Fin de l’enquête publique relative au dossier « circuit motos »

 A Hensies, les membres de l’ASBL « Un circuit ? Non merci ! » ont recueilli un nombre impressionnant de signatures contre le projet de circuit motos : le dossiers déposés ce matin à la commune comprend plus de 19.000 pages, dont 414 lettres individuelles, une pétition en ligne signée par 1.148 internautes, une pétition papier signée par 3.412 personnes et 506 listes de 13 questions portant sur les incohérences du projet…

Il est donc clair que ce projet est massivement rejeté par la population !  Je n’ai d’ailleurs jamais douté du résultat de l’enquête publique.

J’ai été très impressionné par le travail réalisé par l’ASBL.  Ses membres ont eu l’intelligence de ne pas se laisser récupérer par une formation politique en particulier.  Ils ont juste voulu réunir, dans un mouvement citoyen, toutes les forces susceptibles de s’opposer à un projet néfaste pour leur environnement et risquant de dégrader notre qualité de vie sans aucune compensation sérieuse.  Je pense sincèrement que leur action va payer!

Pour ma part, je suis depuis longtemps défavorable à l’implantation de ce circuit, essentiellement parce qu’il générerait énormément de nuisances sonores durant toute l’année et que je ne crois pas du tout aux créations d’emplois annoncées sans aucune étude socio-économique digne de ce nom…

Jeudi, avant la réunion de concertation de Thulin, les bourgmestres de Dour et Hensies, à savoir Carlo DI ANTONIO et moi, présenterons une position commune sur la modification du plan de secteur.

18 réponses
  1. Mylène
    Mylène dit :

    L’union et le respect mutuel font la force,
    mais le soutien de notre bourgmestre fut un appui moral précieux, alors que beaucoup courbaient l’échine devant l’inéluctable décidé loin des gens…

  2. syl
    syl dit :

    Je suis douroise, et heureuse de voir que nos bourgmestres respectifs vont agir en synergie : ensemble, on est plus fort!
    Ceci dit, j’aurais aimé que CDA prenne une position claire beaucoup plus rapidement, comme vous l’avez fait.

  3. Xtophe
    Xtophe dit :

    J’ai interpellé un commerçant local afin qu’il place à sa fenêtre la désormais célèp’ affichette « Un circuit ? Non merci ! ». Le dit-commerçant a refusé avec ces mots : « Je ne m’occupe pas de ça, je m’en fous… » J’ai été époustouflé par tant d’aplomb. Le gars semblait tout à fait sincère ! Il ne se sentait tout simplement pas concerné par ce projet alors qu’il fait partie des riverains !

    Encore une victime du « syndrôme borain ». Ce foutu syndrôme qui touche pas mal de mecs qui n’osent plus réfléchir, réagir, affirmer, refuser ou s’investir. Le syndrôme qui fait qu’on accepte tout sans réagir : les trottoirs salopés, les cabines défoncées, les facades moches. Et je ne parle que de petites choses banales. J’ai vu quelques affiches « Oui au circuit » ds mon village… Ca, au moins, c’est une acte, une volonté assumée. Derrière, i’a un mec qui bouge… Alors respect ! Mon voisin le commerçant, lui, il ‘a pas d’avis. Tout simplement. Pas plus de volonté qu’un burger sauce andalouse (avec des crudités).

    Et c’est destructeur cette incapacité à penser, à réagir ! Ca génère de la bêtise, de la rancoeur et nos villages perdent leurs couleurs.

    Alors M. l’Bourgmest’, continuez vot’ distribution d’antidotes, faut enrayer cette épidémie d’apathie chronique ! Continuez à vous démener ! I’a encore un max de personnes qui sont prêt à partir en guerre contre les menteurs, les cyniques et les désabusés. (Et ne craignez pas les fâcheux qui vilipendent vot’brushing, que la vérole soit sur eux !). Vous avez pris position contre ce projet de circuit, j’suis sûr que ça a aidé un tas de mecs à s’réveiller !

  4. Guy Ruelle
    Guy Ruelle dit :

    Eric,
    Félicitations pour la mise en route de ton blog.
    Un grand merci à toutes les personnes qui ont soutenu et aidé l’asbl. Courage: plus qu’une fois à faire dodo avant la réunion de concertation de ce jeudi 17 à 19h00 à l’école communale.

  5. Pascale
    Pascale dit :

    Merci pour votre appui depuis le début. Espérons que cette mobilisation porte en elle le germe d’une plus grande implication dans la vie locale. Secouons-nous et arrêtons de croire que tout peut se décider en haut lieu et en catimini. C’est effectivement cette mentalité de « looser » qui a mené la Wallonie et en particulier le Borinage au bord du précipice. Redressons la tête! Rendez-vous à tous à la concertation! Vivement demain!

