Le Ministre des Entreprises publiques a répondu au député Eric Thiébaut, qui s’était inquiété des rumeurs de fermeture de plusieurs boîtes aux lettres dans certaines zones rurales.

Dans sa réponse, des éléments rassurants ont été exprimés.

Le Ministre a ainsi rappelé qu’en 2005, bpost a procédé à une adaptation de son réseau sur base de critères objectifs et qui tiennent compte de l’ensemble de l’offre de la clientèle. L’objectif étant à ce qu’au moins 90 % de la population dispose d’une boîte à moins de 500 mètres en zone urbaine et 1500 mètres en zone rurale.

Il nous informe que bpost procède depuis 2006 à des adaptations ponctuelles et extrêmement limitées, le plus souvent par le déplacement ou la relocalisation de boîtes.

Pour le Ministre, dans de très rares cas, bpost procède au retrait de boîtes très peu, voire pas du tout utilisées, tout en veillant à maintenir une bonne accessibilité à ses services. Lorsque l’entreprise procède à de telles adaptations, un contact préalable a lieu avec les autorités locales afin de présenter la situation et de rechercher avec elles de meilleurs emplacements pour les boîtes préservées.

En conclusion, le Ministre assure qu’il n’entre pas dans l’intention de bpost de supprimer un grand nombre de boîtes aux lettres en région rurale et que le service universel restera garanti pour l’ensemble de la population.

Fort sensibilisés par la situation d’anciens travailleurs de Bell Téléphone frappés par un cancer, les députés Eric Thiébaut et Franco Seminara soutiennent l’idée proposée par le Secrétaire d’Etat aux Affaires sociales de s’adresser au Fonds des maladies professionnelles.

L’objectif est de permettre l’ouverture d’une enquête afin de faire un lien éventuel entre les maladies développées et l’exposition à des produits toxiques.

Pour rappel, les deux députés avaient relayé l’information au Secrétaire d’Etat, Philippe Courard, en l’interpellant au Parlement. C’est ce qui a permis à ce dernier de prendre connaissance de l’inquiétude et des interrogations qui touchent les anciens travailleurs de la firme Bell Téléphone à Wasmes.

En effet, d’après leurs témoignages, ils seraient plusieurs dizaines à avoir été ou à être touchés par des cancers, majoritairement du sein et des voies digestives.

Alors qu’aucune demande n’a été introduite à ce jour concernant l’un ou l’autre cas de cancer, les deux députés se réjouissent de l’appel lancé aux anciens travailleurs.

Il s’agit là, selon eux, d’une première réponse importante qui va dans le bon sens dans la perspective d’obtenir une indemnisation.

Ce mercredi 23 mai, les députés ont adopté, à l’unanimité, la proposition de loi du PS renforçant les sanctions à l’égard de ceux qui s’en prennent aux arbitres et aux juges de lignes.  Un texte dont Eric Thiébaut est l’un des co-auteurs.

Il s’agit de la première étape d’une série de mesures destinées à renforcer la sécurité, en particulier dans les stades de football et à promouvoir la convivialité des activités sportives.

Le respect des arbitres constitue un point essentiel si l’on veut rendre à la pratique sportive sa dimension exemplative, mais aussi festive. Les arbitres incarnent le respect de règles et l’impartialité. Ces acteurs cruciaux du monde sportif sont trop souvent victimes d’agressions verbales ou physiques. Des faits qui contreviennent à l’esprit même du sport et qui pèsent sur la sécurité lors des rencontres. Ils doivent donc être mieux protégés. Le texte adopté aujourd’hui aggrave la peine encourue en cas d’agression d’un arbitre ou d’un juge de lignes. Le principe est comparable à ce qui se fait pour protéger les pharmaciens, médecins et accompagnateurs de train. Cette mesure vaut non seulement pour le football, mais aussi pour tous les autres sports, amateurs et professionnels.

Pour rappel, les députés PS ont déposé plusieurs propositions destinées à améliorer la sécurité et la convivialité lors des rencontres sportives. Les autres dispositions sont toujours en discussion. Il s’agit de la suppression des grillages dans les stades de football jugés dangereux en cas d’incident par les experts.

Plutôt que d’infliger des interdictions de stade inappliquées, le texte prévoit aussi l’introduction de peines alternatives sous forme de travaux d’intérêt général (aider à préparer et à nettoyer les tribunes, le terrain, aider à préparer la sécurité des matchs, etc.) pour conscientiser davantage les supporters. Enfin, les auteurs veulent rendre obligatoire la désignation d’un responsable sécurité dans les clubs de D3, à l’image de ce qui se fait en D1 et D2.

