Le député Eric Thiébaut  se réjouit du vote intervenu en Commission de l’Intérieur de la Chambre sur une proposition de résolution visant à soutenir les écoles de jeunes sapeurs pompiers.

Il s’agit d’un texte qu’il avait déposé en compagnie de ses collègues socialistes et qui reconnaît le rôle majeur des services d’incendie dans le domaine de la sécurité civile de l’ensemble des citoyens belges.

Pour le député, la formation des cadets sapeurs-pompiers représente, en effet, un enjeu majeur dans la pérennité des services de lutte contre les incendies en Belgique.

Dès lors, convaincu de la nécessité de réglementer l’accès à la formation, le contenu des programmes d’activités et de formation et l’encadrement des cadets-pompiers, en vue de l’homologation de ces formations par les services concernés, Eric Thiébaut a formulé plusieurs demandes à l’égard du gouvernement.

Parmi celles-ci :

–          reconnaître et soutenir les écoles de jeunes sapeurs-pompiers comme initiative citoyenne;

–          définir une formation type, répartie sur deux à trois ans, destinée aux jeunes à partir de l’âge de 15 ans;

–          définir un opérateur de formation unique compétent pour délivrer les brevets de cadet sapeur-pompier (idéalement les Écoles du Feu), sans pour autant empêcher les initiatives locales de formation des cadets-pompiers, dans la diversité de leurs formes juridiques;

–          permettre l’obtention de certaines dispenses lors des épreuves de sélection et de recrutement des sapeurs-pompiers pour les cadets-pompiers diplômés;

–          dispenser éventuellement les cadets-pompiers diplômés de certains cours de la formation de pompier stagiaire;

Un vote en séance plénière de la Chambre aura lieu ultérieurement sur cette proposition de résolution. L’occasion pour Eric Thiébaut de rappeler une nouvelle fois tout l’enjeu que représente la formation des cadets sapeurs-pompiers afin d’assurer la sécurité civile sur l’ensemble du territoire belge.

A l’heure où le Salon de l’Auto bat son plein à Bruxelles, le député Eric Thiébaut a reçu une réponse claire du Secrétaire d’Etat à la Mobilité relative à l’opportunité de rendre obligatoires ou non les pneus hiver aux conducteurs belges.

Pour rappel, la question du député faisait suite au flou entretenu par déclarations successives du Secrétaire d’Etat qui s’était dit favorable à l’obligation d’équiper les voitures de pneus hiver, par exemple « en cas de couche de neige persistante et lorsque les routes sont glissantes ».

Dans son exposé, Eric Thiébaut avait notamment souligné qu’il était indispensable de considérer les paramètres de coûts d’achat de ces pneus (plus de 500 euros) et de stockage de ceux-ci avant la prise de toute décision.

Finalement, dans sa réponse, le Secrétaire d’Etat à la Mobilité a justifié la décision de ne pas rendre obligatoires les pneus hiver de la façon suivante :

« Le débat en matière de pneus hiver nécessitait d’être objectivé afin de déterminer la démarche la plus opportune en la matière. C’est pourquoi, j’ai demandé au début de cette année une étude à l’IBSR (Institut Belge pour la Sécurité Routière) dont les conclusions me sont parvenues courant juin.

L’étude me conforte dans le fait que les pneus hiver peuvent améliorer la mobilité de certains véhicules et diminuer le nombre d’accidents légers. Par contre elle a démontré que ce type de pneu ne résoudrait pas le problème des camions bloqués ou en ciseau et n’impliquerait pas directement une diminution de la gravité des accidents. Il y existe un risque que certains conducteurs, se croyant protégés, adaptent leur comportement et prennent plus de risques.

En conclusion, je ne souhaite pas les rendre obligatoire à ce stade-ci mais je désire, tenant compte aussi du contexte météorologique de la Belgique, proposer des initiatives visant à sensibiliser les conducteurs non-équipés à utiliser des pneus hiver ou à utiliser des alternatives de déplacement en cas de conditions hivernales. On ne doit donc pas attendre l’application d’une réforme pour le prochain hiver ».

