Comme chaque année, le budget de l’année 2009 a été voté dans la deuxième partie du mois de décembre.  Il nous permet d’envisager l’avenir sereinement, et ce, malgré les méfaits de la crise financière qui touchera l’ensemble des pouvoirs publics.  Nous parvenons à maîtriser nos frais de fonctionnement par une politique active en matière d’économies d’énergie et de recherche des meilleurs prix pour tous nos achats.  Par ailleurs, nos recettes augmentent grâce au développement immobilier et l’arrivée de nouveaux habitants attirés par la qualité de vie et les services proposés dans notre entité.

Reportage de Telemb

Voici le rapport officiel de notre Echevine des Finances

SYNTHESE DU BUDGET POUR L’EXERCICE 2009

Les résultats budgétaires se présentent globalement comme suit :

Service

Montant en euros

 

 

Recettes ordinaires :

5.727.053,95 €

Dépenses ordinaires :

6.004.116,98 €

Mali :

    277.063,03€

Recettes extraordinaires :

1.601.025,23 €

Dépenses extraordinaires :

1.601.995,23 €

Mali :                                          

        970, 00

Le budget ordinaire de l’exercice 2009 présente à l’exercice propre un résultat négatif de 277.063,03 euros et un boni présumé de 875.332,92 euros. Notre mali reste donc inférieur au tiers du boni et laisse présager une situation financière saine même si la rigueur reste de mise.

Synthèse du budget ordinaire

a)      Dépenses de personnel

Pour une analyse plus détaillée, les charges salariales sont étayées d’un tableau figurant dans les annexes. Il établit, par agent, les coûts imputés sur les différents articles budgétaires.

Pour l’exercice 2009, la masse salariale a été calculée sur base des normes connues actuellement et en prenant en considération une indexation de 3% par rapport aux rémunérations de juillet 2008.

Les frais de personnel constituent la dépense la plus importante du budget communal, à savoir 38,7 % du montant total. Aucun nouvel engagement n’a été budgété pour 2009 et une note, reprise en annexe, détaille les emplois subsidiés et les quelques changements internes intervenus en 2008.

A noter que depuis 2005, des crédits supplémentaires sont prévus dans le budget pour aligner progressivement le pécule de vacances des agents communaux (statutaires et contractuels) sur celui des fonctionnaires du secteur public. Le phasage se terminera en 2009.

b)      Dépenses de fonctionnement

Le collège se réjouit de la très faible augmentation des dépenses de fonctionnement malgré l’évolution du coût de la vie. L’explication se situe dans les efforts considérables réalisés par les services communaux dans leur travail quotidien et la politique de vigilance menée par le Collège. Il est notamment parvenu à maîtriser en 2008 l’ensemble de ses frais de combustible malgré la hausse vertigineuse du prix du mazout de chauffage en pratiquant des achats groupés et en finançant plusieurs investissements d’économies d’énergie dans ses bâtiments.

Il va sans dire que le Collège continuera à appliquer rigoureusement cette politique de maîtrise des dépenses afin de contenir au maximum l’augmentation annuelle des frais de fonctionnement.

Les actions d’économies d’échelle entamées en 2008 se poursuivront et une réflexion  sera menée pour voir si nous pouvons en lancer de nouvelles.

Les principales modifications par rapport à l’exercice 2008 sont les suivantes :

          Diminution des frais d’assurance conformément aux prix remis par les trois sociétés retenues dans le cadre de la récente relance du marché global. Celui-ci a été attribué par lots – et non plus à un seul soumissionnaire – afin de bénéficier des prix les plus concurrentiels.

