Sécurité dans nos discothèques – Une préoccupation pour Eric Thiébaut !
Suite aux violents incidents survenus aux abords de discothèques situées le long de la frontière franco-belge à la fin de l’année 2012, le député Eric Thiébaut a interrogé la Ministre de l’Intérieur pour lui relayer les inquiétudes de plusieurs patrons d’établisements.
Parmi les questions posées, notamment celles relatives aux mesures et obligations que les gérants des discothèques belges doivent s’acquitter pour prévenir les incidents ou encore celle de la formation des agents de sécurité recrutés.
Dans sa réponse, la Ministre indique que pour la prévention des incidents tels qu’une agression à l’arme à feu, les exploitants de discothèques ne sont actuellement tenus à aucune obligation légale. Ils doivent gérer leur exploitation en ‘bons pères de familles’ en ayant recours si possible aux dispositifs préventifs existants. Les exploitants de discothèques sont cependant libres de décider des mesures qui seront adoptées dans l’établissement afin d’empêcher ce type d’incidents ou d’autres. Différentes législations peuvent néanmoins s’appliquer en fonction des mesures prises. Ainsi, un exploitant de discothèque devra respecter les dispositions de la loi du 10 avril 1990 réglementant la sécurité privée et particulière s’il décide d’engager des gardiens dans la discothèque, et à la loi du 21 mars 2007 réglant l’installation et l’utilisation de caméras de surveillance s’il prend la décision de mettre en place un système de vidéosurveillance.
Pour la Ministre, la législation belge permet d’éviter autant que possible ce genre de situations. En effet, les portiers sont formés afin de pouvoir éviter, par leur comportement, les agressions et gérer psychologiquement les cas d’agressivité. Ils suivent, en premier lieu, la formation de base agent de gardiennage. Ils sont formés, entre autres matières, aux ‘techniques de communication’, à ‘l’approche psychologique des conflits’ ainsi qu’à la ‘conscience culturelle et au contact avec la diversité’. En second lieu, dans la formation de spécialisation ‘portiers’, ils suivent un cours sur les ‘risques spécifiques pour la sécurité dans un environnement de lieux de sorties’ ainsi qu’un cours de ‘méthodes non-violentes de gardiennage’ dans cet environnement particulier. Ces matières représentent à elles seules soixante heures de cours, sont accompagnées de mises en situation pratique et sont toutes sanctionnées par un examen. En cas de risques de comportements agressifs, et malgré l’application des connaissances pratiques acquises, l’agent de gardiennage apprend également qu’il convient de prévenir sans délai les services de police. En outre, dans notre pays, les portiers sont soumis à un screening qui vise à vérifier l’existence ou non de liens indésirables avec les milieux de la criminalité.
Pour le député, il convient également de veiller, dans la mesure du possible, à ce qu’il y ait plus de présence policière, un renforcement des patrouilles et une optimisation du recours aux forces policières en cas d’agression.
La sécurité dans les discothèques n’est qu’un aspect du problème de l’insécurité mais surtout de l’impunité perçue pour des délits qui empoisonnent la vie de beaucoup de citoyens. Je m’en réfère à un article de presse qui peut donner un peu d’espoir aux victimes d’actes qui méritent sanction. L’impression de » patauger dans la semoule » par rapport à ce qu’annonçait Monsieur Di Rupo prévaut sur l’espoir. http://www.rtl.be/info/belgique/politique/885730/insecurite-les-bourgmestres-des-15-plus-grandes-villes-vont-conseiller-le-gouvernement
cooperation policiére :pas de probléme doncc
par contre un projet prévu en 2016!!! pour le fret valenciennes mons
adieu mons 2015
incurie belge