Suite à la fermeture annoncée du siège de la Banque nationale à Mons, j’ ai interpellé le Ministre des Finances pour relayer les inquiétudes des membres du personnel.
Dans sa réponse, le Ministre m’indique que la fermeture de l’agence de Mons est devenue inéluctable car la Banque nationale doit adapter son réseau à l’évolution des besoins liés à la circulation des billets.
Il confirme ainsi la fermeture de l’agence pour le 30 juin 2016.
En ce qui concerne les conséquences pour l’emploi, le Ministre souligne que la Banque nationale garantira la sécurité d’emploi à tous les membres de son personnel et qu’aucun licenciement n’accompagnera la fermeture de l’agence de Mons ! Il ajoute que «les prochains mois seront mis à profit pour organiser la réaffectation du personnel travaillant dans les sièges devant fermer. Celle-ci se fera en concertation avec chacune des personnes concernées afin d’assurer sa réaffectation dans les meilleures conditions» .
S’il s’agit là d’éléments rassurants pour les membres du personnel, je resterai néanmoins attentif au parlement à l’évolution de la concertation afin qu’elle se tienne dans les conditions les plus favorables pour les travailleurs concernés.
En réponse à l’une de mes questions parlementaires, le nouveau ministre de la Défense a confirmé le soutien du gouvernement fédéral au projet de construction du nouveau quartier général du Shape à Casteau.
Dans sa réponse, le Ministre souligne ainsi « qu’il veillera à ce que son département fasse ce qui est dans ses possibilités afin de mener à bien le projet.»
En ce qui concerne le financement, le ministre indique que ce sont les moyens du programme d’investissement de l’OTAN qui sont mis à contribution et que la Belgique participe bien à hauteur de deux pourcent dans l’alimentation de ce programme.
Des éléments de calendrier sont également dévoilés. « La mise à disposition du nouveau bâtiment destiné à accueillir le QG du Shape est planifiée pour fin 2018 – début 2019» selon le Ministre de la Défense.
Pour moi, le soutien à ce projet est une excellente nouvelle pour l’ensemble de la région montoise, à la fois pour le personnel militaire et les travailleurs civils qui y opèrent, mais également pour les retombées économiques que le site engendre.
En commission de l’Intérieur à La Chambre :
Face aux incidents à répétition survenus dans nos centrales nucléaires, Eric Thiébaut a demandé que la commission « sécurité nucléaire » soit rapidement installée au parlement.
Le député a été entendu puisque cette commission vient d’être constituée et c’est lui qui y représentera le PS comme lors de la précédente législature.
Pour Eric Thiébaut, toute prolongation de l’exploitation de nos centrales nécessite toutes les garanties quant à leur sécurité. Nos réacteurs sont vieux, des investissements et des moyens technologiques considérables doivent être mis en oeuvre.
Dans tous les cas, il est urgent de songer à diversifier au maximum nos futurs moyens de production d’électricité. Il en va non seulement de notre capacité à fournir efficacement nos foyers, mais il en va aussi de la sauvegarde de notre environnement !
Ce mardi 25 novembre, le député Eric Thiébaut est vivement intervenu en commission Intérieur de la Chambre pour exprimer ses inquiétudes et ses questions face au Ministre NVA de l’Intérieur, M. Jan Jambon, qui présentait sa note d’orientation politique.
Le député a d’abord souligné le manque de valorisation des missions de service public inscrites dans la note et l’utilisation massive des termes « privatisation » et « recours à des opérateurs privés ». Ce qui est symptomatique, pour le député, de la vision libérale et répressive du Ministre de l’Intérieur concernant la politique de sécurité qu’il envisage.
Pour Eric Thiébaut, il y a un parallélisme entre les annonces de M. Jambon et celles de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier avait promis, notamment, de « débarrasser les sales quartiers au karcher » . Il a ainsi rappelé que cette posture basée uniquement sur la répression n’avait apporté aucun résultat tangible. Il a dès lors invité le Ministre à mieux prendre en considération les données sociales et économiques en vue d’ apporter une réponse efficace à l’insécurité .
Le député a également défendu le rôle clé de la police de proximité et les missions des agents de quartier. Il a notamment exprimé ses inquiétudes quant à l’aide financière octroyée aux communes afin que les missions des zones de police locale soient maintenues.
