Le Bourgmestre d’Hensies, Eric Thiébaut, vient d’annoncer son souhait de voir sa commune rejoindre l’intercommunale IRSIA, dans le but de lui confier la gestion de la future crèche hensitoise.
Condition exprimée : que cela ne coûte pas plus cher à la commune que de s’en charger elle-même.
« La construction d’une crèche était annoncée dans notre projet de législature. Et tous les groupes politiques sont d’accord là-dessus », dit le bourgmestre d’Hensies, Eric Thiébaut.
Les jeunes parents hensitois ne sont, en effet, pas gâtés. Pas la moindre crèche, ni privée ni publique ne sont présentes aujourd’hui sur le territoire de la commune, seulement quelques gardiennes. Ce qui est insuffisant.
Pour remédier à cette situation, la création d’une future crèche a vu le jour. L’emplacement de celle-ci est d’ailleurs déjà pressenti aux abords de la place de Thulin, l’un des villages de l’entité hensitoise qui attire le plus de nouvelles familles.” On pense qu’une crèche de 23 places serait remplie sans problème », évalue Eric Thiébaut.
Mais la réalisation d’un tel projet demeure un long parcours. Il faut décrocher des subsides à la Région wallonne (pour les locaux) et à l’ONE (Fédération Wallonie – Bruxelles) pour le fonctionnement.
Dans un souci d’efficacité, le bourgmestre envisage ainsi l’affiliation de sa commune à l’IRSIA (intercommunale du réseau social d’insertion et d’accueil, l’ex-IOS), dont les crèches et l’accueil de la petite enfance sont une des principales activités.
« J’ai moi-même testé les services de l’IRSIA puisque mon petit garçon, qui a maintenant 8 ans, est allé à la crèche gérée par l’IRSIA à Quiévrain. J’ai toujours été enchanté du service, et les parents de jeunes enfants me rapportent que toutes les crèches gérées par l’IRSIA offrent un très bon encadrement », plaide Eric Thiébaut.
Alors, conclut-il, « pourquoi ne pas s’affilier à l’IRSIA, pour autant bien sûr que le coût annuel de l’affiliation corresponde au coût de la crèche tel qu’estimé par mes services ? Après tout, l’accueil de la petite enfance, c’est leur métier. Et je crois que pour une petite commune comme la nôtre, la mutualisation des services administratifs et du personnel qu’offre une intercommunale sont intéressants. Pensons tout simplement au cas où une puéricultrice tombe malade. Dans une toute petite équipe, c’est un casse-tête. »
Eric Thiébaut pense également au personnel de l’IRSIA : « il y a là des travailleurs qui méritent qu’on leur fasse confiance et qu’on leur montre qu’ils ont un avenir ».
Autant d’arguments qu’il convient de mettre en évidence, à l’heure où les services financiers de l’IRSIA et ceux de la commune entament leur première analyse des coûts.
Les résultats publiés récemment par le groupe Sud-presse, en collaboration avec l’IDEA, viennent de révéler que Hensies est la deuxième commune la mieux égouttée sur l’ensemble des 13 entités de Mons-Borinage.
Aujourd’hui, alors qu’un décret européen demande d’atteindre un taux de minimum 98 % d’égouttage collectif, Hensies fait partie des trois communes respectant déjà la norme européenne.
Entre Frameries et Quiévrain, Hensies arrive, en effet, en deuxième place avec 98,20% d’égouttage public. Pour le total entre l’égouttage géré par la commune et celui géré par l’IDEA, seulement 1.995 mètres de voiries n’y sont pas encore égouttées.
Il s’agit d’une information d’autant plus appréciable que l’enquête révèle que de nombreuses communes de Mons-Borinage sont encore à la traîne , faisant ainsi de Hensies un exemple à suivre en matière d’égouttage collectif
Eric Thiébaut a interrogé le Gouvernement fédéral pour le sensibiliser sur les craintes que suscite l’obligation formulée aux restaurateurs d’installer des caisses enregistreuses intelligentes.
