Interdiction de porter la burqa et le niqab dans l’espace public.
Afin de renforcer la sécurité dans l’espace public où chaque personne doit être reconnaissable, et sauvegarder le respect de l’émancipation de la femme, j’ai été à l’initiative du vote d’une loi visant l’interdiction totale de tout vêtement cachant l’ensemble du visage à l’exception des yeux.
L’interdiction porte sur l’ensemble de l’espace public : à savoir les bâtiments publics, la rue, les magasins, les jardins publics etc. Avec ce texte, les réfractaires, qui se présenteraient « le visage masqué ou dissimulé », risqueront une amende de 15 à 25 euros et une peine de prison d’un à sept jours.
Comme j’ai pu le souligner lors des débats en Commission : «Interdire la burqa dans l’espace public, c’est refuser le symbole de la soumission de la femme et de sa négation. La burqa n’est pas un signe religieux. Elle est synonyme de soumission, d’inégalité et de mise à l’écart de la vie en société».
Pour les députés PS, ce vote représente d’abord un choix politique: il s’agissait ici de réaffirmer la valeur fondamentale des droits de l’homme et de la femme.
Les députés socialistes ont toujours été opposés au port de la burqa dans l’espace public, le choix du moyen juridique était lui ouvert. Après avoir préconisé l’interdiction par voie de règlement communal – plusieurs communes socialistes ont déjà de tels règlements -, les députés socialistes se sont ralliés à la large majorité qui préconisait la voie législative.