L’état des gares de la ligne Saint-Ghislain/ Quiévrain et les rumeurs de fermeture de celle de Quaregnon, suscitent l’inquiétude des navetteurs de notre région.
Pour les Députés socialistes, les petites gares de la ligne sont délaissées par les gestionnaires du rail. La Ministre affirme quant à elle que le niveau d’équipement de ces infrastructures dépend de la fréquentation des voyageurs qui est en baisse sur cette ligne. Sur le terrain, une partie des anciens navetteurs affirment se rendre de plus en plus en voiture en gare de Mons ou de Saint-Ghislain. En effet, ils manquent dans nos petites gares : d’informations, de présence humaine, de parking et de confort pour attendre son train.
Interpellé ce mardi en commission, la Ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques, Inge Vervotte, a répondu aux deux Députés :
- Qu’un plan interne existe au sein du Holding SNCB dans lequel est mentionnée la fermeture de nombreuses petites gares dont celle de Quaregnon, que cette étude existe dans les tiroirs de la SNCB, mais qu’elle n’est pas à l’ordre du jour.
- Que la gare de Quiévrain fait actuellement l’objet d’une étude en vue de sa future rénovation, et ce, dans le cadre du réaménagement global du site de la gare.
- Que la création d’un nouveau parking est à l’étude pour la gare de Thulin
- Qu’une proposition de convention d’emphytéose pour la gare de Boussu était proposée à la commune par la SNCB Holding
Les Députés déplorent la lenteur de la mise en œuvre des projets de restaurations annoncés par la Ministre qui sont en cours depuis plusieurs années et le manque d’intérêt porté à la ligne dont les utilisateurs sont encore marqués par les récents accidents de Mons et de Buizingen.
Ils proposeront à tous leurs collègues Parlementaires et Bourgmestres que cette problématique fasse l’objet d’une position de la nouvelle Task force de Mons-Borinage.
Illustration: Par Peter Van den Bossche from Mechelen, Belgium via Wikimedia Commons
Les instances politiques et syndicales socialistes de Mons-Borinage soutiennent énergiquement la consolidation du pôle hainuyer d’enseignement supérieur.
La province de Hainaut est la plus peuplée de Wallonie avec un taux de chômage plus élevé et un revenu plus faible qu’ailleurs en Belgique. L’enseignement supérieur, universitaire et hors université ; constitue un moteur incontournable dans le processus de reconversion économique voulu par le PS et la FGTB.
Dans ce contexte, le pôle hainuyer offre aux étudiants du Hainaut un enseignement supérieur et universitaire varié, de proximité et de qualité, en organisant près de 200 formations terminales dans les 7 villes hainuyères où il est présent à savoir Ath, Charleroi, Mons, Morlanwelz, Mouscron, Saint-Ghislain et Tournai. Cette intégration de 200 formations sur 7 sites contribue à l’accessibilité et à la démocratisation de l’enseignement, prônée notamment par le gouvernement de la Communauté française. Ce pôle s’est construit sur notre histoire, avec la Faculté Warocqué, l’Ecole des Mines et l’Université du Travail à Charleroi notamment.
Nous soutenons la volonté du pôle hainuyer de privilégier le critère géographique et de s’appuyer sur les ressources humaines et les infrastructures présentes dans la zone dans un souci d’efficacité et de respect des identités particulières des institutions membres.
Le pôle rassemble 16.500 étudiants, encadrés par 2.500 membres du personnel.
Par ailleurs, nous ne comprenons pas les récentes critiques formulées dans divers médias à l’égard du pôle. En effet, les membres du pôle :
- ont créé un cadre souple, favorisant les partenariats volontaires entre les différentes institutions d’enseignement supérieur dans le respect de leurs spécificités, de leur fonctionnement et de leur public. Nous savons que les académies ont leur raison d’être pour remplir les missions prévues par le décret “Bologne” mais une autre structure est nécessaire pour encadrer les rapprochements d’institutions de types différents.
