Comprendre l’économie

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Par Philippe MAYSTADT et Françoise MINET-DERMINE, aux éditions Luc Pire

J’avais déjà lu la première édition de ce livre il y a quelques années. Il est coécrit par MAYSTADT (que je ne présente pas…) et Françoise MINET-DERMINE qui est professeur de géographie dans le secondaire. C’est un ouvrage très didactique qui permet de comprendre les mécanismes du marché avec énormément de cas concrets. Un très bon chapitre sur le rôle de l’état dans l’économie. Une analyse très détaillée sur le budget fédéral belge : répartition des différentes recettes et dépenses de l’état. On y trouve aussi une description de notre système de sécurité sociale… La dernière partie porte sur les institutions internationales.  Je le conseille vivement pour découvrir les mécanismes qui régissent notre économie ou simplement pour remettre à jour des connaissances acquises précédemment.

1 réponse
  1. lefrontalierpedibus
    lefrontalierpedibus dit :

    Les intérêts notionnels controversés ; pourquoi ?
    Investissements de rationalisation ou investissements d’expansion ?

    S i les intérêts notionnels ont pour objectif de favoriser les investissements étrangers en Belgique, sauf erreur de ma part, ils ont aussi pour intention de stimuler les investissements des entreprises nationales par la voie de l’autofinancement.
    Qui dit autofinancement, dit nécessairement, encore une fois sauf erreur, des dividendes ou parties de dividendes qui ne sont pas distribués en faveur des actionnaires.
    Qu’est-ce qui m’interpelle dans la réflexion sur le bien fondé des « notionnels » ? Selon les propres termes de Luc Voets de la FGTB et je cite : « il n’est pas normal qu’une société comme Electrabel en bénéficie ». Et là, je ne comprends plus rien.
    Suis-je actionnaire chez Electrabel et est-ce anormal qu’une S.A fasse des bénéfices ? Non, à ma connaissance aux deux questions.
    Alors quoi ? Les dividendes de cette société sont-ils prohibitifs ? Qu’est-ce qui dérange ? J’aimerais savoir tout simplement si, au-delà du bénéfice net global astronomique, le return sous forme de dividendes reste normal pour le petit actionnaire en termes de pourcentages .
    Faut-il remettre en cause l’économie de marché et remettre en cause les principes de fonctionnement de la S.A ? Tout bon syndicaliste, doit-il vouloir confondre, consciemment ou pas, deux concepts fondamentalement différents, à savoir le bénéfice annuel net global et le revenu engendré par chaque action ? L’actionnariat des S.A, représenté aussi massivement dans les couches populaires, tient-il à faire preuve d’altruisme aveugle ou est-il à la recherche de justes dividendes en retour des risques financiers individuels encourus ?
    Pourquoi s’en prendre aux intérêts notionnels alors que l’aspect dichotomique, à mon sens, ne situe pas entre le fictif et le réel mais plutôt au niveau de la destination des investissements ?
    Pour être clair, de vrais crédits accordés aux entreprises peuvent servir à des investissements de rationalisation par la robotique au détriment de l’emploi alors que des crédits notionnels ou virtuels peuvent servir, sur fonds propres, à des investissements d’expansion en faveur de la promotion de l’emploi.
    En résumé, toujours la même démagogie très populiste dans les rangs de la gauche sur base de slogans syndicaux porteurs et ce, sans aucune analyse affinée quant à la destination réelle des investissements. L’autofinancement, par privation de parties de dividendes, n’est-il pas le meilleur garant de la volonté participative du facteur de production « capital » et ne doit-il pas être encouragé, surtout, lorsqu’il contribue au développement de l’emploi ?

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