Les derniers chiffres publiés par la Société de médecine dentaire  au sujet du nombre de  dentistes actifs dans la région de Mons-Borinage ont de quoi inquiéter. Ils révèlent qu’il y a moins de 4 dentistes pour 10 000 habitants ( soit 1 pour 2500 habitants environ ) dans notre région, alors qu’à Bruxelles et ses environs, ou dans des villes comme Liège ou Namur, on dénombre 1 dentiste  pour 1100 à 1500 habitants . Soit deux fois plus !

Les  conséquences pour les habitants de nombreuses communes de Mons-Borinage sont importantes, notamment en termes de délai d’attente.  Il faut ainsi compter plusieurs semaines, voire près de deux mois parfois, pour obtenir un rendez-vous chez certains dentistes. Ce qui est beaucoup trop !

Cette situation  est d’autant plus inacceptable que le nombre de dentistes au niveau national ne cesse d’augmenter. J’interpelle dès lors la Ministre de la Santé, Mme Maggie de Block, à la Chambre.

Je l’invite à mettre en place un plan d’actions pour encourager les futurs dentistes à venir s’implanter dans les zones rurales, en particulier dans la région de Mons-Borinage.

Parmi les pistes, il serait utile de se pencher notamment sur un système de primes ou de prêts sans intérêts qui pourraient être accordés aux jeunes diplômés en vue de les attirer dans les zones rurales.

Le site Navetteurs.be a récemment publié des chiffres concernant les retards répétitifs du train  Mons-Bruxelles de 7h35 et ils sont interpellants ! Ceux-ci confirment une situation vécue par l’ensemble des navetteurs utilisant ce train pour se rendre à Bruxelles : les retards sont beaucoup trop fréquents !

Dans son rapport, Navetteurs.be révèle ainsi que ce dernier n’est à l’heure  « qu’une fois sur trois » et que la ponctualité, sur l’ensemble des heures de pointe sur cette ligne, n’est que de 73,3 % !

Ce sont des chiffres interpellants, mais surtout très éloignés de ceux communiqués par la SNCB. Cette dernière s’est, en effet,  récemment vantée des progrès réalisés en 2019 au sujet de la ponctualité. Alors que la réalité ressentie par les navetteurs aux heures pointe entre Mons et Bruxelles est toute autre.

J’interroge dès lors le Ministre de la Mobilité, François Bellot, afin de lui demander des explications quant à cette communication de la SNCB fort peu représentative du vécu des navetteurs. Je demande que la SNCB avance des solutions pour mettre fin aux retards trop fréquents dont sont victimes les navetteurs du train Mons-Bruxelles de 7h35.

Il n’est en effet pas acceptable que les travailleurs se rendant de Quevy, Quiévrain, Mons vers Bruxelles aux heures de pointe soient en retard si souvent !

En Commission Justice de la Chambre, j’ai interpellé le Ministre Koen Geens sur les conditions de travail difficiles des agents pénitentiaires de la prison de Mons.

Dans mon intervention, j’ ai revendiqué une valorisation du cadre, l’engagement d’agents supplémentaires et le financement des travaux de rénovation du bâtiment.

Dans sa réponse, le Ministre de la Justice m’a indiqué qu’un plan de rénovation de l’infrastructure était en cours d’analyse. Il m’a confirmé que des travaux spécifiques étaient programmés sur deux années pour restaurer plusieurs cellules.

Au niveau du renfort en personnel, le Ministre m’a répondu que des engagements sous contrat « Rosetta » seront faits pour compenser la pénurie actuelle d’agents pénitentiaires, sans m’en préciser le nombre, ni le délai .

Enfin, un plan d’action a été annoncé , avec l’intermédiaire d’une entreprise spécialisée, pour éliminer les punaises et procéder à un nettoyage des cellules .

Face aux difficultés rencontrées par les agents pénitentiaires sur place, je me suis aussi rendu à la prison de Mons pour soutenir le personnel et m’assurer du suivi des annonces faites par le Ministre de la Justice.