- encouragent le maintien des collaborations privilégiées avec l’ULB dans le cadre de partenariats entre pairs complémentaires, d’alliances horizontales sur pied d’égalité et de partage collaboratif gagnant-gagnant
- ne souhaitent pas obtenir une université complète à Mons mais développer une offre de formation dans le cas où le besoin pour la région existe et en évitant les concurrences dans une même zone géographique.
- souhaitent renforcer l’offre universitaire sur Charleroi, en collaboration avec l’ULB.
C’est donc avec cœur et raison que nous soutenons d’une part la dynamique commune du pôle hainuyer d’enseignement supérieur, et d’autre part la nécessité de préciser par voie décrétale le statut juridique du pôle en vue de conforter un partenariat aisé.
Près de deux ans après le déclenchement de la crise financière, les conséquences sur l’emploi ne cessent de se faire ressentir dans notre pays, en particulier dans la région de Mons-Borinage. Les annonces de plan de restructuration ou de suppressions d’emplois se sont multipliées ces derniers temps.
Aujourd’hui, ce sont les travailleurs de la firme « Erachem » située dans le zoning de Tertre qui sont touchés.
Selon les syndicats, aucune garantie n’aurait été donnée suite aux investissements réalisés par l’entreprise. De plus, un plan de licenciement serait sur la table plutôt qu’un plan de pérennisation de cette même société. Si la restructuration annoncée entre dans le cadre de la procédure « Renault », son ampleur demeure néanmoins une surprise pour les syndicats, vu les bénéfices réalisés par l’entreprise.
La direction de l’entreprise française vient en effet de confirmer qu’elle souhaite licencier 18 ouvriers et 24 employés/cadres sur un total de 150 salariés que compte la société.
Bien que l’on puisse se réjouir de la décision du gouvernement de prolonger les mesures de crise pour relancer l’activité économique, ces pertes d’emplois rappellent à quel point notre pays a besoin d’un gouvernement en plein exercice pour protéger davantage nos travailleurs.
Alertés ce vendredi par les syndicats, nous allons demander à la Ministre de l’Emploi, Joëlle Milquet, si elle dispose d’une marge de manœuvre pour apporter un soutien aux travailleurs ainsi que des garanties sur leur sort.
Franco Seminara et Eric Thiébaut, Députés fédéraux socialistes
Une rumeur faisant état de la fermeture possible de la ligne Saint-Ghislain Quiévrain se répand depuis quelques semaines au sein des utilisateurs et du personnel de la SNCB.
Je suis à la fois très inquiet et surpris par cette rumeur.
En effet, je n’imagine pas que l’on puisse envisager une telle décision, alors que, malgré l’état lamentable des gares qu’elle dessert, cette ligne est utilisée par un grand nombre de navetteurs, en particuliers des étudiants.
D’autre part, les navetteurs frontaliers doivent déjà faire face à d’importantes lacunes du trafic ferroviaire reliant le nord de la France et la Belgique. C’est d’ailleurs dans ce cadre, que les responsables d’Infrabel et leurs confrères français étudient la possibilité de reprendre la liaison transfrontalière Mons-Valenciennes, via notamment l’instauration d’un tramway entre Valenciennes et Quiévrain !
Afin d’obtenir des éclaircissements officiels sur cette rumeur, j’interrogerai lors de la prochaine séance de la commission Infrastructure de La Chambre, Madame Inge Vervotte, Ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques. Je la questionnerai également sur l’état déplorable des gares de Quiévrain, Thulin, Hainin et Boussu.
La semaine prochaine, je poserai une question à Madame Inge Vervotte, Ministre de la Fonction publique et des Entreprises publiques sur l’indemnisation des familles des victimes du drame de Buizingen :
Madame la Ministre, nous avons encore tous en mémoire les images de la catastrophe de Buizingen. Je ne reviendrai pas ici sur la catastrophe en elle-même, mais je souhaite vous interroger sur un point précis et au combien important pour les proches et les familles des victimes ; je veux parler de leur indemnisation.