 

Les députés Eric Thiébaut et Franco Seminara ont été fort sensibilisés par l’information selon laquelle un nombre très élevé d’anciens travailleurs de l’ex-usine Bell Telephone ont été frappés par le cancer.   Les députés interpelleront ensemble à ce sujet le Secrétaire d’Etat en charge des Risques professionnels.

Les questions suivantes lui seront posées :

Avez-vous connaissance d’un nombre si élevé de cas d’anciens travailleurs de Bell Téléphone emportés par un cancer et luttant actuellement contre la maladie ?

Le Fonds des maladies professionnelles, voire le Fonds amiante, ont-ils été saisis de l’une ou l’autre demande d’indemnités par d’anciens travailleurs de l’entreprise ?

Si oui, l’origine du milieu professionnel a-t-elle pu être établie et les chances d’être indemnisé existent-elles ?

Dans la négative, disposez-vous d’informations sur les éventuels refus enregistrés, voire sur l’absence de demandes introduites ?

Pour les députés, les anciens travailleurs frappés par la maladie doivent être soutenus et des réponses doivent leur être apportées sur les possibilités d’indemnisation du Fonds des Maladies professionnelles, voire du Fonds amiante

Mesdames, Messieurs,

Chers Camarades,

C’est une grande fierté pour moi de vous voir toujours aussi nombreux chaque premier mai dans ce magnifique parc communal de Baudour.

Un grand plaisir aussi de revoir tant de militants qui ne rateraient pour rien au monde ce rendez-vous.

Merci à vous, vous êtes le véritable cœur de notre parti.

Le premier mai, c’est toujours un grand moment de rassemblement pour l’ensemble du monde socialiste.

Dans cet esprit, la présence à cette tribune de Claudia pour nous parler au nom de la mutualité socialiste est un symbole très fort.

Depuis que je suis président, je rêve de voir aussi à cette tribune un camarade de la fgtb.  Je ne perds pas espoir et je sais qu’ils finiront par répondre positivement à mon appel.

Aujourd’hui plus que jamais toutes les forces de gauche doivent faire front face à la politique ultralibérale qui a plongé notre monde dans la crise !

Et dans ce contexte, je voudrais dédicacer à nos camarades du syndicat ces mots de François Hollande :

« Certains voudraient que la Gauche se divise, ils n’y parviendront pas ! Il n’y aura pas la Gauche contre la Gauche ! La Gauche de la protestation contre la Gauche du gouvernement, la Gauche des cortèges contre la Gauche des ministères, la Gauche de l’idéal contre la Gauche du réel…. Il n’y a pas deux Gauches, il y a une Gauche qui veut gagner, qui veut diriger, qui veut rassembler les Français. »

Ces mots, nous les avons entendus lors du meeting de Lille le 17 avril dernier, à quelques jours du premier tour de la présidentielle française.

Nous étions près de 800 militants socialistes belges à avoir fait le déplacement.  Nous voulions soutenir François Hollande dans son combat pour la présidence française !

Une victoire du candidat socialiste au deuxième tour marquerait un véritable tournant non seulement en France, mais aussi en Europe.

Cette Europe dirigée aujourd’hui par une droite qui n’a que le mot austérité à la bouche !

L’Europe des financiers, des marchés et des lobbies.

L’Europe conservatrice et libérale.

Cette Europe n’est pas l’Europe que nous voulons !

Nous voulons une Europe qui parle avant tout de croissance, d’emploi et de protection sociale.

Une Europe où les jeunes peuvent espérer trouver un emploi ; où les gens ont accès à des soins de qualité ; où les retraités ont droit à une pension décente.

Alors chers amis, chers camarades,

Dimanche soir, j’espère de tout cœur voir le visage d’un président socialiste apparaître sur les écrans de télévision française.  J’espère revoir les mêmes larmes de joie dans les yeux de mes parents, que lors de ce soir de mai 81, quand le visage de François Mittérand est apparu sur les écrans.

Au meeting de Lille, vous avez sans doute remarqué la présence d’un militant de notre fédération un peu particulier, un militant qui portait des lunettes et… un nœud papillon, un certain Elio Di Rupo…

François Hollande a rendu hommage à son travail et Martine Aubry a eu ces mots très juste en parlant de lui : « il est celui qui avec courage, détermination et intelligence a réussi là où tant avaient échoué pour redonner à la Belgique un avenir. »

Chers camarades,

J’ai parfois le sentiment que ce qui saute aux yeux de l’extérieur, ne coule pas toujours de source vu de l’intérieur de notre pays !

Alors il faut rappeler les choses :

Rappeler qu’il a fallu plus d’un an de négociation pour sortir le pays de la crise politique la plus longue de son histoire !