  6. Guy Ruelle
    Guy Ruelle dit :

    Voici le bilan,revu à la hausse, des signatures de la pétition en fin d’enquête publique:
    526 (414) lettres individuelles au collège
    3987 (3412) pétitions papier
    1170 (1148) pétitions électroniques
    599 (506) listes de 13 questions
    280 (230) listes de 33 questions
    Merci à tous ces signataires.

  7. Benoit
    Benoit dit :

    Un courage politique, un soutien sincère et une présence à toutes les réunions publiques organisées par le comité.
    Vous voir agir de la sorte ne peut que faire renaître l’esprit citoyen et participatif.
    Continuez!

  8. Ness
    Ness dit :

    Sans vouloir minimiser les progrès accomplis sur le dossier circuit, il ne faudrait pas crier victoire trop vite. Tout peut encore basculer et il ne faudrait pas que cette mobilistaion soit une simple soupape. Ne faudrait-il pas agir ensemble lors de la conférence de presse de la FEBIAC ? Le comité prévoit-il qqch ?

  9. Guy
    Guy dit :

    Réponse à Ness
    Je viens seulement de prendre connaissance de ton message et il est bien sûr trop tard pour agir d’une façon ou d’une autre. Nous espérons revoir Mr Bevilacqua demain à Elouges…mais je ne sais pas s’il compte se montrer. Par contre, j’espère que tu seras à la réunion avec tous tes amis et connaissances.
    A demain 19h00.

  10. Ness
    Ness dit :

    La présentation répondant point par point aux arguments de la FEBIAC était très claire et percutante. Il faudrait qu’elle puisse avoir autant d’écho médiatique que le communiqué de la FEBIAC.
    Un droit de réponse dans un grand journal peut-être, idéallement la DH…

  11. Pascale
    Pascale dit :

    Et si on parlait d’autre chose que de ce circuit sans avenir?
    J’ai la chance de participer cette semaine, en tant qu’interprète, à une grande conférence organisée par la Commission européenne, intitulée « Sustainable energy week ». J’ai eu le « plaisir » de traduire en direct les propos de 3 commissaires (Recherche, Environnement et Energie), d’un représentant de Daimler Benz, de plusieurs parlementaires, de nombreux maires de villes (grandes capitales ou cités plus modestes), ministres, chercheurs, directeur de L’agence internationale de l’énergie, acteurs régionaux et locaux…. TOUS (je ne peux pas l’évrire en plus grand!) présentent des projets visant à une utilisation plus rationnelle de l’énergie pour arriver à développer une LOW CARBON ECONOMY, une société économe en carbone, tant au niveau des émissions que de la consommation).
    Je signale (ou rappelle) au passage que la Commission européenne vient d’adopter un plan ambitieux pour 2020: pla, 3×20, c’est à dire, d’ici 2020: -20% d’émissions de CO2, 20% d’énergie alternative et + 20% d’efficacité énergétique. Il y a là un potentiel de développement considérable!!! Une petite ville d’Ecosse nous a présenté un projet municipal (partenariat public-privé astucieux qui a créé en peu de temps une centaine d’emplois dans le domaine de l’isolation des logements et de l’installation d’appareillages plus performants. Il y a fort à faire dans le Borinage sur ce front et nous avons des écoles techniques que l’on pourrait inciter à former des spécialistes performants dans ces domaines…. ça me semble plus rentable et plus à l’ordre du jourqu’un école de pilotage de la moto…)
    Les combustibles fossiles ont vécu! OUT! Un dirigeant de Daimler Benz nous a parlé des recherches sur le moteur à hydrogène, même si ce n’est pas pour demain… Divers projets de production d’éléctricité (éoliennes, géothermie, biomasse-à partir de toutres sortes de déchets, de bois, de paille…..) Je vous jure, quand on voit tout ce qui se fait aux 4 coins de l’Europe (y compris dans les pays nouveaux venus dans l’Union dont cerains sont très avancés dans la production d’énérgies renouvelables) on se dit qu’on naurait tort de ne pas s’inspirer des meilleurs paratiques disponibles. Ce secteur est LE secteur d’avenir pour nos sociétés industrialisées. Ne nous accrochons pas au passé avec des projets dépassés. Une vision prospective ne peut être que bénéfique! Les projets émetteurs de CO2 ont vécu! Tous ceux qui se sont opposés à la création du circuit l’ont bien compris.
    Je recommande le site de la Commission européenne: http://www.managenergy.tv, les sites des DG Environnement, Energie, Recherche, à tous ceux qui s’intéressent à ces domaines et même à ceux qui doivent encore être convaincus de l’urgence.
    40 viles signent ces jours-ci une charte, une convention (The Covenant of Mayors) par laquelle elles adhèrent à des objectifs très ambitieux dans 3 domaines: transport, efficacité énergétique (isolation des bâtiments, écoconstruction, rendement de équipements divers) et réduction des émissions de CO2 parfois bien au-delà de la moyenne de 20% fixée globalement au niveau européen.
    je ne doute pas que ceux qui prennent ici même la peine de me lire seront sensibles à ce mouvement qui est maintenant tangible dans tous les cénacles. C’est plus qu’un mouvement, d’ailleurs, c’est une volonté inébranlable. J’en veux pour preuve que la Commission et les etats membres veulent déléguer un maximum de tâches concrètes aux instances locales et régionales car le cadre réglementaire existe (directives, règlements) et il faut maintenant quitter le terrain des voeux pieux et des débats politiques pour embrayer sur du concret, à tous les échelons. Ce matin, le président d’un atelier s’était d’ailleurs doté d’une matriochka, cette poupée russe illustrant la manière dont tous les niveaux et toutes les générations étaient interdépendants.
    Nous devrions nous aussi surfer sur cette vague verte qui, compte tenu de ce que j’entends depuis 2 jours, n’est pas près de s’arrêter.
    Nous assurerions une bonne cohérence avec le parc à éoliennes si nous essayions de créer un technopôle dans ce secteur porteur et plein d’avenir.
    Un directeur général de la commission a, ce matin encore, insisté sue le rôle crucial des PME, mettant l’accent sur le besoin de « courage local » et sur la « force de l’exemple ». Un parlementaire allemand a judicieusement fait remarquer que nous ne devions pas compter sur les grandes entreprises génératrices de CO2 pour qu’elles améliorent notre qualité de vie. Les gros pollueurs veulent continuer à faire du business…
    *(Febiac, m’entends-tu?) (NDT: personne n’a cité la Febiac 😉 c’est moi qui me permets certaine déductions..)
    Mr Thiébaut, si cela vous intéresse, je peux vous préparer un petit topo avec l’ssentiel de ce que j’ai vu et entendu (la « grand messe » se poursuit jusqu’à vendredi et j’aurai encore peut-être des choses intéressantes à relayer)
    Ceci sans prétention, pour info, et sans intérêt aucun de mon côté, si ce n’est le souci de voir bouger les choses dans notre région. Je ferai la même proposition à Mr Di Antonio puisque vous représentez tous deux une nouvelle génération de décideurs politiques susceptibles de faire avancer les choses. La volonté soulève des montagnes. Et comme le disait quelqu’un hier: « si on veut aller vite, mieux vaut y aller tout seul. Mais si on veut aller loin, mieux vaut y aller ensemble! » Cette devise me plait. Et losqu’on voit ce que d’autres ont réalisé, franchement, on se dit « pourquoi pas nous? »
    Bien à vous
    Merci à ceux qui auront pris la peine de lire ce (trop) long billet!

