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Plan d’actions sécurité routière – Commune de Hensies Les citoyens sont de plus en plus nombreux à déplorer la vitesse excessive dans certaines rues de nos villages. Beaucoup de dispositifs ralentisseurs ont été installés depuis des années dans notre commune : des dos d’âne, des coussins berlinois, des panneaux clignotants, des chicanes, des zones de parking alternées… Mais force est de constater que ce n’est pas encore suffisant. Le Collège communal a donc décidé de mettre en œuvre un plan d’action pour améliorer la sécurité routière. Concrètement : Nous allons identifier les rues où le trafic pose le plus de problème, sur base notamment des demandes des riverains qui nous alertent régulièrement sur les excès de vitesse qu’ils constatent. Nous placerons un compteur de trafic mobile afin d’analyser sur plusieurs jours le nombre, le type et la vitesse de tous les véhicules qui circulent dans chacune de ces rues. Nous inviterons ensuite les riverains à des réunions de présentation des résultats de cette analyse. A cette occasion, des propositions concrètes de solutions seront présentées, telles que de nouveaux aménagements de sécurité ou le placement régulier d’un radar. Une fois que ces propositions seront validées, en concertation avec les citoyens concernés, elles seront budgétisées et concrètement mises en œuvre. L’ensemble du processus se fera en étroite collaboration avec notre Zone de Police qui participera aux réunions citoyennes. La Ministre de l’Intérieur, Annelies VERLINDEN, m’a confirmé en commission ce matin le déblocage de 25 millions d’euros au bénéfice des Zones de Secours du pays dans le budget fédéral de 2021. Le montant total des dotations fédérales aux zones de secours passera ainsi de 152.063.000 à 177.063.000 euros, soit une augmentation de plus de 16%. C’est une rupture claire par rapport à la politique menée par le précédent gouvernement qui avait commencé sa législature en imposant des économies dans bon nombre de départements liés à la sécurité.
Cette augmentation reflète la volonté exprimée dans l’accord de gouvernement de tendre vers un financement équilibré des services incendies entre le fédéral et les pouvoirs locaux. 5
Dans le cas de la Zone de Secours Hainaut Centre que je préside, la dotation fédérale actuelle est de 7.874.045 euros alors que les communes et la province de Hainaut contribuent ensemble à concurrence de 31.513.345 euros. On est encore loin du financement paritaire 50/50 expressément prévu par la loi du 15 mai 2007 réformant la sécurité civile.
Je me réjouis donc de cette nouvelle. Cependant, je plaiderai à la Chambre, pour que le fédéral poursuive cet objectif de juste refinancement des Zones de Secours tout au long de la législature.
Ce dernier n’est, en effet, à l’heure qu’une fois sur trois et occasionne de gros désagréments aux navetteurs qui l’utilisent pour se rendre sur leur lieu de travail ou à l’école.
Dans sa réponse, le Ministre reconnaît que « le train auquel il est fait allusion nous pose un problème particulier. » Il enregistre, selon lui, « une bonne ponctualité de 95,2 % de Quévy à Braine-le-Comte, mais celle-ci baisse considérablement, atteignant 60,2 % entre Braine-le-Comte et Bruxelles-Nord. La raison de cette différence est le trafic très dense entre Halle et Bruxelles-Midi, trajet pour lequel le moindre retard provoque un effet boule de neige. »
Sur les solutions envisagées pour y remédier, le Ministre me répond que « l’amélioration de la ponctualité globale de la ligne passe par une refonte du plan de transport. Des analyses sont en cours à la SNCB pour dégager une solution. Le parcours du train est inséré dans plusieurs relations fixes, donc très difficiles à modifier. » Ajoutant que « dans l’attente d’une solution définitive, le train fait l’objet d’un programme spécifique d’analyse et de suivi. »
Ce qui est clair, c’est que la réponse du Ministre confirme l’existence d’un sacré décalage entre la communication optimiste de la SNCB au sujet de l’amélioration de la ponctualité et la réalité vécue par des navetteurs excédés par les retards trop fréquents aux heures de pointe !
Des solutions concrètes doivent être trouvées. Il y a urgence ! Je ne manquerai pas de le rappeler autant que possible à la Chambre des représentants auprès du Ministre Bellot.
]]>Les conséquences pour les habitants de nombreuses communes de Mons-Borinage sont importantes, notamment en termes de délai d’attente. Il faut ainsi compter plusieurs semaines, voire près de deux mois parfois, pour obtenir un rendez-vous chez certains dentistes. Ce qui est beaucoup trop !
Cette situation est d’autant plus inacceptable que le nombre de dentistes au niveau national ne cesse d’augmenter. J’interpelle dès lors la Ministre de la Santé, Mme Maggie de Block, à la Chambre.
Je l’invite à mettre en place un plan d’actions pour encourager les futurs dentistes à venir s’implanter dans les zones rurales, en particulier dans la région de Mons-Borinage.
Parmi les pistes, il serait utile de se pencher notamment sur un système de primes ou de prêts sans intérêts qui pourraient être accordés aux jeunes diplômés en vue de les attirer dans les zones rurales.