Rappeler que le parti le plus important de Belgique est aujourd’hui un parti séparatiste qui prône une politique ultralibérale !  Croyez-moi, au parlement je les côtoie au quotidien…

Rappeler qu’il a fallu trouver 13 milliards d’euros pour boucler un budget fédéral répondant aux exigences européennes !  C’est le plus gros effort budgétaire jamais réalisé !

Rappeler aussi que nous sommes en coalition avec 5 autres partis dont seul le Spa est vraiment de gauche !

Rappeler enfin que l’ultralibéralisme a plongé le monde dans l’une des plus graves crises économiques de l’histoire !

Et malgré ce contexte épouvantable, la Belgique a le gouvernement le plus social d’Europe, avec à sa tête un socialiste wallon !

Alors de grâce, ne retenons pas que les mesures difficiles qu’il a fallu prendre par exemple pour pérenniser l’avenir de nos pensions.

N’oublions pas que de nombreux pays européens ont été contraints d’imposer de terribles mesures d’austérité qui touchent de plein fouet les populations les plus faibles !  Vous avez sans doute vu les espagnols défiler dans la rue dimanche contre les mesures qui menacent leur système de soins de santé.

En Belgique, l’action des socialistes au gouvernement a permis le maintien des fondements de notre sécurité sociale !

Et nous avons été les seuls à défendre envers et contre tous le système d’indexation des salaires !

Chers amis,

Aujourd’hui il faut rendre espoir aux gens, leur adresser un discours honnête mais aussi volontariste et rassurant : oui, c’est difficile, mais nous allons nous en sortir.

Le PS va encore se battre pour apporter des réponses concrètes, pou relancer l’économie, pour soutenir le pouvoir d’achat et à la création d’emplois !

Au parlement, nous avons aussi le défi de concrétiser la réforme de l’état cette année avant les élections communales.

Nous devons aider les partis flamands qui ont négocié cette réforme de l’état, ceux qui veulent encore d’un avenir commun avec nous à gagner leurs élections communales !

L’heure est également à la mobilisation de notre parti en vue des élections communales et provinciales.

Aujourd’hui je suis fier de pouvoir annoncer que toutes les listes socialistes de notre fédération sont prêtes !

Le 24 septembre dernier, nous avions déjà désigné nos têtes de liste.  Rappelez-vous, tous les militants avaient été invités à choisir leur chef de file en participant à un poll !

Je me souviens de la réflexion d’un journaliste à l’époque sur le taux de participation à ce scrutin… Plus de 3000 militants s’étaient déplacés pour voter et il trouvait que ce n’était pas exceptionnel comme participation.  Et quand pour un autre parti, quelques dizaines de militants participent à la désignation de la tête de liste montoise, la presse nous présente ça comme un évènement !

Cette différence de traitement de l’information me surprendra toujours !

Pour les listes, la fédération a voulu laisser à chaque union socialiste communale le choix de la méthode de désignation des candidats.  La fédération a simplement demandé que le processus soit bouclé pour ce premier mai !

Je remercie donc toutes les USC d’avoir respecté ce timing.

Ce n’était pas si évident ! En effet, la confection de nos listes est un exercice difficile qui impose des choix et fait souvent des déçus.

Nous avons la chance d’être un parti où il y a généralement plus de candidats que de places disponibles sur les listes.  Ce n’est pas facile à gérer, mais c’est une richesse par rapport à d’autres formations politiques qui ne parviennent pas à trouver suffisamment de citoyens pour figurer sur leur liste !

Nous allons tous maintenant proposer un programme aux habitants de nos communes, réponde à leurs aspirations, à leur besoins.

Que veulent les citoyens, qu’attendent-ils de leur commune ?

Je crois qu’ils veulent d’abord vivre en sécurité, en sécurité dans l’espace public, mais également chez eux.

Ils veulent avoir un logement décent, même s’ils sont touchés par la crise économique.

Ils veulent pouvoir bénéficier d’une aide en cas de coup dur… Je parle d’aide sociale, je ne parle pas d’assistanat !

L’assistanat c’est autre chose, c’est l’argent qu’il a fallu donner aux banques qui ont joué l’argent des gens en le misant en bourse sur des produits toxiques !  Ce sont les exemptions d’impôts dont bénéficient les grosses sociétés via le système des intérêts notionnelles !

Les habitants de nos communes veulent aussi vivre dans un environnement de qualité, régulièrement entretenu.

Ils veulent pouvoir envoyer leurs enfants dans de bonnes écoles, près de chez eux.

Ils veulent vivre dans une commune qui offre un maximum de services : des infrastructures sportives de qualité, des bibliothèques, des crèches.

Ils veulent être protégés des inondations, ils veulent que leurs poubelles soient ramassées régulièrement pour un prix raisonnable !