  12. syl
    syl dit :

    Pascale,
    Tu as fait des miracles sur le blog de CDA : certains interlocuteurs qui n’avaient jamais rien voulu entendre ont compris depuis que tu y interviens : c’est merveilleux!
    Pourtant, j’avais dit à peu près la même chose à maintes reprises, mais, faut dire, je ne rapportais pas de propos de la commission européenne, juste un condensé des lectures faites depuis des années…
    Ca a évidemment moins de poids 😉
    Continue, c’est parfait!
    Tiens, je ne saurais quitter ce blog sans y insérer un petit lien « écologique » 😀
    http://pagesperso-orange.fr/archicaro/ville%20Fribourg.htm

  13. Pascale
    Pascale dit :

    @Syl
    Eh oui, Syl, le monde est cruel 😉
    Je n’avais pas, en écrivant mes derniers billets, la prétention de dire des choses inédites car tes interventions « vertes » ne m’avaient évidemment pas échappé.. Mais voilà: « tout nouveau tout biau »… mais on est vite mis au rencart 😉 « nominé » comme à la star ac’…. je ne me fais aucune illusion
    TU sais, je suis loin d’être une spécialiste! Les interprètes survolent toutes les matières sans vraiment creuser (impossible pour nos petites têtes!).
    Mais c’est vrai que je me suis passionnée pour ce débat citoyen qui, au fil du temps, m’a amenée à penser qu’il fallait arrêter de s’autoflageller et que l’heure était venue de solliciter nos neurones pour réfléchir, avec nos responsables politiques, à la manière de sortir du marasme local.
    J’espère que des contributions constructives nous permettront enfin de dépasser un débat limité au « circuit » qui , reconnaissons-le, tourne en rond (normal!)
    Ces idées, que plusieurs d’entre nous défendent depuis longtemps, démontrent en outre que l’opposition à un projet peut être constructive. J’avoue que je j’avale de travers quand on dépeint les riverains comme des « gens opposés à tout ». Nous sommes nombreux à démontrer le contraire!
    Je suis sûre qu’il y a une foule de gens qui ont des idées plus concrètes que moi. Ce serait bien de les amener à s’exprimer….Si mes billets peuvent servir à cela, je m’en réjouis.
    A +