En ce qui concerne la sécurité nucléaire, Eric Thiébaut en a profité pour demander au Ministre des garanties de sécurité précises pour la relance des centrales nucléaires.
Pour le député, ce sont bien les exigences de sureté qui devront conditionner l’éventuelle prolongation de l’exploitation des centrales nucléaires de Doel 1 et 2. « Dans ce cadre, cette décision doit être prise en tenant compte de l’avis sécuritaire de l’AFCN tant en ce qui concerne le redémarrage des centrales nucléaires de Doel 3 et Tihange 2 qu’en ce qui concerne la prolongation de la durée de vie de Doel 1 et 2 ».
Eric Thiébaut a mis en garde le Ministre sur les éventuels risques que pourraient rencontrer ces centrales si les investissements nécessaires pour leur sureté ne sont pas faits. « Le moindre problème rencontré serait non seulement catastrophique pour les travailleurs et la population avoisinante, mais également pour les dommages économiques créés en cas d’évacuation. »
Eric Thiébaut a aussi souligné que l’exploitant ( GDF Suez) devait garantir un personnel qualifié suffisant pour la conduite et la maintenance des réacteurs nucléaires. A ce sujet, il a fait part de ses motifs d’inquiétude suite aux craintes quant à un recours inconsidéré à la sous-traitance et à la réduction des budgets de maintenance et d’investissement de l’exploitant.
Pour ce qui est de la réforme de la sécurité civile , Eric Thiébaut a souligné les importants efforts déployés par le précédent gouvernement.
Dans ce cadre, le député a rappelé que l’essentiel du financement des services de secours relevait des communes. Ainsi, Eric Thiébaut a noté avec satisfaction que le gouvernement actuel s’est engagé à maintenir le plan pluriannuel de financement établi par le Gouvernement Di Rupo. Le député sera particulièrement attentif au suivi de ce plan.
Le député a aussi souligné à quel point la Protection civile venait en renfort des services d’incendie pour des missions d’appui. Pour lui, « moins d’investissement, moins de personnel, moins de dépenses de fonctionnement engendreront moins de missions de la Protection civile qui devront alors être assurées par les zones d’incendie et donc par les communes ». Eric Thiébaut a indiqué dès lors qu’il espérait que le Ministre ne nous reprenne pas d’une main ce qu’il nous a octroyé de l’autre ! ».
Sur l’aide médicale urgente, le député a aussi fait savoir que les élus socialistes seraient particulièrement hostiles à toute velléité de privatisation de l’aide médicale urgente.
En ce qui concerne les zones de secours, l’année prochaine sera une année-test pour le député. Il a noté que le Ministre s’est aussi engagé à un suivi de la réforme par les représentants des villes et des communes. « La concertation de l’ensemble des acteurs de la réforme (communes, organisations syndicales et fédérations des pompiers) est une exigence primordiale pour permettre des adaptations nécessaires qui seront mises en évidence au fur et à mesure de la mise en œuvre des zones de secours » pour Eric Thiébaut
L’amélioration de la formation des pompier est aussi un des éléments essentiels de la réforme pour le député. Pour Eric Thiébaut, les Provinces jouent un rôle essentiel dans cette politique de formation. Il est dès lors nécessaire de soutenir ces efforts, faisant référence à l’Académie de Jurbise.
Enfin, Eric Thiébaut a souligné l’action essentielle des pompiers volontaires et réaffirmé que le volontariat doit être soutenu !! .Il a ainsi indiqué qu’il continuera à être particulièrement attentif aux réponses qui leur seront apportées, notamment en ce qui concerne leur statut. « Les volontaires ne doivent pas être des pompiers de seconde classe. Il convient qu’ils puissent aussi continués à être financés par les communes ! »
J’ai interpellé ce lundi 17 novembre, en commission de l’Intérieur de la Chambre, le Ministre NVA de la Fonction publique pour lui dire toutes mes inquiétudes concernant les réductions drastiques de fonctionnaires annoncées et mes craintes face à la perspective d’un démantèlement des missions de service public.
La diminution du nombre de fonctionnaires, la réduction des moyens de fonctionnement, l’absence d’investissements pour assurer l’informatisation, la remise en question du statut du fonctionnaire ou encore l’application de critères d’évaluation propres au monde de l’entreprise ont été autant de points que j’ai abordés dans mon intervention.