Suite à la mise en œuvre de nouvelles directives contraignant les douaniers à réduire leurs prestations lors des nuits et les week-ends, le député Eric Thiébaut a interrogé le Ministre des Finances pour connaître le bien fondé d’une telle mesure.

Les Douanes et Accises ont, en effet, demandé au personnel extérieur de diminuer les contrôles la nuit et les week-ends pour réduire des primes de 8 euros brut par heure les samedis et nuits, et de 16 euros brut le dimanche.

Parmi les questions posées, Eric Thiébaut a souhaité savoir si le Ministre confirmait cette décision et si celle-ci ne provoquerait pas des effets inverses par rapport aux objectifs fixés par le gouvernement, en particulier en matière de lutte contre la fraude.

Dans sa réponse, le Ministre des Finances a reconnu « qu’il y avait un impact budgétaire significatif lorsque des services fournissaient des prestations en dehors des heures normales de travail. Dès lors, compte tenu de ces conséquences budgétaires, des directives ont effectivement été rédigées, dans lesquelles le nombre de contrôles pendant la nuit et le week-end à l’intérieur du pays a été limité »

Par contre, aux frontières extérieures, dans les ports et les aéroports, la Ministre a souligné que la nature du travail était différente et qu’on travaille en équipes successives ( « shift »), de sorte que l’Administration Générale des Douanes Accises puisse mener ses activités en accord avec les réalités économiques.

Dans ce cadre, afin d’arrêter des marchandises illégales à la frontière extérieure, le ministre a indiqué que 62 fonctionnaires supplémentaires ont été affectés aux services de recherches, compétents pour la lutte contre la fraude organisée.

Il a aussi ajouté « qu’ en 2013-2014, 385 nouveaux douaniers sont recrutés pour travailler en shift aux frontières extérieures et dans des services qui sont directement concernés par l’arrêt de marchandises illégales et la détection de trafics non signalés ou de mouvements de marchandises suspects dans les ports et les aéroports ».

Pour le député Eric Thiébaut, il s’agit ici d’éléments de réponse rassurants dans l’optique d’un renforcement de la lutte contre la fraude transfrontalière !

Le député-bourgmestre d’Hensies, Eric Thiébaut est revenu au JT de la RTBF sur l’état d’avancement des travaux de restauration prévus au poste frontière d’Hensies. L’occasion de rappeler qu’il est grand temps que la construction de la nouvelle maison de la Wallonie commence !

Depuis 2011, routiers, touristes et commerçants ne voient toujours rien venir et s’impatientent devant un lieu abandonné, à la limite du lugubre.

« Bien que le site ait progressivement changé de visage en 15 ans grâce à la démolition de l’ancienne douane et l’assainissement du site, il est grand temps qu’un lieu d’accueil moderne voit enfin le jour » indique Eric Thiébaut.  « Voilà presque 2 ans que la commune à accordé le permis d’urbanisme à Texaco » ajoute-t-il.

Aujourd’hui, tous espèrent que la construction de la nouvelle maison de la Wallonie commence dès ce printemps 2014.

Retrouvez l’intervention-vidéo d’Eric Thiébaut en cliquant sur le lien suivant :

http://www.rtbf.be/video/detail_rien-ne-bouge-a-l-ancien-poste-frontiere-d-hensies?id=1877627

Suite à l’apparition de fuites de déchets radioactifs entreposés sur le site de Belgoprocess à Dessel, le député Eric Thiébaut est intervenu en séance plénière de la Chambre pour demander des explications au Secrétaire d’Etat en charge de la sécurité nucléaire.

Sans tomber dans la paranoïa, le député a rappelé que la sécurité nucléaire constitue une matière très sensible pour la population. Il a donc posé les questions suivantes :

Pouvez-vous nous assurer de l’absence de tout risque de contamination pour les travailleurs et pour les riverains des sites concernés?

Connaissez-vous le nombre exact de fûts de déchets concernés? Combien le sont potentiellement?

Est-on certain que le problème détecté est spécifiquement lié à la technique utilisée à Doel? De pareils risques pourraient-ils survenir sur d’autres sites, tel Tihange?

Enfin, pouvez-vous faire le point sur la situation et l’état d’avancement des enquêtes en cours?