          Diminution des frais d’enlèvement de nos déchets ménagers suite à la suppression, dès janvier 2009, de la collecte des encombrants dans l’entité. Celle-ci a été décidée suite à la réforme du code wallon des déchets qui impose, depuis janvier 2008 déjà, le broyage des encombrants avant leur mise en centre d’enfouissement technique et donc, une hausse du coût de  leur traitement ;

          Augmentation de la participation communale dans les frais de fonctionnement de l’éclairage public qui passe de 80.000 euros à 91.960 euros ;

          Prévision d’une dépense de 8.500 euros en vue des élections qui se tiendront en juin 2009 ;

          Augmentation des frais de carburant et de fonctionnement des véhicules pour s’aligner sur les dépenses réelles de 2008 (+12.500 euros) ;

          Augmentation générale des frais d’électricité.

c)       Dépenses de transfert

La subvention de fonctionnement accordée au Centre Public d’Action Sociale s’élève, pour 2009, à 729.240 euros. Elle a ainsi été augmentée de 149.240 euros par rapport aux prévisions initiales du budget 2008 et se justifie par la mise en place de plusieurs nouveaux services sociaux (taxi social, buanderie,  …) et surtout l’aide croissante octroyée aux citoyens, vouée à augmenter en pleine période de crise financière.

Quant à la dotation communale à la zone de police, elle se chiffre à 504.000 euros. Pour la première fois depuis de nombreuses années, elle a été majorée d’un peu plus de 30.000 euros au lieu d’être indexée de 2% comme les autres années (la majoration aurait alors été de 9.448 euros). Toutefois, le conseil de police a estimé que des moyens supplémentaires devaient être dégagés par les 4 communes constituant la zone de police afin de répondre aux attentes des citoyens.

Les subsides accordés à nos quatre fabriques d’église ont sensiblement baissé par rapport à l’année dernière (14.000 euros) ; en 2008, certaines fabriques avaient sollicité une intervention communale plus importante afin de réaliser des travaux de rénovation dans les églises. A noter que la commune financera en 2009 la rénovation de l’électricité de l’église de Hainin pour un montant de 20.000 euros et participera à concurrence du même montant dans la rénovation des orgues de l’église de Thulin.

Le subside accordé à l’asbl Centre sportif communal reste inchangé par rapport à 2008 et se chiffre à 25.000 euros. Ce montant sert à couvrir en partie les frais de fonctionnement et de personnel du centre.

d)      Dépenses de dette

Les charges de la dette sont reprises dans le tableau des emprunts qui n’intègre pas les nouveaux investissements du budget extraordinaire financés, entre autres, par les prêts à charge de la commune pour un montant de 824.024,47 euros. Ces derniers sont repris séparément dans un tableau et portent un numéro de projet spécifique, système qui permet davantage de transparence puisque le coût total de chaque projet peut à présent être clairement défini.

Le Collège a été attentif à l’évolution de la dette et a décidé de choisir minutieusement les projets repris à l’extraordinaire.  Pour la plupart des gros travaux, des subsides ont été demandés, ce qui permet de réduire considérablement la partie financée par la commune par voie d’emprunts.

Les principales augmentations de la charge de la dette sont enregistrées :

·         au 421 (service de la voirie) : +/- 23.000 € suite aux derniers investissements pour la réalisation des travaux à la rue du Brouta et à la rue Générale Leman, l’entretien exceptionnel de la voirie et l’achat de véhicules ;

·         et au 764 : +/- 18.000 € principalement pour la construction du centre sportif.

e)      Les recettes ordinaires

La situation de nos recettes évolue favorablement par rapport à l’exercice 2008 (~ 229.000 euros de plus). 

Les principaux changements  sont les suivants :

       La dotation globale du Fonds des communes a été majorée sur base des nouvelles directives de la Région wallonne (+ 30.000 euros par rapport à 2008). A noter également la simplification administrative qui a été opérée puisqu’à présent, nous n’avons plus qu’un seul article de recette (dotation générale) à la place de trois auparavant (dotation principale – dotation spécifique – plan tonus) ;

       La taxe sur la distribution gratuite d’écrits publicitaires a été diminuée de 10.000 euros pour se rapprocher davantage du montant perçu en 2008 ;

       La recette provenant de l’impôt des personnes physiques augmente considérablement (75.760 euros) ;

       La recette de 9.715 euros inscrite en 2008 et provenant de l’arrivée à échéance du titre leg Hourriez a été supprimée puisqu’elle a été transférée sur notre compte courant ;

       La subvention de l’Etat pour les dépenses de fonctionnement dans l’enseignement diminue de plus de 57.000 euros par rapport à 2008. Cette subvention est calculée initialement sur base de la population scolaire (cfr tableau repris dans les annexes du budget) mais elle est généralement revue à la hausse en cours d’année par la communauté française ;

       Les dividendes de la SWDE baissent légèrement et passent de 26.062, 83 euros à 22.054, 24 euros. A noter qu’ils avaient déjà suivi la même courbe descendante en 2008 par rapport à 2007.

