Chère amie, cher ami,
Après avoir assumé la présidence durant une année, c’est avec enthousiasme que je sollicite un nouveau mandat à la tête de notre Fédération.
En quelques mois, j’ai eu le plaisir de mettre en place une stratégie de modernisation de nos instances avec la collaboration efficace de la vice-présidente, Joëlle Kapompole.
Nous sentions qu’aux côtés de nos élus et de nos comités locaux, il convenait de répondre au besoin d’une communication accrue vers les militants et qu’il était impératif de renforcer la visibilité de l’action socialiste dans l’arrondissement.
En comptant sur la qualité de nos ressources internes, nous avons posé des actes significatifs. Un site internet complètement repensé reflète désormais, au jour le jour, l’action de nos représentants, de nos USC et de nos sections locales. Une newsletter se trouve adressée chaque semaine à plus de 2000 militants par email et un PS Contact, revu et corrigé, est diffusé à l’ensemble de nos affiliés. Ce travail de communication semble largement apprécié tant il est normal que les élus et les instances politiques rendent régulièrement compte de leurs initiatives aux militants qui les soutiennent.
Le PS est un grand parti d’action. Il a, dans notre arrondissement, une vocation de leadership. C’est pourquoi j’ai souhaité que la Fédération de Mons-Borinage se comporte, ces derniers mois, comme une véritable force de proposition et réunisse autour d’elle les acteurs politiques, syndicaux et économiques autour des grands dossiers d’intérêt général. C’est ainsi qu’à l’initiative des socialistes est née une taskforce politique de Mons-Borinage dépassant les clivages des partis pour défendre et promouvoir la région. Et c’est dans le même esprit que l’intensification d’un dialogue avec toutes les centrales de la FGTB a figuré parmi mes priorités. J’ai la conviction en effet que les valeurs sociales et humanistes que nous partageons, et qui font la générosité de la gauche, méritent une concertation permanente.
Notre région a face à elle des enjeux considérables. La réussite de Mons 2015, le rayonnement du pôle universitaire hainuyer, l’élargissement de l’offre générale de formation, la reconversion de nos sites industriels, le développement de pôles d’excellence et l’amélioration de la mobilité au sein de Mons-Borinage sont autant de dossiers face auxquels les socialistes doivent assumer une responsabilité concertée. Un Fédération forte constitue à cet égard un atout majeur car elle doit permettre aux élus de bénéficier d’une véritable plate-forme d’aide à la décision et à l’action.
La force de notre parti réside précisément dans cette capacité d’action, dans une forte présence au sein des communes et dans la formidable faculté de mobilisation de ses militants. Le rôle de la Fédération est de conjuguer au mieux ces atouts pour se trouver en perpétuel ordre de marche. L’actualité fédérale incertaine, le rôle majeur que joue notre président Di Rupo au service du pays et la perspective des élections communales appellent les instances socialistes à une grande vigilance à tous les niveaux de pouvoir.
J’ai le sentiment, en qualité de municipaliste et d’élu fédéral, de pouvoir organiser ce travail et confirmer le PS de Mons-Borinage comme une force démocratique incontournable dans nos communes. C’est dans ce véritable noyau de base de notre société que se construisent la qualité de vie et la sécurité légitimement attendues par nos concitoyens. Les Bourgmestres socialistes peuvent aujourd’hui aligner des bilans crédibles grâce à leur sens de la proximité. Notre Fédération a donc de beaux atouts en mains pour préparer une campagne électorale sereine et efficace mais aussi pour renforcer sa base.
Il m’importe en effet de tout mettre en œuvre pour proposer, à court terme,  une stratégie de recrutement de nouveaux affiliés afin que notre Fédération continue à refléter la diversité sociale, générationnelle et culturelle de Mons-Borinage. La qualité de nos actions à tous les niveaux de pouvoir, la disponibilité de nos élus et la grandeur de nos valeurs au moment où le populisme de droite reprend vigueur : voilà autant d’arguments qui séduiront, demain, les citoyens de Mons et du Borinage épris de modernité et de solidarité !

Progrès, solidarité, convivialité. C’est, comme de coutume, autour de ces valeurs que le parti socialiste de Mons-Borinage se réunira le 1er mai prochain dans le parc de Baudour.

En fêtant le travail, le PS réaffirme la dimension sociale de ce dernier et l’importance que tous les socialistes attachent à l’émancipation de chacun dans une société égalitaire. Ces valeurs sont plus que jamais d’actualité dans un monde vivant au rythme de crises financières injustes et dans une Union européenne souvent tentée par un libéralisme dur.

C’est pour ces raisons que la fédération PS de Mons-Borinage a choisi de consacrer sa fête du travail et de la vie associative à la double thématique de l’Europe sociale et de la préservation des acquis chers à nos concitoyens.

