L’information selon laquelle Bpost souhaiterait supprimer un grand nombre de boîtes aux lettres dans les régions les moins peuplées a créé une grande inquiétude parmi les habitants des zones concernées.

Pour le député Eric Thiébaut, bien que cette décision ne soit pas confirmée, elle pose d’ores et déjà la question des missions de service public de l’entreprise et le maintien d’un réseau postal de proximité par la présence de Bpost dans les zones rurales et urbaines.

Aussi, le député interrogera prochainement le Ministre des Entreprises publiques pour l’entendre sur les informations dont il dispose à ce sujet.

Parmi les questions posées :

Confirmez-vous l’intention de Bpost de supprimer de nouvelles boîtes aux lettres dans les zones rurales ? L’information relayée est-elle correcte ?

Si oui, quels seraient les villages concernés et de quelle ampleur serait cette suppression ?

Le cas échéant, des alternatives sont-elles prévues pour compenser cette perte d’accès à un service public pour les habitants concernés ?

La réponse dans les prochaines semaines

Depuis le début de son mandat, le député Eric Thiébaut sensibilise régulièrement le Gouvernement fédéral sur les tarifs pratiqués par les opérateurs de gsm dans notre pays et les prix bien plus élevés que sont contraints de payer les clients belges par rapport à ceux de nos pays voisins.

A cet égard, il a récemment interrogé le nouveau Ministre de l’Economie sur les initiatives qu’il compte entreprendre pour remédier à cette situation.

Parmi les questions posées, Eric Thiébaut a ainsi demandé des précisions sur l’arrivée prochaine d’un quatrième opérateur sur le marché belge des gsm et voir en quoi celle-ci stimulera la concurrence pour encourager la baisse des tarifs à l’instar de ce qui se fait en France par exemple.

Dans réponse, le Ministre a souligné qu’il ne fait aucun doute qu’un plus grand nombre d’acteurs sur le marché doit permettre une concurrence accrue, ce qui devrait donner lieu à des prix moins élevés, notamment au niveau des services de données mobiles où les prix sont supérieurs à ceux qui s’appliquent dans nos pays voisins.

En ce qui concerne la différence de prix avec ceux pratiqués par nos pays voisins, le Ministre a annoncé sa volonté de voir initier une étude opérant une comparaison entre la Belgique, l’Allemagne et la France concernant les divers secteurs de la télécommunication, tant le fixe que le mobile ou les sms et le transfert de données par internet et mobilophonie.

A l’instar de ce qui est fait pour les prix de l’énergie, cette étude sur les télécommunications sera très utile et permettra d’agir là où c’est nécessaire selon le Ministre.

Pour sa part, Eric Thiébaut rappelle qu’il est indispensable de mettre tout en œuvre pour permettre au plus grand nombre de citoyens d’avoir accès à des tarifs gsm accessibles et transparents.

Dans le cadre des mesures prises pour lutter contre les agressions dans les trains et les gares, la Chambre vient d’adopter une proposition socialiste, dont Eric Thiébaut est co-signataire, visant à mieux faire connaître le numéro de téléphone d’urgence spécifique, le 0800/30230.

Ce numéro d’urgence permet à toutes les personnes qui prennent le train, à toutes victimes ou témoins de faits de violence de prévenir le service spécialement mis sur pied pour intervenir rapidement. Grâce à ce numéro, l’entreprise publique peut donc apporter une réponse en temps réel aux problèmes de sécurité des navetteurs et de son personnel.

Malheureusement, ce numéro d’urgence demeure aujourd’hui largement méconnu des navetteurs.  Aussi, la proposition socialiste votée à la Chambre vise notamment à inscrire le numéro d’urgence du Groupe SNCB sur l’ensemble des titres de transport délivrés par la SNCB.

Le député fédéral Eric Thiébaut soutient, en outre, ses collègues socialistes de la Commission Infrastructure dans leur demande à l’égard du groupe SNCB de multiplier l’affichage du numéro d’appel d’urgence gratuit, et ce sur l’ensemble de son réseau (à savoir petites et grandes gares; points d’arrêt non gardés; parkings, trains…).

 

Depuis de nombreuses années, les agressions dans les trains et dans les gares prennent une ampleur de plus en plus inquiétante. Qu’il s’agisse d’agressions physiques ou verbales, de nombreux utilisateurs et accompagnateurs de train se retrouvent confrontés à des faits de violence récurrents sur nos lignes.

Ce phénomène est particulièrement préoccupant dans la région de Mons-Borinage.

En effet, la presse régionale vient de faire échos du bulletin sécurité 2011 fourni par la SNCB.  Celui-ci relève une augmentation du nombre d’agressions physiques et verbales par rapport à 2010 sur les cinq lignes passant par cette région. Pour ce qui concerne les lignes 78 (Mons – Saint-Ghislain), 92 (Jurbise – Mons), 96 (Jurbise – Mons – Quévy), 97 (Quiévrain – Saint-Ghislain-Mons) et 118 (Mons – La Louvière), les données publiées recensent ainsi treize cas d’agressions physiques en 2011 au lieu de six pour 2010. Tandis que les agressions verbales sont aussi en augmentation, avec 22 faits au lieu de 16.