La répartition des recettes points APE entre les différents services peut varier par rapport à 2008 même si le nombre total de points (113) reste identique.

Enfin, signalons que le Collège n’a procédé à aucune augmentation des taxes communales.

Synthèse du budget extraordinaire

L’ensemble des investissements atteindront, en 2009, un total de 1.601.995,23 euros et seront couverts par :

       des emprunts communaux pour un montant de 824.024,47 euros ;

       des subsides estimés à  777.000,76 euros ;

       l’utilisation du fonds de réserves extraordinaire pour une valeur de 970 euros.

Les grands projets inscrits à l’extraordinaire sont les suivants :

       Aménagement de trottoirs aux Sartis (Hensies) ;

       Travaux d’égouttage à la rue Basse (Hensies), subsidiés presque totalement, et réfection de trottoirs.

       Achat de nouveau matériel et réalisation de travaux d’aménagement dans nos implantations scolaires : clôture et remplacement de l’installation électrique à l’école de la Cité (Hensies) et des menuiseries aux écoles de Hainin, de Hensies centre, Hensies cité et de Montroeul-sur-Haine ; remplacement des corniches et descentes d’eau ;

       Création d’un espace jeux à Hainin et Thulin ;

       Achat d’un tracteur agricole ;

       Aménagement d’une bibliothèque communale ;

       Aménagement d’une clôture au centre sportif communal et au terrain de football de Thulin;

       Remplacement de l’électricité de l’Eglise de Hainin et restauration de l’orgue à l’église de Thulin ;

       Poursuite des aménagements de sécurité et de fleurissement dans l’entité ;

       Travaux d’entretien exceptionnel de voirie ;

       Entretien exceptionnel des cours d’eau.

 

Depuis le 26 juin, le Foyer Hensitois n’existe plus.  En effet, les sociétés de logements sociaux couvrant les entités de Quiévrain, Boussu, Honnelles et Hensies, ont décidé de fusionner pour former la société « BHP Logement ».  Cette nouvelle structure va gérer un parc de 2000 logements répartis sur les 4 communes.

J’ai été un des artisans de cette fusion qui sera très bénéfique pour nos locataires.  Le Foyer gérait ses 380 logements avec seulement 3 employés : un Directeur, un Conducteur des Travaux et une assistante sociale.

La nouvelle société apporte les avantages suivants :

  • Une régie d’ouvriers directement disponible pour les réparations.  Le Foyer devait toujours faire appel à des entreprises privées, ce qui engendrait souvent des délais d’intervention trop longs ;
  • La possibilité de pouvoir acheter son logement pour ceux qui le louent depuis un certain nombre d’années, ce qui n’était plus possible depuis très longtemps à Hensies car la vente d’une partie du patrimoine du Foyer Hensitois risquait de mettre son équilibre financier en danger par la perte des loyers ;
  • Un poids politique résultant de la taille de la société nous permettant de pouvoir décrocher plus facilement des subsides pour la construction de nouveaux logements ;
  • La possibilité de trouver rapidement les moyens de régler les problèmes d’humidité rencontrés par une quarantaine de maison de la cité du Champs de la Herse.

Le Cdh a critiqué l’opération prétendant que les Hensitois allaient devoir payer les dettes de Boussu-Hornu Logement… Cette affirmation n’a pas de sens.  En effet, des 3 sociétés fusionnées, c’est celle de Quiévrain qui est la plus endettée… et le taux d’endettement du Foyer hensitois est similaire à celui de BH Logement !

Par ailleurs, la fusion n’aura aucun impact sur les loyers de nos locataires, puisque ceux-ci sont calculés de la même façon partout, selon des critères fixés par la Région wallonne.

Le vrai problème est que le Cdh éspérait une fusion entre Hensies, Dour, Honnelles et Quiévrain dans laquelle il serait politiquement mieux représenté de par son importance au conseil communal de Dour !  Je pense que cette formule ne rassemblait pas un nombre de logements suffisant pour réaliser de vrais économies d’échelle et que le nombre d’ouvriers de Dour n’est pas suffisant pour l’ensemble.

