les commentateurs de la vie politique ont toujours prétendu que la présence des socialistes au pouvoir avait peu d’influence sur la politique menée par le Gouvernement Fédéral. Pourtant, au travers des exemples énumérés ci-dessous, force est de reconnaître qu’un gouvernement avec la présence ou non des socialistes, c’est le jour et la nuit !
- Moins de moyens pour la police.
- Moins de moyens pour les zones de police locale.
Les agents de la police fédérale et judiciaire de Mons ont manifesté régulièrement leurs inquiétudes au sujet des moyens mis à leur dispostion. Ce gouvernement s’est illustré par des coupures annuelles de 2 % dans les budgets et l’absence de recrutements dans les zones de police locales .
- proposition : augmenter la dotation pour les zones de police .
- Suppression de laboratoires de la police scientifique
Ce gouvernement a œuvré à la réduction du nombre de laboratoires de la police technique et scientifique , en souhaitant les faire passer de 14 à 5 pour toute la Belgique. Sa chute a freiné ce processus. Les inquiétudes exprimées par les travailleurs de la police scientifique n’ont jamais été aussi grandes qu’aujourd’hui. Le manque d’effectif est criant et les conditions de travail sont mauvaises.
- il faudra réinvestir de façon urgente dans la police scientifique et technique.
- Aucun soutien pour la police de proximité.
Le travail de quartier reste le parent pauvre de l’organisation policière. Dans lutte contre le radicalisme, les agents de quartiers ont toute leur place et ont un rôle essentiel dans la récolte d’informations. Malheureusement, ce gouvernement n’a pris aucune initiative pour permettre aux zones de police de
- valoriser le travail des agents de quartier et encourager leur recrutement.
- Privatisation des missions de la police
En confiant au secteur privé une partie des missions dévolues jusqu’ici à la police fédérale, ce gouvernement a appauvri irrémédiablement notre police.
En tant que bourgmestre, je ne peux pas me réjouir de faire appel au secteur privé, par exemple, pour disposer d’un véhicule de commandement, de drones de surveillance ou d’autres services que le privé peut apporter. Cela aura un coût énorme pour mes finances communales. Ce genre de services, la population est en droit de les attendre de la part du fédéral sans avoir à les payer au secteur privé. Ce n’est pas une question de clivage gauche/droite, mais une question d’appauvrissement des services fédéraux.
- La suppression de la caserne de protection civile de Ghlin
Je n’ai jamais cessé de combattre la réforme de la protection civile, en particulier le choix de supprimer la caserne de Ghlin . Dans notre région, où de nombreuses entreprises SEVESO existent, se priver de la caserne de Ghlin , réputée pour son expertise en matériel logistique lourd comme des grues ou des bulldozers, est une érésie.
Aujourd’hui, la question du temps d’intervention nécessaire au départ des casernes est un sujet de préoccupation central pour tous les acteurs concernés, mais pour la sécurité de nos concitoyens.
- Pour moi, il est primordial qu’une évaluation de la réforme soit faite le plus vite possible, sans attendre qu’un incident majeur ne survienne sur un site SEVESO.
- Je plaide aussi en faveur du maintien d’un poste avancé sur le site de Ghlin. En effet, la distance entre la caserne de Crisnée et notre région qui compte de nombreuses entreprises SEVESO, constitue un risque majeur pour notre sécurité.
Ici, la N-VA a fait du communautaire sans avoir l’air. En renvoyant les gens de la protection civile vers les zones de secours, ce gouvernement a affaibli un service fédéral tout et transféré un coût supplémentaire vers les communes.
- La suppression du Thalys wallon.
La suppression du Thalys reliant les gares de la dorsale wallonne à Paris a créé une grande déception parmi les voyageurs, notamment ceux en provenance de Mons-Borinage et du Centre. Cette suppression a illustré de manière flagrante la faiblesse du MR dans la défense des intérêts des citoyens francophones.
Alors que Mons disposera bientôt d’une toute nouvelle gare et d’un environnement idéal pour renforcer les liaisons internationales, j’ai sensibilisé régulièrement le Ministre Bellot sur la nécessité de rétablir le passage du Thalys wallon.
Les alternatives proposées par la sncb placent Paris à près de trois heures de Mons en train.
- C’est inacceptable et la pression ne doit pas être lâchée. La Wallonie ne peut pas rester la seule région d’Europe où une ligne classique ne coexiste pas avec une ligne rapide !
- La gare de Mons .
La situation de la future gare de Mons évolue trop lentement à mes yeux. Bien que les travaux aient repris avec une certaine continuité, le Ministre s’est montré trop peu actif sur ce dossier . Or, pour le bien des voyageurs et l’intérêt de notre région, la mise en service de la gare doit se faire le plus rapidement possible .