La ligne la plus touchée est celle qui passe par Mons et Saint-Ghislain.

Le phénomène n’est pas neuf, en 2004 déjà la SNCB avait mis sur pied un plan de sécurité renforcé pour lutter contre la violence sur son réseau.  Il prévoyait notamment le placement de 1500 caméras, contre 300 à l’époque. Par ailleurs, interrogé sur le sujet en janvier dernier, le Ministre Paul Magnette a annoncé que la SNCB-Holding avait autorisé le Corporate Security Service à recruter 40 personnes supplémentaires en 2012.

Le Député fédéral Eric Thiébaut estime que la situation ne peut pas rester en l’état.  C’est pourquoi il posera les questions suivantes au Ministre lors de la prochaine commission Infrastructure à La Chambre :

  • Les navetteurs de Mons-Borinage peuvent-ils espérer des mesures spécifiques pour la sécurisation de leurs lignes ?
  • Un renforcement de la prévention par une présence visible d’agents de B-Security est-il envisageable ?
  • Quel est l’état des collaborations avec les zones de police concernées ?

Le député Éric Thiébaut a récemment interrogé la Ministre de l’Intérieur sur les plans stratégiques de sécurité et de prévention axés sur la prévention et l’action de proximité au sein des communes.

Il a rappelé à quel point ces plans sont importants pour les autorités locales, qu’ils concernent près de 3100 emplois et qu’ils permettent de développer des moyens non répressifs de lutte contre l’insécurité à côté du champ répressif.

Alors que ces derniers se focalisent notamment sur les projets de prévention à l’égard des délits contre les biens et les personnes, la techno-prévention, les projets de prévention des nuisances sociales, la lutte contre la toxicomanie, le député a souhaité savoir quelle vision avait la Ministre sur l’avenir de ces plans qui viennent d’être prolongés jusqu’au 30 juin 2012.

Dans sa réponse, la Ministre a indiqué « qu’en raison des prochaines élections communales,  il nous a semblé plus opportun de reporter toute nouvelle initiative et de prolonger les plans stratégiques de sécurité et de prévention jusqu’en juillet 2013 au maximum pour permettre aux nouvelles majorités d’élaborer leurs plans, tout comme nous le ferons avec les plans zonaux, et de négocier avec les prochains partenaires les nouvelles conditions et la manière d’inscrire ces contrats dans la Note-cadre et le Plan national de sécurité »

L’intention du gouvernement est de les prolonger pour maximum un an, en tout cas, pour une période au-delà de la législature communale actuelle.

En ce qui concerne les montants, tout cela est sauvegardé au-delà de 2013. La Ministre a confirmé que les contrats et les montants ont donc bien été pérennisés et ce, encore lors du récent conclave.

Voir l’entièreté de la question et la réponse en cliquant sur le lien suivant :

http://www.lachambre.be/doc/CCRI/html/53/ic433x.html

Avec le développement des outils d’internet et le désir de certains automobilistes de se faire justice eux-mêmes en matière d’infractions routières, le député Eric Thiébaut a récemment interrogé le Secrétaire d’Etat à la Mobilité sur un nouveau phénomène: la diffusion d’images d’infractions sur les réseaux sociaux.

Alors que la Commission de protection de la vie privée (CPVP) dit que ces pratiques sont interdites et qu’elles constituent une violation des principes du droit à la vie privée, le député a notamment voulu savoir quelles étaient les principales intentions qui poussent certains automobilistes à diffuser ces photos.

Dans sa réponse, le Secrétaire d’Etat  a confirmé que le nombre de photos postées par les internautes augmente du fait du nombre croissant d’utilisateurs de réseaux sociaux et des développements technologiques. Il a confirmé que les réseaux sociaux sont de véritables forums de discussion et qu’ils sont utilisés avant tout pour partager des opinions ou des états d’âme.

Dans le cas spécifique des raisons qui poussent à diffuser des photos d’automobilistes sur le net, le Secrétaire d’Etat indique qu’il s’agit essentiellement de dénoncer un phénomène et d’exprimer librement une opinion plutôt que de poursuivre les auteurs d’infractions. Et de rappeler que cette tâche appartient d’ailleurs à la police et aux parquets et que toute personne qui exercerait cette tâche sans en avoir la compétence est punissable.

Voir l’entièreté de la question et de la réponse en cliquant le lien suivant :

http://www.lachambre.be/kvvcr/showpage.cfm?section=qrva&language=fr&cfm=qrvaXml.cfm?legislat=53&dossierID=53-B053-673-0060-2011201206536.xml