Toujours est-il que la porte reste ouverte pour Dour dans la nouvelle société.  J’ai d’ailleurs suggéré au Bourgmestre de Dour de nous rejoindre, mais il m’a déclaré qu’il n’était pas intéressé par l’opération.

Jeudi passé, j’ai présenté à la presse avec mes collègues bourgmestres, le projet de partenariat entre les communes frontalières de Quiévrain, Honnelles et Hensies. Les journalistes présents ont accueilli favorablement notre initiative. http://videotelemb.rtc.be/1984.wmv

Voici le dossier de présentation complet :

INTRODUCTION

Toutes les communes sont confrontées à des charges financières de plus en plus contraignantes :

  • Augmentation de la dotation pour la zone de police.  En effet, les zones ne peuvent être mises en déficit global, les dotations communales doivent y suppléer. Ce qui implique que les problèmes financiers des zones sont indirectement reportés sur les dotations communales et donc sur les finances des communes qui les composent.
  • Croissance du coût des services – incendies.  Un système de participation financière, fondé sur une clé de répartition appliquée par le gouverneur de province, détermine le montant de l’apport financier de chaque commune ; apport très important surtout pour des petites communes rurales et semi-rurales comme les nôtres.
  • Explosion des besoins en aide sociale.  Les communes payent un lourd tribut à l’aide sociale.
  • Flambée du prix de l’énergie, engendrant des dépenses supplémentaires significatives au niveau du combustible de chauffage et de l’éclairage public (environ 30 % en plus…).
  • Nouvelles missions dévolues aux communes, sans moyens associés.  Il est évident que de plus en plus de charges pèsent sur les communes, sans qu’elles en aient les moyens financiers ou matériels. En tant que pouvoir de proximité, la commune doit avoir la possibilité de mettre ses actions en adéquation avec les besoins locaux qu’elle connaît et, pour ce faire, elle doit pouvoir agir en souplesse, en autonomie, pour répondre au mieux aux besoins des citoyens. Malheureusement, ce n’est pas toujours évident dans l’état actuel des choses.

Dans ce contexte particulièrement difficile, les pouvoirs locaux ont de plus en plus de difficultés à maîtriser leur budget.  Pour tendre vers l’équilibre budgétaire, il n’y a pas des milliers de solutions : il faut augmenter les recettes et diminuer les dépenses.

Pour augmenter les rentrées, on peut jouer sur la fiscalité, ce qui n’est pas souhaitable pour la population confrontée à une diminution de son pouvoir d’achat depuis quelques années.  On peut également tenter d’attirer de nouveaux habitants et des entreprises sur son territoire.

Pour maîtriser nos dépenses, nous pouvons tenter de réduire notre consommation énergétique, faire jouer la concurrence pour toute une série de services tels que la téléphonie, les assurances ou encore le ramassage des déchets.  Nous pouvons aussi tenter de faire diminuer le prix de nos fournitures en les achetant ensemble de manière à commander de plus grande quantités.

C’est notamment dans ce cadre qu’une association entre nos communes peut se révéler particulièrement intéressante.

La mise en commun de nos ressources est également un de nos objectifs permettant des économies d’échelle.

Dans ce contexte particulièrement difficile, les pouvoirs locaux ont de plus en plus de difficultés à maîtriser leur budget.  Pour tendre vers l’équilibre budgétaire, il n’y a pas des milliers de solutions :  il faut augmenter les recettes et diminuer les dépenses.

PRESENTATION DE L’INITIATIVE

Ø Acteurs

Les communes de Hensies, Quiévrain et Honnelles sont des communes présentant des caractéristiques très similaires :

  • Un territoire rural à semi-rural avec une occupation du territoire homogène
  • Une population qui se côtoie beaucoup, en particulier de par l’attractivité du centre de Quiévrain (écoles secondaires, commerces, restaurants…).
  • Un caractère frontalier très marqué qui engendre beaucoup d’échanges avec les Français.
  • Une population et une superficie comparables, puisque les 3 communes comptent moins de 10.000 habitants.
  • Une structure administrative similaire (nombre d’employés et d’élus).
  • L’appartenance à la même zone de police.
  • Adhésion des trois C.P.A.S. au « Plan clusters pour petits C.P.A.S. ».  Il s’agit d’un groupe de petits C.P.A.S. qui s’engagent à collaborer à une politique commune de formation et de mise à l’emploi des bénéficiaires du droit au revenu d’intégration et assimilés.