Durant ma visite, j’ai pû me rendre compte de l’état désastreux du bâtiment et des conditions inacceptables dans lesquelles travaillent les agents et sont hébergés les prisonniers. En sous effectifs, mais surpeuplée, la prison de Mons nécessiterait une rénovation aussi urgente que coûteuse. C’est la raison pour laquelle je soutiens l’idée de construire une nouvelle prison !

L’accident d’un camion-citerne survenu sur l’autoroute E19 le 9 octobre à hauteur de Nimy a une nouvelle fois mis en lumière les difficultés liées à la fermeture de la caserne de la protection civile de Ghlin.
En effet, pour identifier la toxicité du produit répandu sur la chaussée et ainsi prendre les mesures d’évacuation adéquates, les pompiers ont dû attendre près de trois heures l’arrivée sur place des agents de la protection civile en provenance de Crisnée, qui disposent du matériel de mesurage nécessaire.
Si la caserne de Ghlin était toujours active, un temps précieux aurait été gagné pour prendre les mesures d’évacuation nécessaires.
Avec la réforme de la protection civile, les Wallons sont clairement pénalisés. Le territoire  wallon n’est, en effet, plus couvert de façon optimale par la protection civile. En particulier la province de Hainaut où 50 % des sites Seveso wallons sont implantés.
Aujourd’hui, la Province de Hainaut souhaiterait acquérir l’ancien site de Ghlin pour y développer un centre de formation aux métiers de la sécurité et ainsi, permettre le retour d’une antenne de la protection civile.
J’interpellerai le Ministre de l’Intérieur à la Chambre, Pieter De Crem, quant à cette proposition de la Province, afin de permettre le retour rapide d’une antenne de la protection civile à Ghlin.
Il est inadmissible que la sécurité des habitants de notre région soit lésée à ce point.

La suppression de la caserne de protection civile de Ghlin, effective depuis le 1er janvier 2019, suscite toujours de nombreuses interrogations auprès du personnel contraint de se rendre jusqu’à l’unité de Crisnée pour travailler.

En commission Intérieur de la Chambre, j’ai interrogé le Ministre De Crem au sujet du flou régnant autour des conditions du transfert, autour des missions reprises par la protection civile et autour des conditions de travail du personnel. La question du temps d’intervention nécessaire au départ des casernes reste aussi un sujet de préoccupation central pour tous les acteurs concernés.

Il est primordial qu’une évaluation de la réforme soit faite le plus vite possible, sans attendre qu’un incident majeur ne survienne sur un site SEVESO.

Je plaide aussi en faveur du maintien d’un poste avancé sur le site de Ghlin.  En effet, la distance entre la caserne de Crisnée et notre région qui compte de nombreuses entreprises SEVESO, constitue un risque majeur pour notre sécurité.

En commission Intérieur de la Chambre, j’ai interpellé le nouveau ministre de l’Intérieur sur la situation des 1200 membres de la police fédérale du Hainaut qui sont contraints de travailler, depuis le 1er janvier de cette année, sans aucun médecin du travail.

Une nouvelle fois, comme je l’avais fait pour la police de la route ainsi que la police judiciaire et scientifique du Hainaut, j’ai dénoncé la politique d’austérité menée depuis 2014 par ce gouvernement fédéral contre les services publics, en particulier la police.

La réponse du Ministre qui est loin de me satisfaire. Il indique que le recrutement est difficile et invite le personnel qui souhaite reprendre le travail à se rendre jusque Bruxelles ! Aucune solution à court terme pour engager un médecin de proximité n’est annoncée.

A mes yeux, il s’agit d’une situation fort déplorable étant donné le rôle crucial que joue ce médecin dans le suivi et l’encadrement des policiers dans l’exercice de leurs missions. Lorsque  l’on connaît les risques liés à celles-ci,  il y a de quoi être inquiet.

C’est la sécurité des policiers et des citoyens qui sont en jeu.