Pour le député fédéral, si la lutte contre la fraude et le travail au noir doivent constituer, à juste titre, une priorité pour le gouvernement dans le contexte actuel, il n’en demeure pas moins qu’il convient d’être attentif à la situation de certains restaurateurs en ce qui concerne le maintien de leur activité. Dès lors, il a demandé au gouvernement si un plan de soutien était prévu pour le secteur de l’horeca.
A ce sujet, le député a demandé des explications sur la récente prise de position du gouvernement fédéral qui avait annoncé que « les restaurants qui fourniraient le plus d’efforts seraient davantage récompensés ». En effet, selon les autorités, « dix pour cent de l’argent que les autorités récupéreront grâce à la lutte contre le travail au noir dans le secteur de l’horeca seront redistribués aux restaurateurs »
Dans sa réponse, le Secrétaire d’Etat à la Lutte contre la fraude sociale et fiscale a indiqué les éléments suivants :
« Afin d’augmenter l’emploi et d’améliorer la compétitivité de nos entreprises, un certain nombre de mesures ont été décidées au sein du gouvernement. Une de celles-ci consiste à investir une partie du produit des mesures supplémentaires contre la fraude prises dans le cadre du budget 2013 dans les secteurs disposés à instaurer un système de contrôle relatif à l’enregistrement du personnel. En raison de l’instauration de la caisse enregistreuse et de l’enregistrement des travailleurs y afférent, le secteur de l’horeca entre en ligne de compte.
Il sera par ailleurs décidé, en concertation avec le secteur, de quelle manière cet investissement sera réalisé dans le secteur. En combinaison avec les mesures déjà décidées en matière de travail occasionnel et la réduction de charges prévue pour les contrats à temps plein, nous entendons aboutir à un plan global cohérent. Tous les entrepreneurs du secteur de l’horeca qui utiliseront le système de contrôle relatif à l’enregistrement du personnel, entrent en ligne de compte ».
Pour Eric Thiébaut, même si cette prise de position a de quoi rassurer, il convient de prendre les mesures de soutien nécessaires afin de maintenir l’emploi et l’activité dans le secteur de l’horeca.
Le député Eric Thiébaut a sensibilisé le gouvernement fédéral sur un phénomène qui touche de plus en plus de produits : « l’obsolescence programmée ». Celle-ci consiste en un stratagème par lequel un bien voit sa durée normative sciemment réduite dès sa conception, limitant ainsi sa durée d’usage pour des raisons de modèle économique.
Les entreprises sont, en effet, aujourd’hui, nombreuses à mettre en place des stratégies pour accélérer artificiellement l’obsolescence des produits, afin de favoriser leur renouvellement en raccourcissant délibérément leur durée de vie potentielle.
Conscient de cette situation, Eric Thiébaut a demandé au gouvernement de se pencher sur plusieurs propositions telles que : l’imposition de l’affichage de la durée de vie de ces produits sur leur emballage; l’obligation d’afficher des indications quant au caractère réparable des produits; ou encore l’adoption au niveau européen d’une directive de lutte contre l’obsolescence programmée.
En réponse, le Ministre de l’Economie a soulevé les points suivants :
« Au niveau belge, une garantie légale de 2 ans doit pouvoir être exercée soit par la réparation, soit par le remplacement du bien défectueux.
Pour lutter contre l’obsolescence programmée, il est irréaliste de prévoir des mesures nationales restrictives portant sur des produits circulant librement dans le marché unique. Les disparités entre les législations ou les mesures adoptées par les états membres peuvent engendrer des entraves au commerce et fausser la concurrence dans l’UE. Pour cette raison une approche européenne est nécessaire » selon le Ministre.
« Aujourd’hui, trop peu d’attention est donnée à la longueur du cycle de vie. L’absence du thème de l’obsolescence programmée dans la législation européenne a donné l’idée de communiquer sur ce sujet avec la Représentation belge auprès de l’UE. La Belgique a également soulevé cette problématique lors du Conseil européen consacré à la compétitivité, dans le cadre de la stratégie UE2020. D’ailleurs la représentation belge envisage d’aborder ce thème également dans le cadre de la révision de la directive 2012/19/EU (déchets d’équipements électriques et électroniques) ».