Tous ces éléments renforcent la cohésion et la volonté de collaboration.

Ø Objectifs

Les objectifs recherchés sont multiples :

  • Réaliser des économies d’échelle ;
  • Lancer des marchés groupés ;
  • Echanger les savoirs et savoir-faire ;
  • Etablir une véritable collaboration ;
  • Utiliser au maximum le matériel ;
  • Mettre en place une synergie entre les différents services communaux.

Ø Mise en œuvre

Pour une plus grande efficacité, la constitution de plusieurs zones de travail est prévue :

1. Achats groupés de consommables

Il s’agit de dépenses récurrentes et liées au fonctionnement général de chaque administration : papiers, cartouches d’encres, fournitures de bureau.

La législation relative aux marchés publics permet qu’une des communes puisse, à tour de rôle, servir de centrale d’achats pour les 3.

2. Echange de matériel

Un inventaire de tout le matériel disponible a été réalisé dans les 3 services travaux.

Certains outils spécifiques ne sont pas présents dans chacune des communes.  Par exemple, seule Hensies dispose d’un grand chapiteau, Quiévrain possède un mini car et Honnelles possède une brosse mécanique de désherbag

La tenue d’un planning commun permettra de mettre à disposition de chaque partenaire du matériel, tel que tracteurs, bus, camion, nacelle, barrières Nadar, …

Un système d’attribution de points pour chaque prêt a été établi, de manière a évaluer régulièrement le partage équitable des ressources (pour que personne ne soit lésé).

Pour un véhicule, le chauffeur est prêté également pour éviter tout problème d’utilisation.

Régulièrement, à savoir une fois par mois, les chefs des services travaux de Hensies, Honnelles et Quiévrain se rencontrent et discutent de ces divers points.

3. Transfert temporaire de personnel

A la suite d’évènements festifs ou en cas de problèmes ponctuels (inondations, …), un renfort de personnel pourra être mis en place dans une commune voisine. Toujours dans un système où une évaluation sera effectuée en vue d’un partage équitable.

4. Groupement des dépenses telles que l’achat de mazout, carburants, …

A l’instar des initiatives prises par des particuliers pour grouper leurs commandes de mazout, des économies substantielles sont espérées dans ce cadre. Un marché commun pourrait regrouper non seulement les communes de Hensies, Honnelles, Quiévrain, mais également leur CPAS, leurs ASBL communales, etc…

5. Groupement des actions

Une première action a déjà été lancée dans ce cadre ; l’Agence de Développement Local oeuvrant actuellement sur le territoire de Quiévrain et Honnelles a introduit une demande d’agrément auprès de la Région wallonne pour la reconduction des projets de développement local en intégrant l’entité de Hensies.

Le montage d’autres dossiers communs est bien entendu envisagé et souhaité.

6. Ouverture des activités sportives, culturelles, festives en priorité aux communes partenaires

Nous pouvons inviter nos clubs 3×20 à nos différentes activités locales en organisant des déplacements communs.

L’organisation de rencontre inter villages est également possible dans le domaine sportif.

Aucune des 3 communes ne dispose actuellement d’un foyer culturel en raison de leur taille modeste.  Ensemble, une demande de reconnaissance serait beaucoup plus crédible auprès de la Communauté française.

Grâce à la collaboration de l’école de musique de Quiévrain « Amadeüs » des cours d’instruments de musique qui n’existaient auparavant sur l’entité de Honnelles ont pu être dispensés.

Dès le début de la mandature les trois communes se sont mobilisées et par le biais de leur conseil communal respectif ont marqué leur accord de principe sur l’association des trois communes.

Par la suite, une rencontre réunissant les bourgmestres, échevins, présidents de CPAS, responsables des services travaux, secrétaires communaux, etc… a été organisée afin de donner les grandes lignes directrices du projet et de les inciter à s’investir dans celui-ci.

