Les résultats publiés récemment par le groupe Sud-presse, en collaboration avec l’IDEA, viennent de révéler que Hensies est la deuxième commune la mieux égouttée sur l’ensemble des 13 entités de Mons-Borinage.

Aujourd’hui, alors qu’un décret européen demande d’atteindre un taux de minimum 98 % d’égouttage collectif, Hensies fait partie des trois communes respectant déjà la norme européenne.

Entre Frameries et Quiévrain, Hensies arrive, en effet, en deuxième place avec 98,20% d’égouttage public. Pour le total entre l’égouttage géré par la commune et celui géré par l’IDEA, seulement 1.995 mètres de voiries n’y sont pas encore égouttées.

Il s’agit d’une information d’autant plus appréciable que l’enquête révèle que de nombreuses communes de Mons-Borinage sont encore à la traîne , faisant ainsi de Hensies un exemple à suivre en matière d’égouttage collectif

Le bourgmestre d’Hensies et Président du collège de police de la zone de police des Hauts-Pays, Éric Thiébaut, a récemment expliqué toute l’utilité des 35 caméras installées dans les communes des Hauts-Pays.

Discrètes mais efficaces, les caméras amovibles ont fait leur preuve dans la lutte contre les incivilités comme les dépôts sauvages. Elles ont aussi permis d’élucider certains vols dans la région.

Pour rappel, un investissement de 250.000 euros a été réalisé pour l’achat de deux types de caméras.

En plus des caméras fixes, la zone de police s’est aussi équipée de caméras plus discrètes et surtout amovibles. «  Ces caméras peuvent être fixées sur n’importe quel poteau électrique. On les oriente ensuite vers l’endroit que l’on désire surveiller. Elles enregistrent pendant 3 jours et puis, les policiers visionnent les bandes  » a indiqué Eric Thiébaut.

Avec chacune leur propre caméra amovible, les communes de Dour, Hensies, Honnelles et Quiévrain profitent d’une surveillance performante. Les points surveillés ne sont jamais annoncés à l’avance. Ils sont décidés par la commune, en collaboration avec la police des Hauts-Pays.

Pour Eric Thiébaut, si chacune des caméras amovibles vaut 10.000 euros,  l’investissement en vaut vraiment la peine.  Il se réjouit, par ailleurs, de la bonne collaboration qui s’est mise en place entre toutes les communes concernées par ce projet.

Les représentants de la Task Force « Mons-Borinage » ont rencontré lundi le ministre des Entreprises publiques, Paul Magnette, concernant le dossier de réouverture de la ligne de chemins de fer entre Mons-Saint-Ghislain et Valenciennes (France). Le ministre a, selon le député Eric Thiébaut, annoncé qu’il soutenait le projet.

Depuis 1984, cette ligne internationale est fermée au trafic des voyageurs et, depuis 1992, au trafic des marchandises. Les trains de voyageurs de la ligne 97 circulent depuis 1995 sur la voie unique électrifiée entre Saint-Ghislain et Quiévrain.

Le projet de reconnexion avec Valenciennes et la France remonte à avant 2005. Il n’a cependant jamais abouti. « Monsieur Magnette a indiqué qu’il écrirait à Infrabel en tant que ministre de tutelle pour soutenir le projet de réouverture de la ligne au fret dans un premier temps et, donc, demander d’accepter la collaboration avec la SNCF », a indiqué le député fédéral et bourgmestre de Hensies, Eric Thiébaut (PS). « Nous sommes en contact régulier avec la chambre économique du Nord et nous savons que des entreprises comme Toyota à Onnaing et Bombardier à Quiévrechain sont très preneuses de cette réouverture vers la Belgique. »

Selon le député socialiste, la reconnexion avec la France ne coûterait que moins de 2 millions d’euros à la Belgique. « Il ne s’agit finalement que de remettre des rails sur 600 ou 700 mètres entre Quiévrain et la frontière à Blanc Misseron. Dans un premier temps, le trafic entre la France et la Belgique serait assuré par la traction diesel », a conclu M. Thiébaut. Le transport des voyageurs n’a pas été évoqué dans le cadre du dossier.

Pour le Député Bourgmestre, les nouvelles dispositions du Ministre Nollet relatives à la lutte contre la « sous-occupation » des logements sociaux sont utiles, mais ne prennent pas en compte les réalités de terrain et les difficultés financières de certaines familles nombreuses.

En effet, de nombreuses familles seront invitées à déménager ou contraintes à payer des suppléments de loyer au motif qu’elles occupent un logement « non-proportionné » à la composition du ménage.

A Hensies par exemple, un couple qui a 5 enfants à charge et qui vit actuellement dans un logement à 5 chambres s’est vu signifié que son logement disposait d’une chambre en trop !  La société de logement a invité cette famille soit à payer un supplément de loyer mensuel de 25 euros, soit à déménager dans un logement à 4 chambres.

Comment peut-on raisonnablement affirmer qu’un logement à 5 chambres est trop grand pour une famille de 7 personnes composée d’un couple et de 5 enfants ?

Ce sont clairement les nouvelles dispositions légales fixant le calcul de la taille du logement auquel a droit une famille qui sont à revoir.

En pratique, la définition du logement proportionné au 1er janvier 2013 impose que deux enfants partagent une seule chambre :

–  s’ils ont tous deux moins de 10 ans (quel que soit leur sexe);

ou

–  lorsque au moins l’un d’entre eux a plus de 10 ans, s’ils sont de même sexe et avec maximum 5 ans d’écart.

Pour le Député Bourgmestre, les nouvelles dispositions légales sont une régression sociale et négligent totalement la réalité de terrain !  Il espère que ces critères seront rapidement adaptés.

A Hensies, le Parti Socialiste présente son bilan et son programme.

Sécurité, Emploi, Enseignement, action sociale, environnement, Energie, Sports et fêtes, découvrez ce que vous propose l’équipe du Bourgmestre Eric Thiébaut.

 

 

 

 

 

 

Après la démolition des anciennes aubettes et la rectification du tracé des 4 bandes autoroutières, le réaménagement du poste frontière d’Hensies a franchi une nouvelle étape importante.  En effet, le permis d’Urbanisme vient d’être délivré à Texaco pour la construction d’un bâtiment autoroutier.

Cette infrastructure comprendra : un restaurant, un point d’information pour les touristes et des sanitaires adaptés aux besoins des nombreux routiers fréquentant l’aire.  Le projet proposé intègre également un réaménagement de la zone de parking et de nouvelles plantations.

Eric Thiébaut souhaite voir le lancement du chantier le plus rapidement possible.

Après 14 ans d’attente, il était temps pour notre région de donner une image correcte à l’une de ses principales portes d’entrée !