Cette indemnisation est, rappelons-le, une obligation légale, découlant d’un règlement européen, et qui prévoit une avance pour la famille des victimes à hauteur de 21000 €. Or, en août dernier, un article de presse relatait certains manquements en la matière de la part de la SNCB. Le porte-parole de l’Entreprise indiquait alors que le maximum était fait pour indemniser le plus rapidement possible, dans le respect des règlements européens et du droit belge.
Pourtant, un reportage consacré à la catastrophe de Buizingen diffusé le 29 septembre sur la RTBF nous apportait le témoignage d’une personne endeuillée par l’accident et qui n’avait toujours reçu une indemnisation pourtant bien nécessaire.
Madame la Ministre, même si cette personne a semble-t-il été indemnisé depuis son interview, une question essentielle demeure aujourd’hui : toutes les familles de cette terrible catastrophe ont-elles bien été indemnisées ? Ou, pour le dire autrement, la SNCB s’est-elle acquittée aujourd’hui de cette obligation morale et légale à l’égard des familles des victimes ?
Le conseil communal de septembre a approuvé notre plan d’actions local d’économies d’énergie. Le réchauffement climatique est devenu une préoccupation majeure pour les dirigeants du monde entier. Chacun d’entre nous a le devoir de contribuer à diminuer la production de CO2, principale cause du phénomène. La meilleure façon d’y parvenir est de réduire notre consommation énergétique et d’utiliser les énergies renouvelables. Depuis quelques années, la commune est à la pointe dans ce domaine. En effet, nous menons une politique active de réduction de la consommation de nos bâtiments : réalisation d’audits énergétiques, régulation de nos installations, placement de vannes thermostatiques, remplacement de toutes nos vieilles chaudières, isolation renforcée, remplacement des vieux châssis… Tout cela grâce à des subsides obtenus à la Région wallonne atteignant parfois 80 % ! Notre compétence a été reconnue, puisque nous avons obtenu un subside de 20.000 euros du Ministre de l’énergie Paul MAGNETTE pour la réalisation d’un plan d’actions local d’’économies d’énergie.
Comme promis l’an dernier, l’église de Thulin est en passe d’être entièrement restaurée. Le conseil communal a accepté le même mode de financement qu’à Hensies et Hainin pour la réalisation des travaux. La commune a acheté la peinture et a engagé temporairement des garçons de l’équipe de notre Curé Olivier Leman. Si nous avions dû faire réaliser l’ensemble des travaux par une firme privée, il aurait été difficile d’obtenir un tel résultat sans devoir investir une somme beaucoup plus importante. Aujourd’hui, nos églises sont ainsi entièrement restaurées.
Dans les semaines qui viennent, vous recevrez dans vos boîtes les résultats de notre enquête sur la sécurité dans votre commune. 420 personnes y ont participé, ce qui est énorme pour une entité telle que la nôtre ! Voici déjà les réponses données à 3 des 26 questions posées :
- A la question « Vous sentez-vous en sécurité dans votre commune? », 76 % des participants ont répondu oui
- A la question « Connaissez-vous votre agent de quartier ? », 61 % ont répondu non
- A la question « Y a-t-il trop d’excès de vitesse dans nos rues ? », 81 % ont répondu oui
Les résultats complets vont maintenant nous permettre de proposer des solutions concrètes aux problèmes de sécurité dans la commune.
Le 15 octobre prochain, les élèves de 5ème et 6ème primaire de toutes nos écoles participeront pour la première fois à l’opération « Place aux enfants ». Les enfants seront accueillis dans les services communaux, du cpas, de la police et dans notre centre sportif. L’objectif est de leur faire découvrir nos institutions locales, leur expliquer à quoi servent nos différents services, les familiariser avec les forces de l’ordre.
Dans le secteur de l’enseignement, la rentrée scolaire a été très bonne dans toutes nos implantations. L’augmentation du nombre d’élèves permettra cette année d’ouvrir encore de nouveaux emplois, en particulier à l’école du Centre à Hensies.
Comme l’an dernier, le concours « façades fleuries » vient de se terminer : vous avez été une soixantaine à vous y inscrire, en contribuant ainsi à l’embellissement de nos villages. Je remercie les commerçants locaux pour les nombreux prix qu’ils ont offerts.