Régulièrement (plus ou moins 1 fois par mois), les bourgmestres, Présidents et secrétaires du CPAS, secrétaires communaux, responsables des services travaux… se réunissent afin de partager : opinions, idées, éventuels projets, etc…

Le 11 septembre 2007, j’avais rencontré Johnny THYS, grand patron de La Poste en compagnie de mes collègues de Dour et de Quiévrain.  Il m’avait informé des mesures d’économies prévues dans les mois à venir, visant notamment le nombre de bureaux de poste dans le pays.  En résumé, il n’y aurait plus qu’un seul bureau de poste par entité.  Cette décision était irrévocable, malgré les protestations de nombreux Bourgmestres.  Dans notre cas, c’était le bureau de Thulin qui devait disparaître.Aucune possibilité de négociation ne fut possible sur ce point avec Monsieur THYS.  Par contre, il a accueilli très favorablement la proposition d’installer un « point Poste » dans les locaux de l’ancienne commune de Thulin.

C’est cette semaine qu’il a ouvert ses portes.  A cette occasion le Collège et le CPAS ont organisé une conférence de presse.  L’évènement a été bien couvert, il a même fait l’objet d’un sujet au JT national de la Rtbf.  point-poste1

Ce point offre environ 85 % des services d’un bureau classique : achat de timbres, dépôt ou réception des envois recommandés et des colis, paiement de petites factures jusqu’à 300 €.  Seuls les services bancaires de La Poste ne pourront y être assurés.

J’ai interrogé la Ministre Inge VERVOTTE à ce sujet, en sollicitant la possibilité de gérer nous-mêmes la banque de La Poste.  Pour des raisons de sécurité, ma proposition a été rejetée. Cependant, le service bancaire peut être assuré par les 3 banques implantées dans le village.

Au niveau pratique, la Poste nous fournit tout le matériel, nous offre une commission sur les opérations effectuées et forme le personnel.  Notre CPAS prend en charge le coût du personnel, ce qui représente un investissement important partiellement couvert par des subsides.

Dans la région, nous sommes la seule commune à avoir concrétisé un tel accord qui assure pratiquement le maintien d’un bureau à Thulin !

Bonne nouvelle pour notre commune : le gouvernement wallon a décidé cette semaine de revoir à la hausse le montant octroyé par le fond des communes.Il était grand temps pour les communes d’obtenir un refinancement.

En effet, les charges ne cessent d’augmenter (CPAS, services incendie, police, cout de l’énergie et de la téléphonie…) alors que les recettes stagnent.

Pour Hensies, l’augmentation se situe dans la moyenne de l’arrondissement.  Nous passerons de 1.796.480 à 1.888.675 € dès 2008 ; et à 2.073.586 € en 2009.  Avec cet apport, nous pourrons rééquilibrer notre budget communal.

Au-delà des petites piques inutiles adressées vers les autorités locales (je laisserai pour une fois ma susceptibilité au vestiaire…), j’analyse plutôt favorablement cette prise de position attendue depuis quelques temps.  En effet, je trouve que les propos sont assez négatifs vis-à-vis du projet.

Cependant, il faudrait sans doute rappeler à Didier qu’une étude d’incidences très complète a été soumise à enquête publique.  La population et les autorités locales avaient donc un dossier très solide pour se prononcer, en dehors de tout syndrome de Nimby…

Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi il faudrait encore mettre ce dossier au frigo durant une année.  Je ne crois pas que les motos seront beaucoup moins bruyantes l’an prochain !  Par contre, le fait de geler la destination des terrains touchés par la révision du plan secteur risque d’empêcher des entreprises de s’y installer !

Voici l’article en question :

Didier DONFUT a livré dans Le Soir son sentiment sur le dossier circuit-motos.  

DOUR – HENSIES / Didier Donfut, ministre PS, suggère un moratoire – Le circuit motos en sourdine

Article écrit par VALERY SAINTGHISLAIN le vendredi 29 février 2008 dans Le Soir,

Circuit de Dour. Le Framerisois Didier Donfut propose un an de réflexion. Le temps que les esprits se calment. Et que la Région objective.