  14. syl
    syl dit :

    Tu sais, Pascale, je crois que qd on en aura fini avec ce circuit, on pourra penser à construire autre chose de citoyen….
    A Dour, on a créé « mon mazoutmoins cher », ça me tenterait assez que nos spécialistes de l’ASBL se penchent ensuite sur des achats groupés de panneaux photovoltaïques, de nourriture de saison et directement issue du producteur, de recherche de tiers investisseurs pour la rénovation et l’amélioration énergétique de l’habitat des habitants de la région, etc.
    Il ne manque pas de projets qu’on pourrait développer sur la région, et où tout citoyen quel que soit le milieu social dont il est issu, quels que soient ses revenus, pourrait se retrouver…
    Bon, je rêve peut-être, mais ça me démange, ce genre de projets, et seule, je ne peux pas y parvenir….
    Mais ensemble 😀

  15. lefrontalierpedibus
    lefrontalierpedibus dit :

    Miracle de sainte «Pascale » ou liberté intellectuelle laissée à tout citoyen de se forger une opinion personnelle ?

    L’expression scripturale libre sur les blogs des deux bourgmestres-députés et l’apport de deux articles d’un journaliste chevronné au niveau de la presse écrite nationale, ont certainement joué un rôle prépondérant en faveur d’un éclairage impartial et nuancé en faveur de la démocratie participative.
    Y a-t-il eu réflexion lente dans le chef de certains citoyens ?
    Non, une simple volonté de garder sa liberté individuelle d’analyse en dehors de toute joute verbale et de tout dirigisme dogmatique asservi à une perception environnementale étriquée.
    Quoiqu’il en soit, toute page à dimension économique est-elle définitivement tournée ? Cette zone, contestée au 21 ème siècle et décrétée zone industrielle dans les années « soixante » dans le cadre d’un plan d’aménagement global de notre sous-région Mons-Borinage, reste une plate-forme, voire un tremplin, pour tout investissement susceptible d’amener de l’emploi dans le sud de notre Borinage.
    Quel est son historique ? A l’initiative de l’IDEA, début des années 60, des zones multiples, à destinations précises, furent décrétées dans le cadre du démergement de la vallée de la Haine avec souci environnemental global. Différents paramètres, y compris les vents dominants, furent pris en considération dans l’intérêt des populations et, malheureusement pour les champs de blé de Ghlin et leur caractère bucolique, le zoning « Cevezo » de Tertre fut gonflé par son extension sur Ghlin-Baudour. Au mépris de la population locale, c’était le prix à payer pour le développement économique de la sous-région Mons-Borinage !
    L’écologie et le respect de l’environnement sont-ils donc récents ? Par honnêteté intellectuelle, et sans vouloir rendre un vibrant hommage à ses précurseurs de l’IDEA, force est de constater que non. Faut-il s’appesantir sur les différentes zones établies ? Il y a les zones d’habitat, les zones industrielles, les zones réservées au secteur tertiaire de distribution et de services non-marchands, et ainsi de suite…La volonté des responsables de l’IDEA de l’époque, visionnaires de la géopolitique, était de sortir de la promiscuité « habitat-industries et commerces ».
    En conclusion, l’écologie environnementale, ce n’est pas uniquement une approche locale, microéconomique et temporelle mais, c’est aussi, un plan global de structuration de toute une sous-région dans une optique commune de développement macroéconomique.
    Que resterait-il de Thulin si le démergement de la vallée de la Haine n’avait pas été géré par l’IDEA ? Des marais, rien que des marais…
    Que de « non » aux stations de pompage à Thulin dans les années 70 alors que de nombreuses habitations y perdaient leur propre équilibre !
    L’écologie, n’est-elle pas, aussi, une question de volonté globale sur le plan sous-régional ?

  16. Eric Thiébaut
    Eric Thiébaut dit :

    Ce dossier aura vraiment déchainé les passions… Je me suis abondamment exprimé sur le sujet et ma position n’a jamais changé d’un iota. Un circuit moto qui perturberait l’environnement sonore de 1.500 personnes pour quelques emplois est tout simplement inacceptable ! C’est une question de bon sens.

    Quant au choix des localisations des zones industrielles, ils ont souvent été malheureux. Pourquoi par exemple, avoir laissé les anciens sites miniers en zone d’activités économiques alors qu’ils sont entourés de corons très denses et éloignés des voies de communications modernes ?? A Hensies, la Région wallonne a laissé une zone industrielle de 28 ha enclavées dans une réserve naturelle classée à l’échelle internationale… Et on s’étonne que les industriels hésitent à y venir !

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