Selon moi, les services publics sont essentiels pour garantir une société plus juste et contribuer à une vie de qualité pour l’ensemble des citoyens. Avec la sécurité sociale, ils sont de puissants amortisseurs des conséquences néfastes des crises économiques et financières. Ils sont aussi des leviers de compétitivité pour l’ensemble de l’économie.
Avec ce gouvernement de droite, nous assistons à une véritable destruction des services à la collectivité.
Les efforts en «dépenses primaires» sont d’une brutalité jamais vue: 1,081 milliard en 2015 qui deviennent 2,320 milliards en 2018, soit 15% du budget correspondant, et notamment:
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Une diminution de 20% des frais de fonctionnement des administrations en 2015 (hors personnel)! Puis 2% supplémentaires chaque année. Comment est-il possible de diminuer d’un cinquième les frais de fonctionnement en une année?
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Une diminution de 22% des investissements en 2015, puis 2% supplémentaires chaque année.
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Une diminution de 4% des frais de personnel en 2015 puis de 2% supplémentaires chaque année.
Rien ne sera épargné. Les services publics, ce sont les policiers, les infirmiers et infirmières, les juges, les gardiens de prison… Les économies du gouvernement MR N-VA vont dégrader le fonctionnement de l’Etat et donc les services aux citoyens. Moins de services publics augmentera inévitablement la facture des ménages.
Réduire leur nombre n’est pas la seule ambition à l’égard des agents de l’Etat. Il s’agit également de s’en prendre à leur statut, pour l’aligner sur celui du privé également et à leurs traitements. Notamment en ce qui concerne une prétendue «modernisation» des règles de licenciements. De revoir les accords en ce qui concerne les congés. Pire: ce gouvernement veut introduire l’intérim dans la fonction publique! Je crois qu’il confond être moderne et être à la mode!
Le statut de l’agent de l’Etat, c’est d’abord la garantie de son indépendance et de la pérennité du service public!
Le PS n’est certainement pas opposé à une modernisation du service public, à son efficacité et à son efficience. Il ne s’agit pas non plus d’opposer privé et public. Il s’agit de s’assurer que toute réforme se fasse dans le sens du progrès social sur les lieux de travail et pour l’amélioration du fonctionnement de nos administrations fédérales.
A entendre le Ministre NVA, l’informatisation va permettre d’amortir le choc que représente le non remplacement massif de fonctionnaires partant en retraite. C’est faire peu de cas du travail de ces personnes, qui seraient remplaçables par des machines. Surtout, nous nous interrogeons sur la façon dont le nouveau ministre compte financer cette informatisation en réduisant aussi drastiquement les investissements et les frais de fonctionnement.
Le véritable défi n’est pas «moins de services publics» mais «mieux de service public»!
« Je ne crois pas qu’en réduisant le nombre de fonctionnaires, on va rendre un service aussi efficace qu’avant. C’est une illusion ! »
Le député Eric Thiébaut a suivi de près l’élaboration de la loi, votée au printemps dernier à la Chambre des Représentants, qui autorise « l’arrondi des prix à la hausse ou à la baisse» et qui vise à permettre aux consommateurs de ne plus utiliser les pièces de 1 et 2 cents.
Dans son interpellation, le parlementaire avait tenu à soulevé plusieurs questions, notamment le fait que tout puisse être mis en oeuvre pour éviter une hausse systématique des prix.
C’est le 31 mars 2014 que le gouvernement fédéral a finalement autorisé l’arrondi aléatoire et symétrique à la caisse. Mais avec deux restrictions importantes :
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l’arrondi ne peut se faire que pour les paiements en espèces;les paiements par carte bancaire doivent continuer à s’effectuer au centime près.
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les pharmaciens ne sont pas autorisés à arrondir les prix sur les médicaments, mais ils peuvent le faire sur les produits de beauté, les vitamines, etc
Pour Eric Thiébaut, il s’agit là de deux conditions qui répondent, en partie, aux préoccupations qu’il avait alors exprimées avec ses collègues du groupe socialiste.
Pour rappel, le principe de l’arrondi veut que le montant total des achats (donc, pas chaque produit séparément) soit arrondi, à la hausse ou à la baisse, aux 5 cents les plus proches. Par exemple, une note de 20,49 € sera arrondie à 20,50 € (à la hausse) mais une note de 20,42 € sera arrondie à 20,40 € (à la baisse).