Le site Navetteurs.be a récemment publié des chiffres concernant les retards répétitifs du train  Mons-Bruxelles de 7h35 et ils sont interpellants ! Ceux-ci confirment une situation vécue par l’ensemble des navetteurs utilisant ce train pour se rendre à Bruxelles : les retards sont beaucoup trop fréquents !

Dans son rapport, Navetteurs.be révèle ainsi que ce dernier n’est à l’heure  « qu’une fois sur trois » et que la ponctualité, sur l’ensemble des heures de pointe sur cette ligne, n’est que de 73,3 % !

Ce sont des chiffres interpellants, mais surtout très éloignés de ceux communiqués par la SNCB. Cette dernière s’est, en effet,  récemment vantée des progrès réalisés en 2019 au sujet de la ponctualité. Alors que la réalité ressentie par les navetteurs aux heures pointe entre Mons et Bruxelles est toute autre.

J’interroge dès lors le Ministre de la Mobilité, François Bellot, afin de lui demander des explications quant à cette communication de la SNCB fort peu représentative du vécu des navetteurs. Je demande que la SNCB avance des solutions pour mettre fin aux retards trop fréquents dont sont victimes les navetteurs du train Mons-Bruxelles de 7h35.

Il n’est en effet pas acceptable que les travailleurs se rendant de Quevy, Quiévrain, Mons vers Bruxelles aux heures de pointe soient en retard si souvent !

En Commission Justice de la Chambre, j’ai interpellé le Ministre Koen Geens sur les conditions de travail difficiles des agents pénitentiaires de la prison de Mons.

Dans mon intervention, j’ ai revendiqué une valorisation du cadre, l’engagement d’agents supplémentaires et le financement des travaux de rénovation du bâtiment.

Dans sa réponse, le Ministre de la Justice m’a indiqué qu’un plan de rénovation de l’infrastructure était en cours d’analyse. Il m’a confirmé que des travaux spécifiques étaient programmés sur deux années pour restaurer plusieurs cellules.

Au niveau du renfort en personnel, le Ministre m’a répondu que des engagements sous contrat « Rosetta » seront faits pour compenser la pénurie actuelle d’agents pénitentiaires, sans m’en préciser le nombre, ni le délai .

Enfin, un plan d’action a été annoncé , avec l’intermédiaire d’une entreprise spécialisée, pour éliminer les punaises et procéder à un nettoyage des cellules .

Face aux difficultés rencontrées par les agents pénitentiaires sur place, je me suis aussi rendu à la prison de Mons pour soutenir le personnel et m’assurer du suivi des annonces faites par le Ministre de la Justice.

Durant ma visite, j’ai pû me rendre compte de l’état désastreux du bâtiment et des conditions inacceptables dans lesquelles travaillent les agents et sont hébergés les prisonniers. En sous effectifs, mais surpeuplée, la prison de Mons nécessiterait une rénovation aussi urgente que coûteuse. C’est la raison pour laquelle je soutiens l’idée de construire une nouvelle prison !

L’accident d’un camion-citerne survenu sur l’autoroute E19 le 9 octobre à hauteur de Nimy a une nouvelle fois mis en lumière les difficultés liées à la fermeture de la caserne de la protection civile de Ghlin.
En effet, pour identifier la toxicité du produit répandu sur la chaussée et ainsi prendre les mesures d’évacuation adéquates, les pompiers ont dû attendre près de trois heures l’arrivée sur place des agents de la protection civile en provenance de Crisnée, qui disposent du matériel de mesurage nécessaire.
Si la caserne de Ghlin était toujours active, un temps précieux aurait été gagné pour prendre les mesures d’évacuation nécessaires.
Avec la réforme de la protection civile, les Wallons sont clairement pénalisés. Le territoire  wallon n’est, en effet, plus couvert de façon optimale par la protection civile. En particulier la province de Hainaut où 50 % des sites Seveso wallons sont implantés.
Aujourd’hui, la Province de Hainaut souhaiterait acquérir l’ancien site de Ghlin pour y développer un centre de formation aux métiers de la sécurité et ainsi, permettre le retour d’une antenne de la protection civile.
J’interpellerai le Ministre de l’Intérieur à la Chambre, Pieter De Crem, quant à cette proposition de la Province, afin de permettre le retour rapide d’une antenne de la protection civile à Ghlin.
Il est inadmissible que la sécurité des habitants de notre région soit lésée à ce point.