5. L’état des petites gares à Mons-Borinage.
À plusieurs reprises, j’ai interrogé la Ministre de la Mobilité pour faire l’inciter à entretenir certaines de nos gares à Mons-Borinage.
Pour les gares de Hainin et Thuin, par exemple, des nouvelles poubelles ont été installées et du polycarbonate a remplacé les vitres brisées des abris. Le fonctionnement des haut-parleurs en gare de Thulin a été amélioré pour pallier les manquements au niveau des annonces.
En ce qui concerne les gares de Quiévrain et Boussu, des partenaires privés ont été sollicités pour trouver une affectation nouvelle à ces gares, tout en préservant leur caractère urbanistique. Un partenariat a d ‘ailleurs été signé à Boussu.
6. Les retards répétés sur la ligne ferroviaire 96 Quiévrain-Mons-Bruxelles
Les navetteurs sont trop souvent victimes de retards sur la ligne de trains 96 (Quévy – Mons – Bruxelles). La situation n’a fait que se dégrader sous cette législature. Etant aussi navetteur moi-même, je comprends l’exaspération des usagers du rail.
Selon toutes les informations recueillies sur le terrain, il s’avère que la situation actuelle est avant tout le fruit de coupures budgétaires de la part de ce gouvernement à l’égard de la SNCB et le désinvestissement continu dans l’entretien des lignes ferroviaires durant ces années.
- Réinvestir dans la sncb est une priorité !
7. Le rétablissement de la ligne ferroviaire Valenciennes-Mons .
Depuis le début de mon mandat en tant que député fédéral, je ne cesse de porter ce dossier en tant que priorité pour notre région. Les efforts semblent enfin porter leur fruit puisque du côté belge un accord sur le financement du tronçon situé dans notre côté de la frontière a enfin été trouvé .
Dans leur budget 2018, l’Etat fédéral et la Région wallonne ont prévu de débloquer les 2,3 millions d’euros nécessaires à l’aménagement des 800 mètres de voie ferrée qui séparent la gare de Quiévrain à la frontière française.
Malheureusment aujourd’hui c’est du côté français que cela coince. Il existe un risque que le gouvernement français abandonne des travaux dans certaines zones rurales.
8. La Pérennisation des ateliers SNCB de Cuesmes
La survie de l’atelier avait plusieurs fois été remise en cause par le passé et doit son maintien grâce à un travail de sensibilisation considérable effectué par les représentants syndicaux.
Aujourd’hui, l’atelier de Cuesmes est un employeur important de la région de Mons-Borinage avec près de 300 travailleurs.
- Il est donc crucial que tout soit mis en œuvre pour y consolider l’activité. Dans cette optique, j’ai rappelé plusieurs fois au Minstre Bellot qu’il convient de tout mettre en œuvre pour pérenniser les activités de ce site !
9. L’état de délabrement du palais de Justice de Mons
J’ai interrogé à plusieurs reprises le Ministre de la Justice pour le sensibiliser sur l’état déplorable du bâtiment situé dans la rue de Nimy. Je l’ai notamment exhorté à prendre des mesures urgentes pour sécuriser les lieux avant qu’un incident ne survienne.
Malheureusement mes appels n’ont pas été suffisamment entendus et la stabilité du bâtiment est aujourd’hui menacée !
Il est grand temps que la Régie des Bâtiments prenne enfin conscience du danger et entame les travaux indispensables pour sécuriser une bonne fois pour toutes le Palais de Justice de Mons. C’est une question de sécurité publique.
10. Le manque de magistrats dans le Hainaut.
La pénurie de magistrats à la Cour d’appel du Hainaut conduit à des situations intenables aussi bien pour le personnel que pour les citoyens en attente de la résolution de leur dossier.
J’ai dès lors souvent interpellé le Ministre de la Justice à la Chambre pour l’inviter à régler le problème de pénurie de magistrats dont souffre la cour d’appel du Hainaut. Pratiquement ce manque de personnel a par exemple engendré le report du procès en cour d’assise du Hainaut pour le meurtre de Roisin. Par ailleurs, des magistrats retraités doivent être rappelés.
Il est pour moi urgent de réagir ! Aujourd’hui, la Cour d’appel du Hainaut compte 22 magistrats au lieu de 30, ce qui est bien loin des 80% requis pour un bon fonctionnement.
- Projet phare du PS : investir 1 milliard d’euros dans la Justice durant la prochaine législature.