Le député Eric Thiébaut se réjouit de ces initiatives et encourage fortement le gouvernement fédéral belge à imposer le sujet de l’obsolescence programmée comme un des thèmes dans un futur plan fédéral développement durable ( PFDD )
Le bourgmestre d’Hensies et Président du collège de police de la zone de police des Hauts-Pays, Éric Thiébaut, a récemment expliqué toute l’utilité des 35 caméras installées dans les communes des Hauts-Pays.
Discrètes mais efficaces, les caméras amovibles ont fait leur preuve dans la lutte contre les incivilités comme les dépôts sauvages. Elles ont aussi permis d’élucider certains vols dans la région.
Pour rappel, un investissement de 250.000 euros a été réalisé pour l’achat de deux types de caméras.
En plus des caméras fixes, la zone de police s’est aussi équipée de caméras plus discrètes et surtout amovibles. « Ces caméras peuvent être fixées sur n’importe quel poteau électrique. On les oriente ensuite vers l’endroit que l’on désire surveiller. Elles enregistrent pendant 3 jours et puis, les policiers visionnent les bandes » a indiqué Eric Thiébaut.
Avec chacune leur propre caméra amovible, les communes de Dour, Hensies, Honnelles et Quiévrain profitent d’une surveillance performante. Les points surveillés ne sont jamais annoncés à l’avance. Ils sont décidés par la commune, en collaboration avec la police des Hauts-Pays.
Pour Eric Thiébaut, si chacune des caméras amovibles vaut 10.000 euros, l’investissement en vaut vraiment la peine. Il se réjouit, par ailleurs, de la bonne collaboration qui s’est mise en place entre toutes les communes concernées par ce projet.
Le député Eric Thiébaut a interrogé la Ministre de l’Intérieur sur l’opportunité d’équiper les agents de police de caméras individuelles, intégrées dans leur équipement ou leur uniforme.
Une telle mesure ne va pas sans susciter de nombreuses questions selon le député fédéral.
Tout d’abord, des questions pratiques: un agent qui se trouve effectivement en situation de légitime défense a probablement d’autres priorités que de déclencher le fonctionnement d’une caméra. A contrario, si ces caméras devaient enregistrer en permanence, se poserait la question du respect de la vie privée.
Des questions d’efficacité, également: le déclenchement d’une caméra dans un contexte difficile aurait pour principal effet d’accroître encore une tension qui pourrait dégénérer en violence.
Des questions de priorités budgétaires, enfin: un investissement de l’ordre de deux millions d’euros dans un tel équipement serait nécessaire alors que, dans certaines zones de police, les agents n’ont pas la possibilité de suivre les formations aux techniques et tactiques d’intervention.
Dans sa réponse, la Ministre de l’Intérieur indique qu’elle n’est pas opposée à un usage précis et encadré des body cameras. Qu’il faut pouvoir prévoir dans quelles circonstances elles peuvent être utilisées.
Elle souligne qu’il s’agit d’une mesure préventive en matière d’utilisation de la force. Que cela permet aussi de pouvoir dire la vérité de manière claire et objective au moment d’une plainte. Et in fine, cela peut servir tant le citoyen que le policier, parce que cela révèle l’objectivité des faits. C’est un élément de modération.
Selon la Ministre, ce système présente beaucoup d’avantages, pour peu que l’encadrement soit bien mesuré. Il faut qu’il y ait des mesures claires, qu’on puisse l’annoncer, que ce soit décidé au niveau des autorités politiques, au niveau communal ou une autorisation du ministre de l’Intérieur quand il s’agit de la police fédérale.
Pour le député Eric Thiébaut, l’idée pourrait s’avérer judicieuse uniquement si ce système fait l’objet d’un encadrement pour des événements spécifiques. Autrement, ces caméras individuelles risqueraient de se transformer en fausse bonne idée car elles seraient de nature à accroître les tensions entre les agents de police et les usagers de l’espace public