Oui chers camarades, on attend énormément des pouvoirs locaux et en particulier de leurs élus.  Et le fait que 11 communes de Mons-Borinage sur 13 soient gérées par des socialistes ne peut donc être le fruit du hasard !  Et à la province aussi, les gens nous font confiance depuis de nombreuses années.

Certains vous diront que c’est le résultat d’une forme de clientélisme… mais quel clientélisme ?  Ne sont-ils pas au courant que depuis longtemps les possibilités d’offrir des emplois publics sont minimes ? Ne savent-ils pas qu’aujourd’hui la législation wallonne interdit à tout élu local de participer à l’attribution de logements sociaux ?

Mais non ce n’est pas le clientélisme qui fait gagner le ps, la confiance que les citoyens nous accordent, c’est d’abord la reconnaissance du travail mené au jour le jour par nos mandataires locaux.

Chers camarades,

Ce matin je voudrais aussi m’adresser plus particulièrement à nos candidats qui sont pratiquement tous présents.

Que vous soyez premier ou dernier sur votre liste, que vous soyez bourgmestre, échevin ou conseiller, que ce soit votre première ou votre dixième campagne, vous avez tous un rôle important à jouer dans la campagne qui démarre.

A tous les nouveaux et les plus jeunes, je me permettrai modestement de vous donner quelques conseils très simples, moi qui vais briguer un troisième mandat de bourgmestre :

Tout d’abord ne critiquer jamais un autre candidat de votre liste !  Rien n’est pire que de donner une image désunie, c’est en équipe que l’on gagne !

Soyez à l’écoute des citoyens, on ne peut pas convaincre sans d’abord écouter !

Soyez présent sur le terrain, la proximité est un des plus grands atouts de nos élus locaux !

Et enfin soyez fier de défendre les couleurs socialistes !

Car au-delà de la qualité de nos candidats, au-delà de la richesse de nos bilans communaux et provinciaux, c’est toujours la force de nos valeurs qui nous transcende.

 

Chers amis, chers camarades,

Du fond du cœur, je vous souhaite, une heureuse Fête du Travail !

Suite à l’incident survenu en aout 2008 à l’Institut National des Radio-éléments de Fleurus (IRE), les Députés socialistes Olivier Henry et Eric Thiébaut se réjouissaient du vote à la Chambre d’une résolution recommandant des mesures de sécurité, d’information et de coordination à  y mettre en œuvre.
Cette résolution appelait notamment à la conclusion rapide de l’étude épidémiologique visant à analyser les effets possibles sur la santé des populations qui habitent aux alentours d’une centrale nucléaire ou d’un Institut comme l’IRE.

Ce mercredi 25 avril, la Ministre Onkelinx a réservé la primeur de la présentation de cette étude tant attendue, à la commission de la Santé publique. Elle portait sur l’incidence de nouveaux cas de leucémie aigüe chez l’enfant et de cancer de la thyroïde qui pourraient se développer dans un rayon de 20 km autour des centrales nucléaires de Doel, Chooz et de Thiange ainsi qu’aux environs des sites de recherche de Fleurus et de Mol-Dessel.

Parmi les enseignements, il ressort de cette étude :

* Qu’aucune augmentation de l’incidence de leucémie ni de cancer de la Thyroïde n’a été observée autour des centrales nucléaires de Doel et de Thiange.

* Qu’en ce qui concerne les sites de Mol-Dessel et de Fleurus, une légère augmentation de cas de cancer de la thyroïde a été observée en comparaison avec la moyenne régionale. Cependant, l’étude précise que des augmentations identiques, voire plus importantes encore de cas de cancer de la thyroïde avaient été observées en d’autres lieux sur lesquels aucun site nucléaire n’était implanté.

Au terme de la présentation de l’étude et des résultats scientifiques qui en découlent, les Députés socialistes ont clairement demandé d’une part aux chercheurs s’ils confirmaient que les résultats de cette étude ne sont pas inquiétants, et d’autre part, à la Ministre de la Santé quelles suites elle entendait donner aux conclusions de cette étude.

A la première question, les chercheurs ont répondu que les résultats ne sont pas préoccupants et que le risque n’est pas accru puisqu’une incidence légèrement supérieure de cas de cancer de la Thyroïde existe également dans des zones sans activité nucléaire, mais qu’une surveillance permanente devait être menée.

A la seconde question, la Ministre a précisé que l’étude serait poursuivie et affinée, surtout au niveau des données disponibles tant sur la période concernée que sur la localisation géographique de l’analyse.

Les Députés socialistes resteront attentif au suivi de cette étude, la garantie de la santé des riverains des sites concernés est en effet pour eux une priorité absolue.