Dans sa réponse, le Secrétaire d’Etat a indiqué que c’est un dossier important mais qu’il ne souhaitait  pas s’avancer à propos de chiffres qu’il ne connait pas, ni au sujet des résultats des travaux en cours qui ont été confiés à l’ONDRAF. « Toute la clarté dans ce dossier sera faite quand nous aurons acquis des certitudes ».

Il a rappelé que l’apparition de gélatine est un défaut de conditionnement à la base, il n’y a pas de doute là-dessus. Tout surcoût, toute augmentation devra donc être payée par l’exploitant de base. Pour les colis de Doel, c’est Electrabel; et pour les colis du CEN, ce sera le CEN.

« L’exploitant de base, celui qui a conditionné, devra payer l’ensemble des coûts supplémentaires occasionnés par des mesures que l’ONDRAF devrait, le cas échéant, exécuter, vu qu’elle a maintenant la gestion de l’ensemble des colis. Cela doit être extrêmement clair en la matière ».

« Un conseil d’administration se tiendra au siège de l’ONDRAF. Sur cette base, nous obtiendrons des informations transparentes. Cela ne me dérange aucunement qu’on puisse en parler en sous-commission Sûreté nucléaire au début du mois de janvier. Nous connaîtrons à ce moment-là les conclusions de ce conseil d’administration ».

« Enfin, comme vous, j’ai lu dans la presse les déclarations de ce cadre d’Electrabel. Cette personne connaît manifestement mieux les fûts que l’Agence de contrôle nucléaire et que l’ONDRAF! Je n’ai pas reçu de ces derniers les mêmes informations que lui. En tout cas, il est impossible à ce monsieur de soutenir cette thèse, étant donné que tous les fûts n’ont pas encore été examinés par l’ONDRAF. A-t-il exprimé un pressentiment? Est-ce une estimation personnelle? Je n’en sais rien. Toujours est-il que je préfère me fier aux chiffres que me communique l’ONDRAF. Comme il importe que ce dossier soit étudié dans la transparence pour maintenir la confiance et éviter qu’on ne se lance des chiffres à la tête, je propose de continuer cette discussion au sein de la sous-commission Sûreté nucléaire en janvier ».

Pour  Éric Thiébaut, il faut garder un œil sur ce dossier et exiger un maximum de transparence et de communications.

Voir l’intervention vidéo en cliquant le lien ci-dessous:

https://www.youtube.com/watch?v=BFQ4lCNYZrw

 

« Ma vie privée ne regarde que moi » entend-on souvent. Et, aujourd’hui, tout le monde est d’accord là-dessus. Mais alors pourquoi la mention « divorcé(e) » apparait-elle encore dans le registre d’état civil ? Les députés PS veulent laisser la possibilité, aux personnes qui le souhaitent, de la faire disparaître de tous les actes administratifs.

Ces 5 dernières années, 200.000 nouveaux mariages et 150.000 divorces ont été prononcés dans le pays. Ces chiffres montrent que, pour la grande majorité de la population, le mariage n’est plus un engagement pour la vie. Pourtant, le fonctionnement de l’État civil contraint les divorcés à porter cette étiquette à vie, jusqu’à ce qu’un nouveau mariage vienne à nouveau changer l’état civil…

Demande de passeport, fiche de renseignements dans les écoles, assurances, mutuelle, fiche d’hôtel … les occasions d’avoir à décliner son état civil dans la vie quotidienne sont nombreuses.  « Être obligé(e) de se présenter comme divorcé(e) à chaque fois qu’un document administratif vous est demandé est une situation très pénible. Car chacun est tenu légalement de décliner sa véritable situation » explique le député PS Éric Thiebaut, l’auteur de la proposition de loi.

Pour certains, cette étiquette renvoie à un échec douloureux. « Pour toutes les personnes divorcées, c’est être défini aux yeux de la société par un lien qui n’existe plus. Le but de la proposition est donc de permettre à ceux qui le désirent de ramener leur Etat Civil au statut de célibataire », poursuit le député. Cette démarche – sur base volontaire – permet aux divorcés de dépasser cet épisode de leur vie.

Notons que tout ceci se fera en conservant intactes la sécurité juridique et l’ouverture de droits qu’offrait l’inscription du divorce au Registre de l’État civil.