Didier donfut est d’avis qu’il faut laisser le dossier reposer un an. Soit jusqu’après les régionales de 2009. Photo Stagiaire

ENTRETIEN

On va immanquablement causer du circuit de Dour lors du festival de la Moto de Mons qui se tient ce week-end au Lotto Mons Expo. Et pour cause : les organisateurs sont les promoteurs du projet et systématiquement, ils glissent un mot sur leur bébé à cette occasion. Ils pourront sans doute relater la prise de position originale de Didier Donfut. L’actuel président de la fédération PS de Mons-Borinage, également ministre régional de la Santé, n’enterre pas leur projet mais demande « sa mise entre parenthèses », le temps que les esprits s’apaisent et que la Région wallonne puisse jouer son rôle d’arbitre.

Votre avis sur ce projet ?

Je ne suis pas satisfait. Ce dossier n’est pas mûr. D’un côté, on a des promoteurs qui défendent leur idée sans amener d’éléments objectifs. Et de l’autre, des élus locaux happés par un phénomène « Nimby » (« Pas dans mon jardin », NDLR) qui ont tendance à répondre de manière rapide. Chacun y va de ses affirmations. Cela me met mal à l’aise.

Que suggérez-vous ?

Il serait opportun que dans des dossiers importants pour son développement comme celui-là, la Région reprenne la main. Elle a manqué d’implication jusque-là. Des ministres (la CDH Catherine Fonck, NDLR) se sont exprimés isolément, affirmant des nuisances tellement effrayantes que si elles étaient avérées, il faudrait vider la moitié des villes !

Vous dites donc qu’il faut laisser reposer ce dossier.

Quitte effectivement à l’interrompre momentanément ou à le déplacer. Aujourd’hui, je suis convaincu qu’il faut le retirer, le mettre entre parenthèses vu le peu de réponses d’un point de vue socio-économique et en terme d’enjeu stratégique pour la Wallonie.

Cette mise entre parenthèses prendrait quelle forme ?

Un moratoire d’un an, par exemple. Le temps d’objectiver les besoins pour de tels équipements en Wallonie. Si la Région estime que ce projet répond à un manque, qu’elle vienne l’expliquer.

N’est-ce pas au promoteur de prouver sa pertinence ?

Il ne sera jamais objectif, il aura toujours tendance à défendre son point de vue. Au même titre qu’un bourgmestre qui ne risquera pas de se mettre à dos la population locale.

On sent le projet à la croisée des chemins : ça passe ou ça casse…

Avouons-le, c’est le blocage complet. Mieux vaut dans ces conditions, arrêter les frais. Nous sommes dans une démocratie. Dès lors, il faut être transparent. Or, on n’a pas travaillé comme ça jusqu’ici. La seule issue est de reprendre de la hauteur. La Région wallonne a été le grand absent de ce dossier. Elle doit réaliser une analyse stratégique. Et si elle doit venir à terme avec des arguments favorables au projet, elle doit aussi apporter les réponses aux nuisances.

Un an, sera-ce suffisant ?

Il faut ça si on veut que les esprits se calment et que le dialogue entre élus locaux et régionaux puisse s’établir.

Les promoteurs ont manifesté le désir de dialoguer. Trop tard ?

Cela me paraît trop tard pour espérer rabibocher les différentes parties. Avec la même approche, on n’arrivera pas à réconcilier les différents acteurs.

Par rapport à la localisation, Dour reste-t-il un impératif ?

Je n’en fais pas une fixation. Personne n’est obsédé par Dour. Je suis persuadé que l’on pourrait trouver d’autres implantations en Wallonie, sauf s’il s’agit du meilleur endroit. Aujourd’hui, il faut sortir de cette guerre où chacun campe sur ses positions.

Le PS est très attentif à ce projet. Exact ?

Le PS défend tous les projets qui sont porteurs pour la Wallonie. Celui-ci peut en être un si on en objective les retombées.

Si c’était à refaire ?

On aurait dû stopper les promoteurs dans leur enthousiasme et faire mesurer les impacts positifs et négatifs au travers d’une étude objective. Là, il vaut mieux repartir de zéro.