]]>Dans son rapport, Navetteurs.be révèle ainsi que ce dernier n’est à l’heure « qu’une fois sur trois » et que la ponctualité, sur l’ensemble des heures de pointe sur cette ligne, n’est que de 73,3 % !
Ce sont des chiffres interpellants, mais surtout très éloignés de ceux communiqués par la SNCB. Cette dernière s’est, en effet, récemment vantée des progrès réalisés en 2019 au sujet de la ponctualité. Alors que la réalité ressentie par les navetteurs aux heures pointe entre Mons et Bruxelles est toute autre.
J’interroge dès lors le Ministre de la Mobilité, François Bellot, afin de lui demander des explications quant à cette communication de la SNCB fort peu représentative du vécu des navetteurs. Je demande que la SNCB avance des solutions pour mettre fin aux retards trop fréquents dont sont victimes les navetteurs du train Mons-Bruxelles de 7h35.
Il n’est en effet pas acceptable que les travailleurs se rendant de Quevy, Quiévrain, Mons vers Bruxelles aux heures de pointe soient en retard si souvent !
]]>Dans mon intervention, j’ ai revendiqué une valorisation du cadre, l’engagement d’agents supplémentaires et le financement des travaux de rénovation du bâtiment.
Dans sa réponse, le Ministre de la Justice m’a indiqué qu’un plan de rénovation de l’infrastructure était en cours d’analyse. Il m’a confirmé que des travaux spécifiques étaient programmés sur deux années pour restaurer plusieurs cellules.
Au niveau du renfort en personnel, le Ministre m’a répondu que des engagements sous contrat « Rosetta » seront faits pour compenser la pénurie actuelle d’agents pénitentiaires, sans m’en préciser le nombre, ni le délai .
Enfin, un plan d’action a été annoncé , avec l’intermédiaire d’une entreprise spécialisée, pour éliminer les punaises et procéder à un nettoyage des cellules .
Face aux difficultés rencontrées par les agents pénitentiaires sur place, je me suis aussi rendu à la prison de Mons pour soutenir le personnel et m’assurer du suivi des annonces faites par le Ministre de la Justice.
Durant ma visite, j’ai pû me rendre compte de l’état désastreux du bâtiment et des conditions inacceptables dans lesquelles travaillent les agents et sont hébergés les prisonniers. En sous effectifs, mais surpeuplée, la prison de Mons nécessiterait une rénovation aussi urgente que coûteuse. C’est la raison pour laquelle je soutiens l’idée de construire une nouvelle prison !
]]>En commission Intérieur de la Chambre, j’ai interrogé le Ministre De Crem au sujet du flou régnant autour des conditions du transfert, autour des missions reprises par la protection civile et autour des conditions de travail du personnel. La question du temps d’intervention nécessaire au départ des casernes reste aussi un sujet de préoccupation central pour tous les acteurs concernés.
Il est primordial qu’une évaluation de la réforme soit faite le plus vite possible, sans attendre qu’un incident majeur ne survienne sur un site SEVESO.
Je plaide aussi en faveur du maintien d’un poste avancé sur le site de Ghlin. En effet, la distance entre la caserne de Crisnée et notre région qui compte de nombreuses entreprises SEVESO, constitue un risque majeur pour notre sécurité.
]]>Une nouvelle fois, comme je l’avais fait pour la police de la route ainsi que la police judiciaire et scientifique du Hainaut, j’ai dénoncé la politique d’austérité menée depuis 2014 par ce gouvernement fédéral contre les services publics, en particulier la police.
La réponse du Ministre qui est loin de me satisfaire. Il indique que le recrutement est difficile et invite le personnel qui souhaite reprendre le travail à se rendre jusque Bruxelles ! Aucune solution à court terme pour engager un médecin de proximité n’est annoncée.
A mes yeux, il s’agit d’une situation fort déplorable étant donné le rôle crucial que joue ce médecin dans le suivi et l’encadrement des policiers dans l’exercice de leurs missions. Lorsque l’on connaît les risques liés à celles-ci, il y a de quoi être inquiet.
C’est la sécurité des policiers et des citoyens qui sont en jeu.
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J’ai dès lors interpellé le Ministre de la Justice à la Chambre pour l’inviter à régler le problème de pénurie de magistrats dont souffre la cour d’appel du Hainaut.
Pratiquement ce manque de personnel a par exemple engendré le report du procès en cour d’assise du Hainaut pour le meurtre de Roisin. Par ailleurs, des magistrats retraités doivent être rappelés.
Il est pour moi urgent de réagir ! Aujourd’hui, la Cour d’appel du Hainaut compte 22 magistrats au lieu de 30, ce qui est bien loin des 80% requis pour un bon fonctionnement.
Dans sa réponse, le Ministre s’est dit conscient de la situation. Il m’a annoncé que « cinq procédures de nomination de nouveaux magistrats étaient en cours et que parmi celles-ci, une première nomination a été signée par le Roi et sera publiée au Moniteur belge ce vendredi. » Il a ajouté que « la dernière procédure de vacance se clôturera au plus tard en avril 2019 et qu’en tenant compte des départs intérimaires, ceci portera, fin avril, à un cadre de vingt-sept effectifs sur trente, à savoir 90 %. »
Cette annonce, certes tardive, démontre que la pression parlementaire porte ses fruits.
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