La suppression de la caserne de protection civile de Ghlin, effective depuis le 1er janvier 2019, suscite toujours de nombreuses interrogations auprès du personnel contraint de se rendre jusqu’à l’unité de Crisnée pour travailler.

En commission Intérieur de la Chambre, j’ai interrogé le Ministre De Crem au sujet du flou régnant autour des conditions du transfert, autour des missions reprises par la protection civile et autour des conditions de travail du personnel. La question du temps d’intervention nécessaire au départ des casernes reste aussi un sujet de préoccupation central pour tous les acteurs concernés.

Il est primordial qu’une évaluation de la réforme soit faite le plus vite possible, sans attendre qu’un incident majeur ne survienne sur un site SEVESO.

Je plaide aussi en faveur du maintien d’un poste avancé sur le site de Ghlin.  En effet, la distance entre la caserne de Crisnée et notre région qui compte de nombreuses entreprises SEVESO, constitue un risque majeur pour notre sécurité.

En commission Intérieur de la Chambre, j’ai interpellé le nouveau ministre de l’Intérieur sur la situation des 1200 membres de la police fédérale du Hainaut qui sont contraints de travailler, depuis le 1er janvier de cette année, sans aucun médecin du travail.

Une nouvelle fois, comme je l’avais fait pour la police de la route ainsi que la police judiciaire et scientifique du Hainaut, j’ai dénoncé la politique d’austérité menée depuis 2014 par ce gouvernement fédéral contre les services publics, en particulier la police.

La réponse du Ministre qui est loin de me satisfaire. Il indique que le recrutement est difficile et invite le personnel qui souhaite reprendre le travail à se rendre jusque Bruxelles ! Aucune solution à court terme pour engager un médecin de proximité n’est annoncée.

A mes yeux, il s’agit d’une situation fort déplorable étant donné le rôle crucial que joue ce médecin dans le suivi et l’encadrement des policiers dans l’exercice de leurs missions. Lorsque  l’on connaît les risques liés à celles-ci,  il y a de quoi être inquiet.

C’est la sécurité des policiers et des citoyens qui sont en jeu.

 

La pénurie de magistrats à la Cour d’appel du Hainaut conduit à des situations intenables aussi bien pour le personnel que pour les citoyens en attente de la résolution de leur dossier.

J’ai dès lors interpellé le Ministre de la Justice à la Chambre pour l’inviter à régler le problème de pénurie de magistrats dont souffre la cour d’appel du Hainaut.

Pratiquement ce manque de personnel a par exemple engendré le report du procès en cour d’assise du Hainaut pour le meurtre de Roisin. Par ailleurs, des magistrats retraités doivent être rappelés.

Il est pour moi urgent de réagir !  Aujourd’hui, la Cour d’appel du Hainaut compte  22 magistrats au lieu de 30, ce qui est bien loin des 80% requis pour un bon fonctionnement.

Dans sa réponse, le Ministre s’est dit conscient de la situation. Il m’a annoncé que « cinq procédures de nomination de nouveaux magistrats étaient en cours et que parmi celles-ci, une première nomination a été signée par le Roi et sera publiée au Moniteur belge ce vendredi. »  Il a ajouté que «  la dernière procédure de vacance se clôturera au plus tard en avril 2019 et qu’en tenant compte des départs intérimaires, ceci portera, fin avril, à un cadre de vingt-sept effectifs sur trente, à savoir 90 %. »

Cette annonce, certes tardive, démontre que la pression parlementaire porte ses fruits.