En ayant l’honneur de recevoir  Anna Colombo, Secrétaire générale du groupe socialiste au Parlement Européen et le Président Elio Di Rupo, notre fédération sera, ce 1er mai,  le théâtre d’une réflexion intéressant l’ensemble des progressistes.

Je suis heureux de vous inviter à participer à ce moment de mobilisation mais aussi de réjouissance. Car le 1er mai est d’abord une journée de fête, de musique et de rencontres. Une journée ouvertes à toutes celles et ceux qui partagent les idéaux de progrès, de solidarité et de fraternité.

Eric Thiébaut

Président fédéral

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Le 18 février dernier, une importante délégation de parlementaires de Mons-Borinage ont rencontré les délégués des régionales du Setca et des Métallos MWB.

A cette occasion, les députés socialistes se sont engagés à relayer et appuyer auprès des instances du parti les revendications de la base syndicale relatives au projet d’accord interprofessionnel, tel qu’amendé par le gouvernement fédéral.

Les points de discorde identifiés ne sont pas légion.  Le élus socialistes en ont identifié trois qui ne leur semblent pas insurmontables :

  1. Le blocage des salaires : la base syndicale souhaiterait que l’augmentation des salaires ne soit pas bloquée à 0,3 % mais que la possibilité de négocier cette marge reste possible dans les différents secteurs.  En effet, certains secteurs font actuellement de gros bénéfices (+ 37,4 % pour les sociétés du BEL20 par exemple).
  2. Dans le cadre de l’harmonisation des statuts ouvrier-employé, les avancées pour les ouvriers sont insuffisantes : les préavis sont à peine allongés, alors que le syndicat demandait 3 mois par tranche de 5 ans d’ancienneté, avec maintien du jour de carence.
  3. Le statut des employés recule de manière nette, puisque, d’une part, le chômage économique pour les employés est définitivement autorisé (à charge de la sécurité sociale) et que, d’autre part,  le préavis des employés dont le salaire est supérieur à 2.250 euros (donc une large majorité des employés) est raboté de manière significative.                                                                                                                                                                 

Les revendications exprimées n’impliquent en rien de nouvelles dépenses pour notre sécurité sociale et n’affecteraient certainement pas la compétitivité de nos entreprises.

Moyennant des améliorations sur ces trois points, la base syndicale de la FGTB serait disposée à approuver l’accord interprofessionnel amendé par le gouvernement, évitant ainsi un conflit social dont notre pays n’a nul besoin pour l’instant.

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Comme d’autres élus de la Région de Mons Borinage, j’ai été particulièrement touché par le drame de Buizingen.

En tant qu’élu local, je connais beaucoup de proches des victimes.  Je sais combien leur souffrance, leur tristesse et parfois leur colère sont grandes. Et en tant que parlementaire, membre de la commission spéciale sur la sécurité du rail en Belgique, je sais que le travail réalisé par cette commission n’apportera peut-être pas un réconfort immédiat à celles et ceux qui ont été directement touchés par la catastrophe de Buizingen.  Notre commission n’avait pas à se substituer à la justice, même si cela peut être difficile à accepter.

Cependant, le travail qui a été réalisé doit servir et servira à éviter au maximum qu’un drame tel que celui de Buizingen n’arrive plus sur notre réseau.

Face à la dignité des familles et des proches des victimes, j’estime que nous, parlementaires, devions répondre par la dignité de notre travail : le rapport proposé est le fruit d’un travail de fond, sans partis pris ni idéologie politique et ses recommandations amélioreront la sécurité de notre réseau ferroviaire.

Parmi ces recommandations, trois m’apparaissent particulièrement fondamentales :

1) L’exigence d’un calendrier précis pour la généralisation du système de sécurité européen sur l’ensemble du réseau ferroviaire belge. Les parlementaires contrôleront la mise en place effective de ce plan d’installation. Nous veillerons à ce que le retard pris par notre pays soit bien rattrapé.

2) Le rôle d’un « Monsieur sécurité » qui analyse et coordonne tout ce qui concerne la sécurité du rail en Belgique. Et qui disposera d’un pouvoir de sanction. Ce rôle sera tenu par la Safety Platform , un organisme public dont le statut et les compétences seront renforcés.

3) La création d’un « baromètre de l’emploi » au sein du Groupe SNCB. Il permettra d’éviter à l’avenir les problèmes de recrutement et les pénuries de certains métiers indispensables à l’installation des systèmes de sécurité (ingénieur et électromécaniciens).

Comme tous mes collègues de la commission, je mettrai tout en œuvre pour que l’on se souvienne des victimes de Buizingen en veillant à ce que notre rapport soit suivi d’effets.