11. La suppression de plusieurs bureaux de justice de paix .
Dans notre région, la fusion des bureaux de justice de paix suscite de grandes inqiétudes. Elle concerne surtout le canton de Dour qui disparaîtrait pour être recentré sur Colfontaine. Ce qui signifie des déplacements plus longs pour de nombreux habitants et une justice toujours plus éloignée du citoyen !
Bien que le bureau dourois soit fermé, de nombreux justiciables de Dour et des environs espèrent toujours voir leur siège rouvrir pour ne plus devoir se rendre jusque Colfontaine.
J’ai plaidé pour que le Ministre de la Justice réhabilite le bureau de Dour en réparant les problèmes techniques actuels.
Concernant le bureau de justice de paix de Boussu, son maintien est primordial à mes yeux étant donné, notamment, l’étendue du territoire qu’il couvre;
12. Les conditions de travail des agents pénitentiaires à la prison de Mons
Les gardiens de prison travaillent dans des conditions intenables et sont contraints d’opérer en sous-effectifs pour encadrer des détenus en surpopulation.
A plusieurs reprises, j’ai relayé leurs revendications à travers des questions parlementaires !
Ce gouvernement fédéral impose aux services publics des économies intenables pour financer des cadeaux fiscaux qui ne génèrent pour l’instant ni croissance économique, ni créations d’emplois.
- La seule et unique solution pour sortir de cette crise est de dégager les budgets nécessaires à l’engagement d’un nombre d’agents pénitentiaire suffisant !
13. La fermeture de plusieurs bureaux régionaux de contributions.
A Mons en particulier, suite à la centralisation des services et la fermeture de nombreux bureaux régionaux, des citoyens doivent parfois attendre plus de quatre heures pour être reçus.
Cette situation est inacceptable! J’ai plusieurs fois demandé au Ministre des Finances s’il comptait prendre des mesures pour améliorer l’accueil des contribuables, s’il envisageait d’élargir les plages d’accueil pour les citoyens et s’il examinait la possibilité de détacher du personnel dans les
Mon appel a été en partie entendu puisque des permanences fiscales sont maintenant organisées dans les communes grâce à la mise à dispostion de personnel en provenance du Ministère des Finances.
14. L’impact du Tax-Shift sur les finances communales
Alors que le gouvernement fédéral a présenté le Tax Shift comme positive pour les citoyens, son impact budgétaire tant pour les 262 communes wallonnes que la Région n’est pas mince.
À l’horizon 2021, ce ne sont pas moins de 94 millions d’euros dont les communes seront privées. Les additionnels communaux à l’impôt des personnes physiques – qui dans certaines communes représentent jusqu’à 50% de leurs recettes – vont diminuer de l’ordre de 10% environ en raison des récentes mesures fédérales.
L’allègement d’impôts et de charges sociales que l’Etat offre aux citoyens et aux entreprises, il le fait payer aux communes. Avec ces mesures fiscales, le fédéral a ainsi en réalité directement affecté les différents services à la population rendus par les communes (culture, école, infrastructures sportives, etc)
- Les propositions de loi déposées entre 2014 et 2019 :
Au total, j’ai déposé 24 propositions de loi . Parmi celles-ci :
- loi sur la sécurisation des centrales nucléaires ;
- loi visant à encadrer la délivrance des visas humanitaires ;
- loi visant à interdire l’enfermement des mineurs
- loi obligeant Google à flouter sur internet les images des centrales nucléaires belges ;
- loi relative à la mise à disposition de téléphones portables de grand danger pour les victimes de violences entre partenaires.
- loi relative à la sécurité civile et relative au financement complémentaire des services de secours.
- etc
Parmi celle-ci, ma proposition de loi permettant aux personnes célibataires désireuses de supprimer la mention « divorcée » de leur carte d’identité a été votée puisqu’elle a bénéficié du soutien d’une une majorité alternative à la Chambre.
Grace à ce texte, ce sont ainsi des milliers de personnes qui se sentaient stigmatisées par la mention « divorcé » sur leur papiers administratifs qui pourront à l’avenir être soulagés de ne plus être reliés à leur situation conjugale passée. Un progrès !
Mon action parlementaire en chiffres
Au-delà de ces dossiers, mon action parlementaire depuis c’est aussi :
Pour la législature 2010-2014 :
– soutien de 22 projets de loi issus de la Ministre de l’Intérieur ;
– dépôt de 20 propositions de loi ;
– dépôt de 12 propositions de résolutions ;
– 190 questions écrites ;
– 28 questions orales.
Pour la législature 2014-2019 :
- 186 questions écrites
- 124 questions orales en commissions
- 15 questions orales en séances plénières
- 24 propositions de loi
- 9 propositions de résolution
- 37 rapports